La Gazette des Tritons n°30


 Bulletin d’information

Mars 2003

« Si ce n'est pas dans la Gazette, c'est que ce n'est pas net ! »

Clan des Tritons 7 Place Théodose Morel 69780 Saint-Pierre-de-Chandieu

04 72 48 03 33

Site : http://clan.des.tritons.free.fr

Directeur de publication : Jean Philippe GrandcolasComité de rédaction : Brigitte Bussière - Fabien Darne - Didier Desfêtes - Stéphane Emmer - Laurianne Falzon - Jean Philippe Grandcolas - Gérard Kalliatakis - Catherine Martin - Morgan Méjean - Claude SchaanCorrespondant « liste spéléo » : Fabien DarneComité de lecture et de censure : Brigitte Bussière


Créée en septembre 1995.

Parution pluriannuelle à caractère trimestriel. Tirage : 50 exemplaires. Diffusion : membres + sympathisants + bibliothèque F.F.S. et C.D.S. Rhône

.Diffusion par mél et sur site Tritons

Abonnement par courrier : 3 Euros/an

Reprographie F.F.S. - Monique Rouchon

28 Rue Delandine

69002 LYON

Réunion du club le mardi à 21H00 au local du C.D.S. Rhône 28 Quai Saint-Vincent 69001 LYON.

Réunion principale le 1er mardi du mois.


Les colonnes de cette gazette sont ouvertes à tous.


Sommaire :

·         Editorial - page 1

·         Le compte-rendu des sorties - page 1

·         Dates à retenir - page 6

·         Les sorties programmées - page 6

·         Le coin des stages 2003 - page 6

·         Les nouveaux adhérents 2003 - page 6

·         Changement d’adresse - ( - nouveau mél      page 6

·         Publications - page 6

·         Divers -  page 6

Editorial

Début d’hiver calme : une AG 2002 avec un auditoire important, studieux, et surpeuplée d’enfants, une belle sortie aux Cuves de Sassenage, une explo au scialet TA28 où nous nous essoufflons, au risque de nous transformer en entreprise de travaux publics ! Je remercie tous ceux qui « alimentent » de leurs écrits cette « incontournable » gazette !

Jean Philippe Grandcolas.

Le compte-rendu des sorties

7 au 10 août 2002

Gouffre des Partages – Pierre-Saint-Martin

Explo d’Olivier, Odile, Nicolas, Pierre-Jean, Gilles et Steph.

Mercredi 7 août :

Lever vers 8H, arrivée de Pierre-Jean vers 9H30 pour entrer finalement dans le trou vers midi. Beau temps, mais les nuages montent doucement : « on va s’enterrer alors qu’il va faire grand beau pendant deux jours ! » s’exclame Odile qui s’inquiète d’ailleurs du stress des fibres de son baudrier face aux U.V….. Descente tranquille dans les puits qui ont, comme chaque année, changés de configuration, mais sont bien plus glacés. On trouve de la neige plus bas que l’étroiture de –200 et la trémie a disparu sous un gros névé… à surveiller… Descente – visite commentée pour 3 néophytes du 413 jusqu’au 1er bivouac, où on arrive vers 19H15. Dodo vers 23H au sein d’un orchestre ronflant…

Jeudi 8 août :

Lever 7 H. Objectif extrême amont de « Retour vers le Futur » et l’affluent en amont de « A l’Est d’Eden » découvert par l’équipe précédente. Aucun d’entre nous ne connaît ce magnifique affluent de Z donc on cherche un peu dans la salle « Patachou » puis à l’aide de notre micro-topo, on découvre que le départ se situe plus en aval ; « en fait, c’est tout près du bivouac… ». Petite bouffe au début de « Au Nom de la Rose », puis sans avoir réussi à décider qui fait quoi, on va tous à l’escalade au bout de l’amont : remontée d’un petit affluent ventilé et étroit en rive gauche, environ 50 m avant l’arrivée au puits, avis aux contorsionnistes ! Gilles grimpe l’escalade entamée par Alex précédemment, vite rejoint par Steph avec un peu de matos. On ne sait pas trop par où passer, car il nous faudrait des pitons et pour aller chercher la dernière sangle d’Alex, il faut un peu engager le pâté et avoir quelques cm en plus. Finalement, les 4 autres (Olivier, Odile, Pierre-Jean et Nico), après s’être bien caillés, retourneront repérer l’affluent de l’équipe précédente et l’escalade se résume par un planté de spit pour traverser un puits plus bas, moins engagé, où l’on découvre blasés, une sangle d’Alex laissée grâce à une petite escalade depuis le bas. On redescend tout en bas et on observe en balançant des coups de phare à droite à gauche. Deux possibilités sont à envisager (dans tous les cas, il faut au moins plein de pitons, voire un perfo mais avec juste une trousse à spit, bon courage !). La première est de poursuivre l’escalade d’Alex avec une traversée méandriforme d’une dizaine de mètres au-dessus du puits ; la seconde est de grimper vers l’endroit d’où vient la flotte depuis le premier palier jusqu’à une lucarne aperçue une quinzaine de mètres plus haut, juste à droite d’où vient le pipi. Artif arrosée sans doute… bon courage. On retrouve ensuite le reste de l’équipe au terminus topo dans l’affluent, où Odile refuse l’étroitesse d’un méandre à l’idée des énormes galeries qu’il y a plus en aval. Arrivée au bout de ce méandre (Gilles, Pierre-Jean et Steph), une petite désescalade nous permet d’atterrir à la base d’un gros puits remontant d’où partent plusieurs départs qui communiquent avec d’autres puits parallèles par le biais d’escalades un peu chaotiques. On découvre une petite galerie concrétionnée sans plus d’intérêt et plusieurs lucarnes seraient à revoir. En dessous du méandre d’arrivée, une cheminée permet d’accéder à une partie intéressante de puits qu’il faudrait sans doute équiper. Bilan : entre 50 et 100 mètres de première, arrivée sur une zone plutôt verticale et pas vraiment ventilée. Retour au bivouac dans la soirée avec en apéro un mi-choco… « on avait rien mangé d’aussi bon depuis 2 jours ».

Vendredi 9 août :

Lever 8H. Objectif : repérage + topo des affluents de « Chérie, j’ai rétréci les gosses » jusqu’au laminoir du « Silence des Agneaux ». La préparation est longue puis la descente se fait facilement surtout à la vue du nouveau Germinal qui nous semble désormais qu’un détail. A la suite de la salle P. Roy, Odile, Olivier, Nico et Pierre-Jean suivent l’itinéraire habituel en rive gauche pendant que Gilles et Steph suivent la paroi en rive droite. Après une légère désob, dans un petit méandre, on atterrit quelques dizaines de mètres plus loin sur un plus gros volume avec des puits remontants. On remonte ensuite le méandre qui devient bien plus haut pour finalement se terminer une centaine de mètres plus loin sur un siphon d’où provient un ruisseau assez conséquent. A revoir à l’étiage. On rejoint rapidement les autres dans « les Rivières Pourpres » qui nous attendent, gelés et sans bouffe depuis déjà ¾ H. Grosse bouffe puis on découvre au moment de déchauler, qu’on a juste une toute petite bite à carbure normalement en secours ! ! Les objectifs sont donc revus, on se répartit les quelques cailloux puis les 2 équipes repartent pour leur boulot en cours. Olivier tente une escalade dans un puits bien ventilé, mais manque de matos et surtout de temps, pendant que Gilles et Steph remontent la rive droite jusqu’à leur affluent repéré plus tôt. Au passage, début d’escalade dans un gros puits remontant (marqué au pied par un cairn), puis dans une partie chaotique où la galerie remonte sur une quarantaine de mètres (sans +). Par manque de carbure, on ne peut que positionner le départ de l’affluent (point 223-124, environ 200 m en aval de « 4 garçons dans le vent ») grâce à 4 visées… « c’est super la topo avec juste un double déca dans de si gros volumes ! ». Retour donc en fin d’après-midi, déçus de ne pas avoir plus de temps à cause de nos étourderies. Au passage, on remarque que tous les affluents crachent bien et que vers minuit le pipi à côté du bivouac devient bien plus gros… « Peut-être qu’il y a un grand soleil la journée qui fait beaucoup fondre les névés ? ? », pourtant la rivière ne semble pas vraiment augmenter… « ça doit alors être la couche de nuages qui s’arrête au niveau de la station ». Tout le monde semble d’accord avec cette hypothèse puis on se couche avec un réveil prévu à 4H du mat pour passer avant l’orage prévu et descendre à l’AG de l’ARSIP.

Samedi 10 août :

Au bruit du pipi à côté du bivouac, on repousse le réveil à 6H. On se prépare doucement puis on décolle à 9H15 ! L’inertie de groupe est toujours présente. On remarque au passage que l’eau a monté d’une vingtaine de centimètres au niveau du canot, puis arrive le fameux ramping. On se gauge bien les avant-bras et l’eau nous semble vraiment froide. Heureusement qu’on a mis les pontos ! Récupération au niveau de la cascade d’un foie de morue périmé depuis 2 ans. Gilles et Steph partent devant dans les puits puis on découvre qu’à partir du P50, ça arrose beaucoup. Y’a presque des ruisseaux au niveau de l’étroiture et tout semble vraiment craignos à cause de la glace qui fond et des cailloux. Attention à un énorme bloc sur la paroi opposée au névé au bas du P50 (en équilibre et estimé à une centaine de kg). Récupération de la pelle U.S. plantée dans la glace vers –50 et sortie dans la crasse grêlante en fin d’après-midi. On comprend alors qu’il n’a pas fait grand beau, mais plut pendant 3 jours et qu’on a juste pris le bon créneau pour passer le ramping, on a eu chaud !

Compte-rendu de Stéphane Emmer -

relecture par Olivier Venaut - frappe par J.P.G.

Vendredi 5 décembre 2002

Belmont-d’Azergues – Rhône

Assemblée Générale du CDS 69. Organisation : Vulcains.

Part. Tritons : Fabien Darne - Jean Philippe Grandcolas - Bertrand Houdeau - Guy Lamure - Claude Schaan.

Samedi 14 et dimanche 15 décembre 2002

Hostiaz - Ain

Le samedi, arrivée échelonnée en fin de matinée ou après-midi à Hostiaz. Après la pause dînatoire, 3 équipes se forment :

1/ Equipe via ferrata : Laurence TanguilleLaurianne – Greg – Guy L – Bip-Bip – JPG.

2/ Equipe spéléo à la grotte « Sous les Sangles » : Claude – Guy J. – Christian – Fabien – Pauline – Margot – MathideAnoukMatéo.

3/ Equipe rando familiale : les Flon-Gangloff – les Gailhard – Brigitte et enfants.

Arrivée en soirée et séparément des 2 Bertrand.

Spéléologie d'initiation

pour la toute jeune génération de Tritons.

Grotte Sous les Sangles - commune de La Burbanche – Ain.

Participants : Christian, Guy, Margot, Mathilde, Pauline JACQUEMET, Anouk, Matéo, Fabien DARNE + un petit inconnu : C. SCHAAN.

Fastidieuse grimpette jusqu'à la grotte pour les rares adultes, heureusement que les enfants étaient là pour les aider. Anouk et Matéo en vieux routards de la spéléologie, boudèrent cette cavité réservée aux spéléos ne pratiquant qu'occasionnellement la spéléo. Les très jeunes spéléologues ont été impressionnés par les racines pendant au plafond dans l'entrée de la grotte. Une chauve-souris qui avait pris ses quartiers d'hiver renforça leur angoisse qui s'estompa rapidement avec la progression. Là où certaines trottaient allègrement, on put en voir d’autres se traîner pitoyablement sur les genoux. La promenade se déroula dans la bonne humeur, quelques chouinements de C.J. pour se faire remarquer ne parvinrent pas à nous détourner de notre visite jusqu'au Boulevarve. Un souffle puissant nous croisa dans la galerie et nous pensâmes qu'il s'agissait de Fabien qui ressortait. Le retour s'effectua sans encombre et la descente de nuit fut une joyeuse glissade sur les fesses jusqu'au bas de l'éboulis. T.P.S.T. : environ 2H00.

Impression : la spéléo c'est super mais bon dieu pourquoi les casques et les calbombes ne sont pas adaptés aux têtes infantiles ?

Compte-rendu de Claude Schaan.

Assemblée Générale du Clan des Tritons en matinée.

Présents : Fabien DARNE, Jean-Philippe GRANDCOLAS, Christian et Guy JACQUEMET, Laurence et Hélène TANGUILLE, Brigitte BUSSIERE, Bertrand HOUDEAU, Guy LAMURE, Odile PENOT, Olivier VENAUT, Thierry FLON, Bertrand HAMM, Claude SCHAAN, Joël GAILHARD, Alexandre PONT, Pierre-Jean BOREL, Maurice CHAZALET, Gérard, Martine et Hugo KALLIATAKIS, Yves BOUCHET, Grégory GUILLAUME, Laurianne FALZON (Césame).

(CR communiqué aux membres Tritons et sur site Tritons).

Maurice Chazalet est allé faire la via ferrata.

L’après-midi, nettoyage des cordes de la Vache Enragée au lac des Hôpitaux : Olivier - Alex - Claude - Guy L. - Guy J. - J.P.G. - Bip-Bip - Bébert.

Nettoyage du gîte pour tous les autres.

Remarques concernant la « bouffe » :

-          les saucissons du Bertrand ne sont pas assez secs !

-          12 litres de pinard suffisent ! à 30 litres, il en reste et certains vomissent !

Rétrospective des Assemblées Générales Tritons depuis 1982

Date

Lieu

Nombre Tritons

16/06/1982

Caluire

12 Tritons

16/12/1983

Ste-Foy-les Lyon

13 Tritons

30/11/1984

Ste-Foy-les Lyon

14 Tritons

1/12/1985

CDS Rhône - Lyon

14 Tritons

26/11/1986

Ste-Foy-les Lyon

13 Tritons

28/11/1987

CDS Rhône - Lyon

14 Tritons

7/12/1988

Ste-Foy-les Lyon

16 Tritons

13/12/1989

CDS Rhône - Lyon

12 Tritons

12/12/1990

Ste-Foy-les Lyon

13 Tritons

7/12/1991

CDS Rhône - Lyon

16 Tritons

4/12/1992

CDS Rhône - Lyon

16 Tritons

10/12/1993

CDS Rhône - Lyon

13 Tritons

2/12/1994

CDS Rhône - Lyon

13 Tritons

2/12/1995

Vallon-Pont-d’Arc - Ardèche

16 Tritons

7/12/1996

Saint-Pierre-de-Chartreuse - Isère

15 Tritons

6/12/1997

Les Planches-près-Arbois - Jura

18 Tritons

5/12/1998

Romeyer - Drôme

15 Tritons

5/12/1999

Saint-François-de-Sales - Savoie

20 Tritons

10/12/2000

Vassieux-en-Vercors - Drôme

16 Tritons

2/12/2001

Autrans - Isère

16 Tritons

15/12/2002

Hostiaz - Ain

23 Tritons

Samedi 21 décembre 2002

Scialet TA28 – Corrençon - Isère

Part. : Morgan Méjean (en initiation) - Laurianne (Césame) - Christophe Tscherter - Fabien Darne - Guy Lamure - Jean Philippe Grandcolas.

Entrée vers 11H30 – sortie échelonnée : 17H – 17H30 – 18H.

Objectif : éclaircir certains points obscurs avec des moyens percutants et détonants.

Au départ, seuls Fab et Morgan étaient prévus ! puis l’info circulant fit le reste. Au Clos de la Balme, apparemment c’est l’ouverture de la station, même si il n’y a pas de neige au-dessous de 1400 m ! pour nous, cela nous autorise moyennant 3 euros de monter en télésiège et finir sans trop transpirer (tant pis pour les gros !) jusqu’au TA28.

Les objectifs de la journée étaient de poursuivre l’escalade et d’élargir un passage en hauteur dans le méandre terminal. La Ryobi ratatouille, nous réussissons à faire 2 trous, Guy passe et parcourt quelques mètres en hauteur jusqu’à un nouveau pincement. A priori ce méandre ne change pas trop de direction et est la partie supérieure du méandre terminal. Basta de ce côté, vu les « ratés » du Ryobi, nous n’attaquerons rien d’autre aujourd’hui. D’ailleurs, la question se pose de poursuivre un éventuel chantier dans le fond du méandre ! Une vingtaine de mètres à « tailler » pour éviter de passer couché en fond de méandre. Remontée échelonnée. T.P.S.T. : 5H30 – 6H.

Compte-rendu de Jean Philippe Grandcolas.

TA 28

Samedi 21 Décembre, Patou, Atchoum, Cochonou, Chéfou, Jeno et moi partîmes tous six sur un immense massif nommé Vercors. Arrivés sur le site nous garâmes notre charrette et s’en allèrent, grâce à la technologie humanoïde développée, par le télésiège, je voyais défiler sous mes pieds avec joie tout le trajet qu’on s’est pas tapé à pied, bref la joie complète !! Le TA 28, nous voilà donc sur place, Cochonou posa son gros sac de 100L avec soulagement et dit à Jeno et moi… « Vous voyez c’sac les jeunes !!! Ben quand vous serez grand vous aurez le même !! » et il finit sa réplique par un magnifique et somptueux rot qui, à mon avis, on pourra faire que quand on sera grand…. On commença à manger en surface et c’est là où Chéfou aborda d’une manière assez rude des propos sexistes abusés, bref il pensait que les femmes n’étaient bonnes qu’à la cuisine….pauvre madame chéfou… Finis de manger. Tous dans le trou…P15 fastoche ! attention méandre moins fastoche…j’ai pu constater une roche bien trop abrasive à mon goût….P26 fastoche… toujours du méandre, toujours moins fastoche…P15, R5……… Et Paf arrivé en bas… Puits d’ la douche. On pouvait distinguer un bout de nouille qui partait 5, 6 mètres plus haut et un autre passage chiatife. Cochonou, Jeno et moi empruntèrent  ce bout de nouille pour arriver ensuite près d’un puits que l’on traversa pour se trouver devant une escalade  de 3 mètres environ. C’est Cochonou qui s’y mit…….Pendant ce temps dans le passage chiatif, Patou, Chéfou et Atchoum faisaient des choses bizarres avec un truc bizarre que j’avais entendu, j’crois que ça remplace le bon vieux marteau burin façon technologie humanoïde développée. Au bout d’un certain temps, nous entendîmes une voix qui nous cria : « ON FAIT PETER !!!!!!!!!!!!! VOUS ÊTES PRET ????????? » et on répondit : « ben ouais !!! » Et voilà c’était le premier boom de ma première explo que j’entendis. De notre côté, Cochonou manipulait toujours son gros tas de pus avec aisance…. « L’escalade en artif c’est chiant même qu’il y a plein de truc à transporter !!!! » Jeno l’assurait tandis que moi j’me les pelais…. Le gaz de l’explosion remontait vers nous ce qui inquiétait un poil le Cochonou, en plus que l’escalade menait à un puits remontant. Après on se retrouva tous dans le puits de la douche où une bonne soupe royco nous attendait (bon sous terre, dégueu à la surface). Et devinez qui s’est collé au réchaud ???!!! Et ben c’est chéfou !!!! Ils nous ont parlé de leur désob et y parait k’y a du gros chantier !!! Après tout, on est remonté…..et là pour moi, c’était le pire, je crois que sans Cochonou et Atchoum je serais encore au fond de ce trou chiatif aux parois abrasives !!! Merci à vous….copains ! Et ça y est c’est finit tout ça, j’ai sorti mon bout de nez et on est tous rentré, et on a couru, couru, couru, couru dans la neige pour enfin arriver dans nos charrettes à technologie humanoïde développée qui nous permettent d’avoir chaud tout de suite…

En conclusion j’vais vous donner ma définition perso du spéléologue : Personne « normalement constituée » qui adore se mettre de plein gré dans des conditions assez rudes pour une satisfaction personnelle ou voire même collective, il creuse pour suivre un cour d’eau. A côté de ça le spéléologue est souvent quelqu’un d’honnête « ce qui est extrêmement rare de nos jours », il peut être scientifique, bourrin « OUAIS CA PASSE !!!!!!!!! » Il peut être un tas de truc…et en plus il boit, il fume et il rigole souvent parce que quelqu’un fait le cochon…comme Cochonou !!! En bref le spéléologue peut être jeune con (même à 50 ans !!), il peut même déduire des choses grâce à la forme d’une grotte, il est même souvent prof, et il est souvent très beau à 20 ans pour prendre une cinquantaine de kilos à 40 ans….voilà un spéléo c’est comme un gros ours qui peut faire très peur et en même temps qui peut être très, très câlin…

Compte-rendu de Laurianne Falzon.

Sortie à Corrençon : sortie dans le TA28.

Fabien vient me chercher devant chez moi vers 7 h 45 pour ensuite rejoindre l’A43. Guy et Jean-Phi nous attendent patiemment dans la voiture de Christophe, juste après le péage. Nous allons en direction de Grenoble pour rejoindre la charmante ville de Corrençon. Durant le voyage, Fabien nous fait un petit cours sur le gouffre Berger. Nous avons vite fait de parcourir les superbes épingles à cheveux qui bordent la montagne pour arriver au pied de la station (mais où est passé la neige ? !). Nous débarquons le matos, les kits, la bouffe (eh oui ! faut bien manger de temps en temps !). Nous enfilons sous combinaisons, bottes et chaussures, nous endossons nos sacs à dos après avoir vérifié que les lampes à carbure soient pleines. Direction : le télésiège (coup de bol, il marche). Les quelques minutes de télésiège nous permettent d’admirer le paysage. Nous descendons et continuons un peu sur de la neige damée pour ensuite nous enfoncer dans un endroit boisé. Nous continuons de monter pour arriver à l’entrée d’un puits. Nous nous changeons, installons notre matos, partageons les kits et nous mangeons un peu avant de descendre. Jean-Phi est le premier à descendre et ensuite, nous le suivons. Un premier puits, un second avec des fracs et des déviations suivi de méandres et de passage à corde à nœuds qui débouchent dans une petite salle dans laquelle nous nous séparons en deux équipes : Jean-Phi, Christophe et Guy d’un côté et Fabien, Laurianne et moi de l’autre. Nous repartons vers une grande salle : descente et remontée obligatoire avec fracs et tout le tralala. Nous nous stabilisons sur un petit endroit et nous sortons perfo et amarrages et j’assure Fabien qui commence à creuser ses petits trous. Tout cela suivi d’une formidable détonation et d’odeurs de gaz (bizarre, un courant ascendant ? !). Une fois arrivé en haut de son perchoir, Fabien nous fait signe à Laurianne et moi-même que l’on commence à rejoindre les autres. S’ensuit alors une descente puis une remontée. Christophe nous rejoint et nous faisons de même avec le reste du groupe. Guy est déjà parti. Un petit carré de chocolat (miam !) et me voilà reparti avec Jean-Phi à travers roches et étroitures. Les passages à corde à nœuds sont plus difficiles en remontant et Jean-Phi m’assure que c’est une question « d’enchaînements » (dur, dur quand ont est débutant !). Les montées se suivent et j’essaie de garder mon souffle . Jean-Phi me propose de prendre mon kit pour remonter les puits (merci, je me sens plus leste !) et j’aperçois devant moi des stalactites de glaces (tiens, j’avais pas vu ça en descendant ? !). Me voilà en haut du dernier puits et Jean-Phi me donne un dernier coup de main pour sortir du puits (toujours là au bon moment). Nous nous changeons et repartons dans la neige, les frontales sur la tête en direction des véhicules.

Compte-rendu de Morgan Mejean.

Pendant que l'équipe des Vieusses (?) marteauburine, l'équipe des Djeun's (?) va poursuivre l'escalade au-dessus du puits des Douches. Je m'élève avec l'aisance qui me caractérise, assuré par Morgan et soutenu moralement par Laurianne et quelques goujons... Au bout de 5 m d'escalade, je sors sur une margelle, point de départ d'une nouvelle escalade... C'est déprimant. Manifestement, on se dirige vers la surface et ça va en s'amenuisant, sans vraiment de courant d'air. La suite n'est sans doute pas là... Christophe, monté au début de la traversée, vien filer un coup d'oeil à la manoeuvre des Djeun's pour que tout se passe bien. Retour à la base du Puits de la Douche, où nous prenons enfin notre collation. Ma boîte de maïs laissée l'année dernière me tend ses petits bras même si elle a fait un drôle de bruit tout à l'heure quand Christophe s'est assis dessus (pschitttt !). Il ne manque plus que la mayo. On l'ouvre, elle sent des pieds, bizarre... Christophe sent et dit qu'il n'en veut pas, Jean-Phi, qui n'a pas quitté ses gants et mange avec les doigts, s'en prend une belle bouchée et trouve que ce maïs n'a vraiment pas de goût ! J'en prends donc à mon tour, étonné qu'un truc qui pue autant n'ait pas de goût. Beuark ! C'est pourri, tourné, moisi, dégueu ! Bravo Jean-Phi pour la finesse de ton jugement gastronomique à -100 m ! Quant à moi, j'arrête le maïs... !

Compte-rendu de Fabien Darne.

Lundi 30 décembre 2002

Grotte des Scouts - Gorges de la Bourne - Isère

Participants : Alex, Anouk, Matéo et Fabien.

Le matin chez Alex, visionnage de films éducatifs (la revanche d'une blonde...) par Anouk et Matéo pendant que les papas (?) préparent le dossier de présentation de l'Expé à Cuba en 2004.

Après quelques pizzas rapidement avalées, direction les gorges de la Bourne, sur les traces de nos illustres prédecesseurs du Clan de la Verna Duhoo et Gindre. C'est une véritable enquête historique qui se présente à nous ! Les indications très limitées nous suffisent cependant à retrouver ladite "Grotte des Scouts", rive droite de la Bourne à mi-chemin entre les ponts de Valchevrière et de Goule Noire, pas loin de grotte Roche. Cette cavité est fermée par un muret remarquablement construit mais qui ne semble pas très vieux, au pied de falaises d'artif. Elle est fréquentée et se présente sous la forme d'un conduit unique de 3 par 3 m à 1x1 m. Creusée à la faveur d'une fracture elle est en grande partie comblée par un remplissage argilo-sableux et, bien que les formes de dissolution ne sont pas très visibles, semble être une ancienne conduite noyée (résurgence de trop-plein ?). La désobstruction indiquée au fond par nos prédécesseurs de 1953 n'est pas raisonnablement envisageable, c'est un boyau entièrement comblé et sans la moindre de trace de suite ou de courant d'air. Bien sûr, cette galerie continue, mais sur combien de dizaines voire de centaines de mètres est-elle comblée ?? Ce qui est sûr c'est que cette cavité est connue depuis "toujours" et a pu même servir de bergerie (chèvres sans doute) comme d'autres cavités de ce bord de falaise. Les spéléos de la Verna l'ont baptisé Grotte des Scouts, sans doute par ignorance des toponymes locaux, il serait bon de vérifier grâce aux coordonnées qui semblent à peu près correctes s'il n'y a pas une cavité correspondante dans l'inventaire du Vercors. Retour par Expé à Pont en Royans pour récupérer des bouquins ATLK puis à Vinay, chez Hélène et Pierre-Jean pour récupérer huîtres et cidre. Retour à Noyarey vers 19h et à Saint Pierre vers 20h.

Compte-rendu de Fabien Darne.

Compléments d’Alex Pont :

- Coordonnées : 848.6 - 312,8 (juste) Z : Pont de Goule noire + 25 mètres.

- Dénivelé de la grotte : +25 m.

- Pointé sur carte IGN.

Samedi 18 janvier 2003

Exsurgence des Grandes raies – La Burbanche - Ain

Participants : L. Cadillhac - C. Schaan.

RDV à 12H30 vers le péage de l'A42 puis direction la grotte. Vers 14h00 nous sommes à pied d'oeuvre avec le grand pied de biche acheté du matin. Pendant environ 2h00, sous la menace de la roche friable nous avons extrait des rochers jusqu'au dégagement du passage entrevu précédemment. Derrière c'est un joint de strate qui se rétrécit rapidement sans suite . Nous n'avons pas pu savoir d'où arrivait l'eau, cela reste assez inexplicable comme fonctionnement (et pourtant il y avait un spécialiste). T.P.D.E. ( temps passé dans l'entrée ) : 2H00. Visite aux entrées de la grotte de La Burbanche et de La Falconette pour faire connaître à Laurent. Retour sur Lyon vers 17h45

Compte-rendu de Claude Schaan.

Samedi 18 janvier 2003

Cuves de Sassenage - Isère

Participants  (dans le désordre) :

Thierry Flon, Yann Guenolé (S.C. Sapeurs-Pompiers de Chatou - 78), Catherine Martin pour l’équipe de parisiens.

Didier Desfêtes et David Meunier pour l’équipe Saône et Loire et Doubs (S.C. Louhans – 71).

Morgan Méjean pour l’équipe de jeunes.

Hélène Tanguille et Joël Gaillard pour l’équipe grenobloise.

Christophe Tscherter pour l’équipe de Haute-Loire.

Guy Lamure, Bertrand Houdeau et Brigitte Bussière pour l’équipe lyonnaise.

Voilà, l’équipe est au complet…

Départ à 7H30 de Saint Pierre, et RDV donné à 9H00 au café à Sassenage avec le reste de l’équipe. Tout le monde est à l’heure, le temps de prendre un petit café, de récupérer les clés auprès d’Hervé Séraphin, de découvrir qu’une autre équipe de 7 personnes est programmée pour cette belle journée d’hiver (des estrangers du 77), de s’équiper et nous voilà devant l’entrée des Cuves. On désigne trois guides dont un chef qui sera Thierry, Guy et Bertrand complétant l’équipe de « guides ».  Rentrée sous terre à 10H15. Cela commence mal quand le chef prend la direction opposée à l’entrée des cuves avec son sac sur le dos – on lui montre où est la porte d’entrée ! et ce n’est que le début …cela permet de détendre l’atmosphère (qui n’était pas tendue mais la plupart des participants ne connaissaient pas cette cavité). On ouvre la porte et la refermons derrière nous (consigne donnée par H.Séraphin). Visite de la partie aménagée – mais que viennent voir des milliers de visiteurs dans ces cuves… ? car cette zone n’a rien d’attrayant, ce n’est qu’une petite balade souterraine. Arrivée à la fin de la zone aménagée : on enjambe les barrières, et c’est parti pour l’inconnu…On s’aperçoit alors que les gens du 77, rentrés juste avant nous, sont partis dans la mauvaise direction, ou plutôt dans la partie Ouest – est-ce un choix ou une erreur d’aiguillage ? C’est pas grave, nous, on a des guides. Et on enchaîne, passages dans des blocs, ressauts, passages dans des zones fossiles et actives, puits remontants et descendants, petit passage-clé dans une zone d’éboulis, la Rivière Benjamin superbe avec de belles marmites de géants, des conduites forcées, passage sur un câble au-dessus d’un plan d’eau, et puis la chatière Maho et la salle du Thermomètre. Cette chatière ensablée est vraiment superbe, avec en sortie sur la salle du Thermomètre, un plafond étonnant. Malgré nos guides un peu « douteux », nous n’avons pas trop cherché les passages clés, même si la topo a été sortie assez souvent car les souvenirs étaient parfois très très vagues. Cette salle, au sol de sable, sera notre salle à manger, et le terminus pour 7 membres du groupe. Catherine, Thierry, Didier, Guy et David décident de continuer pour aller jusqu’à la salle Carrel ; Les autres rentrent tranquillement, avec l’objectif pour Yann de faire quelques photos dans les zones actives principalement. Le retour se passe sans problème, excepté pour Christophe qui sortira avec un genou abîmé après un mauvais mouvement, et quelques erreurs de parcours notamment sur la fin dans les grandes galeries chaotiques (avant la zone touristique). Un superbe parcours, très diversifié, avec des passages dans l’actif vraiment très beaux. Cette première équipe sortira vers 18H45. (on retrouvera à l’entrée deux membres de l’équipe 77 dont Jean-Pierre Holvoet ; le monsieur Statuts de la FFS). Le temps de se déshabiller et nous courons au café pour aller boire un coup (offert par Hélène puisque c’est son ANNIVERSAIRE). Retour à Saint Pierre vers 21H00.

La 2ème équipe sortira à 22H15 et sera de retour à Saint Pierre vers 24H00.

TPST : 8H30 pour la 1ère équipe et 12H00 pour la seconde.

Compte-rendu de Brigitte Bussière.

 

Brigitte à la sortie de la chatière Maho aux Cuves de Sassenage – cliché : Thierry Flon.

Compte rendu sortie Sassenage

Tout commença par un petit matin brumeux après une nuit sonore au logis de Dam Brigitte et Messire Jean-Philippe sans oublier leurs adorables descendances Louise et Tim.

Rendez-vous à l’auberge du « Poney Fringant » (en fait, je ne me rappelle plus du nom) 9h00, mais là, la mouche dans le lait, l’abreuvoir est fermé, qu’à cela ne tienne nous nous rabattons sur l’autre estaminet du village, relooké année 60 en attendant que Brigitte se rende chez le maître des clés, afin d’obtenir notre sésame pour Sassenage. Au revoir donc, à notre affable liquoriste qui nous proposa étant donné le froid extérieur de nous changer (surtout les filles) dans l’arrière de son échoppe (courtois non ?). Nenni nous sommes des purs des durs, nous enfilâmes nos tenues cavernicoles en contre bas de l’antre tant convoitée. Brigitte qui détenait le secret de l’ouverture (une clé) nous fit tous pénétrer dans ce qui allait nous servir de terrain de jeu pendant prés de 12h00. En effet succession de petites et grandes galeries accidentées, méandre étroit, ramping, ressauts, enfin tout ce qu’il faut à part de grands puits, mais après un léger hivernage point trop n’en faut. Tout de même un P15 équipé d’une échelle métallique, amusante (ce fut une première pour moi), mais épuisante (je ne sais pas si j’aurai été spéléo en 1930). A la sortie d’un petit méandre, nous accédons au pont de singe en câble d’acier (pas très exotique) afin de traverser un magnifique réservoir d’eau pure et cristalline au reflet aigue-marine, on en plongerait. Re galeries, soudain en débouchant de l’une d’elle, une impression de déjà vu : les mines de la Moria, juste en face trois galeries similaires partent dans différentes directions, que faire, laquelle nous emmènera au terme de notre expédition, heureusement nous avons trois Gandalf pour nous indiquer le chemin des Profondeurs. Pas d’apparition de gobelins ou autres trolls des cavernes, si ce n’est un inoffensif petit groupe de spéléo de la Seine et Marne, de surcroît perdu. Dans ce labyrinthe de galeries, un petit passage sous la roche dans le sable, position allongée sur le ventre tel le gollum, nous débouchons sur la plage, lieu éminemment attendu puisqu’il fut choisi comme salle de ripaille et libation (enfin dans le meilleur des cas, raviolis et isostar, sans oublier le chocolat). C’est aussi là que Brigitte décide de tester sa zigounenette, victoire elle a put se soulager à la garçonne, si ce n’est une ombre à un endroit précis de sa combi, qui nous fait supposer qu’il faut tout de même une certaine expérience pour singer le mâle dans un de ses exercices préférés. (Ce n’est pas  aujourd’hui que l’on va concourir à qui marque le mur le plus haut).

Après d’émouvants adieux nous nous scindons en 2 groupes, celui qui s’en retourne, et celui qui continue coûte que coûte au péril de leurs vies. Quatre téméraires se proposent pour le fond, comme je ne suis pas du genre à laissé 4 apollons s’égarer en milieu inhospitalier, je me résous à les accompagner. (Enfin ils acceptent gentiment de m’emmener). Je les escorte donc dans la partie la plus active du réseau, succession de marmites, petites cascades, (douche aussi) , superbe partie, vraiment féerique, toujours en autre grâce à la pureté de l’eau. Petit passage délicat au ras du sol, le casque lui ne passe pas mais je réussis à faire passer mon 95C (cf photo dans les toilette de JP), quant à Thierry il nous la joue imposante carrure incompressible, il passe donc acrobatiquement (enfin en vrac ) par au-dessus. Enfin apparition de la salle Carrel, but de notre épopée. Bien sûr, il reste le retour, toujours plus rapide mais aussi plus éreintant que l’aller. Ultime récompense de nos efforts, Thierry découvre caché dans la roche un petit interrupteur, en fouine fureteuse (ou en furet fouineur) qu’il est, il ne peut s’empêcher d’appuyer dessus pour en connaître les effets, il nous a donc fait une visite guidée et éclairée (enfin que par les ampoules) de la partie touristique du site. Après avoir chercher comment retomber dans l'obscurité naturelle des lieux, nous supputâmes qu’il s’agissait d’une minuterie (on espère). Voilà la vraie récompense fut la sortie sous la pleine lune (ou presque), voilant le chemin d’accès d’une lumière surnaturelle, sublime descente sans lampe ; j'allais oublier la cerise sur le gâteau, l’assiette de charcuterie chez Jean-Philippe. Merci.

Compte-rendu de Catherine Martin.

Compte rendu des Cuves de Sassenage

Samedi 18 janvier 2003

Equipe du fond : Didier, Thierry, David, Guy, Catherine.

C’est à l’heure prévue que nous retrouvons tritons et tritonnes au café du théâtre. Nous nous apercevons que le groupe de parisiens prévu pour le 19 sont là, le gérant des visites décide d’envoyer les 2 groupes le même jour. Après les préparatifs de départ, nous nous retrouvons à 10h30 près à entrer sous terre . Nous déposons nos affaires perso juste après la grille. Nous nous apercevons que les parisiens partis devant nous, se sont déjà trompés d’itinéraire. La partie touristique est visitée en quelques minutes, puis nous nous retrouvons dans les grandes galeries. Nous laissons sur notre droite l’arrivée de la rivière du Berger qui est de loin la principale arrivée d’eau de la cavité. C’est un peu plus loin que commencent les montagnes russes, les montées et descentes successives ralentissent la progression. Après la chatière verticale, nous arrivons dans les rivières des Benjamins. C’est à partir de là que la beauté de la cavité prend toute sa dimension. La stratification ainsi que les milliers de chailles sont de toute beauté. Après la chatière Maho, nous décidons de manger. C’est à cet endroit que les groupes se séparent, seul 5 d’entre nous décident d’aller à la salle Carrel. Dommage pour les autres, le plus beau est au fond. L’équipe ainsi allégée progresse bien plus vite et après quelques recherches de passages, nous arrivons dans la zone des cascades et des marmites de géants (magnifique !), puis c’est enfin la salle Carrel après 6h45 de progression. Une brève collation est nous voilà repartis. Quelques erreurs de parcours viennent agrémenter le retour dont une due à notre obstination à ne pas vouloir suivre le scotchline qui est devant notre nez (les personnes concernées se rappelleront sûrement de quel sotch, je veux parler). Enfin, nous arrivons dans la zone touristique, où Thierry eu la bonne idée appuyer sur l’interrupteur. C’est à ce moment là que toute la grotte s’est illuminée. Cela nous a permis de finir à « l’électricité ». A 22h30, nous sortons des Cuves après 12h00 passer sous terre, nous retrouvons Bertrand au parking. Vers 23h00, nous nous quittons, les Louhannais pour Grenoble et chez JPG pour les autres….

Compte-rendu de Didier Desfetes (S.C. Louhans – 71).

Vous trouverez des photos de cette sortie sur le site Tritons.

Samedi 1er et dimanche 2 février 2003

Formation secours Ardèche

Part. Tritons : Morgan Méjean – Bertrand Hamm – Bertrand Houdeau – Fabien Darne.

Le samedi, ateliers dans le défilé de Ruoms.

Le dimanche, exercice dans les Deux-Avens- Vallon-Pont-d’Arc.

Samedi : Entraînement sur les falaises du défilé de Ruoms : tyrolienne, balancier, décrochement, portage.

Dodo au gîte des Mûriers à Pradons.

Dimanche : installation de 5 ateliers, en équipes, aux Deux Avens : tyroliennes, balanciers, balancier guidé et plan incliné le matin, et passage de la civière sur les ateliers l'après-midi.

"Debriefing" le soir aux voitures.

D’après un mél de Fred Chambat –Vulcains.

Pour info, les photos de Christian Drevet prises lors de la formation aux techniques secours du SSF 69 sont en ligne sur le site du CDS http://cds69.free.fr.

Samedi 8 février 2003

Exsurgence des Grandes Raies – La Burbanche - Ain

Part. : Bertrand HoudeauClaude Schaan.

RDV samedi à 12H30 chez Claude puis départ à 13H00 après avoir fait l'inventaire du matériel  : burins, masse, etc ( et surtout bières pour les désobstructeurs ). Arrivée à 14H00 , le tapis neigeux est plus épais que la fois précédente mais nous réussissons à aller jusqu'à l'aire de stationnement du lac. Le soleil brille ce qui nous vaut une bonne douche sous les frondaisons. D'un pas altier (Claude tire la patte) nous suivons le sentier et grimpons le long du lit du torrent jusqu'à cette ouverture béante objet de tous nos efforts et de nos  espoirs. Il est 14H20 très précisément (vous remarquerez que j'ai déjà meublé 7 lignes de compte-rendu pour rien). Brève reconnaissance et repérage d'après la direction indiquée par Guy mais rien de bien concluant , alors Bertrand décide de vouloir "y voir plus clair". A tour de rôle , nous cassons, faisons chuter moults rochers , tractons vers l'extérieur avec la corde d'énormes blocs. La vallée résonne du fracas des rochers que nous jetons avec frénésie dans le lit du torrent. Au bout d'1H30 à 2H00 d'efforts, c'est un boulevard jusqu'à un rétrécissement, nous avons gagné 1 m et on voit plus loin. C'est un beau joint de strate partant à 90° ayant cette habitude stupide d'être plus large que haut et de plus encombré de rochers instables. Le côté droit semble si près de la falaise que nous tentons une autre désobstruction par l'extérieur au pied d'un ruissellement repéré à proximité. Vaine tentative, nous n'avons pas le bon matériel. Mais nous ne nous avouons pas vaincus. De rage nous reprenons la désobstruction. Bertrand "s'enquille "dans le passage étroit, peste mais parvient à retirer les blocs instables que je charrie jusqu'à l'extérieur. Finalement il arrive à progresser d'1m50, stop la botte ne  passe plus. Un petit pilier central (au pied duquel se trouve un os calcifié) gêne la vue au loin, il faut le contourner mais là il nous faut un Guy ! Nous en resterons là, pour ma part je suis pas parvenu au final de Bertrand. A 18H00 nous sommes vers l'automobile et savourons dans la fraîcheur hivernale nos bières.

BILAN : il y a un bon écho, la vision s'étire sur environ 3 à 4m et nous avons entendu comme un passage en force de bulles d'air. Pour continuer il va être impératif d'élargir.

La soirée s'est terminée chez Claude devant un copieux chili con carne arrosé de Sangre de Torro.

Compte-rendu de Claude Schaan.

Samedi 22 février 2003

Grotte de Cortou - Traize – Savoie

Ou de la Cavassinière

Part. : les Bussière – Grandcolas.

Repérage de cette petite cavité (dével. 225 m ; -25) du massif du Mont Tournier. Topo dans Chartreuse Souterraine.

Prévoir une main-courante d’une trentaine de mètres et quelques plaquettes pour accéder en toute sécurité à l’entrée de cette cavité qui s’ouvre dans une barre rocheuse.

Date(s) à retenir

Ø       Le congrès régional 2003 aura lieu les 3 et 4 mai à Vassieux-en-Vercors (Drôme). Organisation : C.D.S. 26.

Ø       Le congrès national F.F.S. aura lieu les 7/8/9 juin 2003 à Ollioules (Var) - 40ème anniversaire FFS / il y aura une réunion de la Fédération Spéléologique de la Communauté Européenne (FSCE / président, Claude Mouret).

Ø       Planète Associations à Saint-Pierre-de-Chandieu le samedi 6 septembre 2003.

Les sorties programmées

·         Voir sur site Tritons.

·         En prévision : scialet des Gougnafiers (Vercors) – Crochet Sup (Ain) – VTT et GPS en Ardèche – grotte des Déramats (Vercors).

·         Sortie interclubs C.D.S. Rhône en mai ou juin à la Dent de Crolles. Organisation : J.P.G. and Co.

Le coin des stages 2003

·          Stage Formation technique – perfectionnement : 29,30 mars et 5, 6 et 12, 13 avril / Ardèche, Doubs, Vercors ou Savoie - CDS 69 / Stéphane GUILLARD
06-82-69-49-06 stephguillard@netcourrier.com

·          Stage Formation technique – perfectionnement dans le Lot ou la Lozère : 7 au 11 novembre 2003. Contact : J.P.G.

Les nouveaux adhérents 2003

Morgan MEJEAN, né le 1er janvier 1987, lycéen, 24 Le Clos Saint Pierre 69780 Saint-Pierre-de-Chandieu.

( 04 72 48 04 83.

Changement d’adresse – téléphone – nouveau mél

¨        Denis VERSTRAETE - Résidence "Les Bermudes" appt A203 25 - Rue du Cinsault - BOIRARGUES
34.970 LATTES - Tel : 04.67.64.29.97 (Répondeur)
06.70.19.08.58.

¨        Guy JACQUEMET : bayjacq@aol.com

¨        Joël GAILHARD : joel.gailhard@planetis.com

Publications

* Explos Tritons – Numéro spécial « Spécial 20 ans de camps – 1981 à 2000 » - 67 pages – photos couleur – topos – en vente au prix de 5 euros + port.  Distribué gratuitement à tous les membres Tritons.

* Spéléo-Dossiers n°32 – Activités 2001 – Publication du C.D.S. Rhône est paru en décembre 2002 – merci de me le réclamer pour ceux qui ne l’auraient pas eu.

Divers

Infos Festi’Corde

CDS 07 les Blaches 07120 CHAUZON

tél. : 04 75 39 72 71

Email : judi.arnaud@inforoutes-ardeche.fr

Web : http://perso.wanadoo.fr/festicorde

Et un garçon de plus chez les MonteilBerthomieu ! ! Victor est né le 16 décembre 2002 (comme un certain J.P.G. 45 ans plus tôt !), 3kg400, ½ mètre, une belle voix !

- Laurent MALDES nous communique sa nouvelle adresse :

777, chemin de Granès 82000 MONTAUBAN -  tel 05.63.91.13.21

- Par contre pas de nouvelle du Cap’tain, en septembre 2002 il s’en était retourné sur Strasbourg !

Info Borne aux Cassots – Jura

Pour obtenir le code d’accès à la cavité, contact Pascale Lafosse par mél ou téléphone. plafosse@club-internet.fr - 03.84.51.46.57.

Elle communique quelques recommandations, notamment sur la météo.

Site Tritons - Webmestre : Fabien Darne.

http://clan.des.tritons.free.fr

Et aussi : http://clan-des-tritons.fr.st

Ou encore : http://lestritons.sont-ici.org

L'agenda est sur :

http://clan.des.tritons.free.fr/rendezvous/accueilrdv.html

Tout sur le Gouffre des Partages sur le portail GDP :

http://legouffredespartages.est-ici.org

Le site C.D.S. 69 est à l'adresse suivante : http://cds69.free.fr

Projet Expé Cuba

J'ai eu J.P. Gruat (ancien président région Midi-Pyrénées, membre du CD FFS et responsables de plusieurs expés à Cuba) au téléphone. Il m'a dit que novembre n'était vraiment pas la bonne période, cause cyclones, le mieux c'est l'hiver. Février 2004 semble une bonne échéance et il nous accompagnerait. Il est tout à  fait favorable à ce que l'on poursuive leurs explos sur la zone où ils bossent avec les Cubains au sud de la Havane (réseaux de 55 et 32 km !).

Le billet AR au départ de Lyon c'est environ 600 euros sur Iberia (avec droit à 2 x 32 kg de bagages !). Ils achètent des vélos (à 60 euros, 16 kg chacun donc 2 dans un carton = 1 charge de 32 kg) s'en servent sur place et les laissent aux Cubains.

Ils campent pour être plus près du massif. Il faut compter environ 300 à 400 euros pour tout le reste sur place pour 15 jours (hébergement, transport, bouffe, etc.). Ca fait un budget tout à fait honnête de 1000 euros TTC pour 15 jours. C'est un pays super, un peu compliqué au niveau administratif pour les explos, mais il s'en occupe. 15 jours c'est jouable selon lui mais sans faire beaucoup de tourisme. Voilà les premières infos.

http://clan.des.tritons.free.fr/expecuba/expecuba2004.htm

Pour avoir l'ensemble des docs, aller à la racine :

http://clan.des.tritons.free.fr/expecuba

Fabien Darne.

Ils nous ont envoyé leurs vœux pour 2003 :

- Raymond Durand, vice-président du Conseil Général du Rhône, maire de Chaponnay (avec invitation).

- Roger Vayssière, maire de Saint-Pierre-de-Chandieu (avec invitation).

- La Direction Régionale et Départementale Jeunesse et Sports Rhône-Alpes et son directeur, Max Rullier.

- Le Comité Départemental Olympique du Rhône et son président, François Mégard.

- Gilles Buna, conseiller général, adjoint au maire de Lyon, délégué à l’urbanisme et au développement durable, vice-président de la Communauté urbaine.

- Nathalie Perrin-Gilbert, maire du 1er arrondissement de Lyon, conseillère communautaire.

- Thierry Braillard, adjoint au maire de Lyon, délégué à la Jeunesse et au Sport.

L’opération « Triton ».

Extrait de Spelunca n°3 – 1961 p.49.

… « L ‘opération Triton a été organisée, en 1960, en vue de découvrir et d’étudier les résurgences sous-marines par lesquelles se déversent, en Méditerrannée, la plupart des eaux karstiques du massif de Garraf*,. Les diverses expéditions qui se sont déroulées dans le cadre de cette opération constituent, à ce jour, le plus grand effort réalisé en Espagne en vue de résoudre un problème de spéléohydrologie.

Ont participé aux expéditions : des spéléologues du G.E.S…., des pilotes aviateurs…, et des plongeurs à scaphandre autonome… ». (J. Montoriol Pous).

* Garraf, province de Barcelone.

Calendrier des principales manifestations nationales et internationales prévues en 2003 (en cours)

Par Marcel Meyssonnier

- 15ème Rassemblement national de la Fédération française de spéléologie – Alpes-Maritimes : 7 - 9 juin 2003.

Contact : Fédération française de spéléologie, 130 rue Saint-Maur, F- 75011 Paris (Tel. 01-43-57-56-54 / Fax : 01-49-23-00- 95 / Mél : : ffs.paris@wanadoo.fr/  ffs.lyon@wanadoo.fr).

- 6ème stage national d’équipier scientifique - Pierre-Saint-Martin (Pyrénées Atlantiques) : juillet 2003.

Contact : F.F.S., Commission scientifique, c/o : Stéphane Jaillet GEO-Karst, 3 voie des Mares  F- 55000 Ville-sur-Saulx (Tel. 03.29.71.33.49 / Mél : stephane-corinne.jaillet@wanadoo.fr).

- 9ème Symposium International sur l'Ours des cavernes (9th International Cave Bear Symposium) - Entremont-le-Vieux (Chartreuse, Savoie) : du 25 au 27 septembre 2003.

Contact :  Alain Argant UMR 6636 , Institut Dolomieu 15, rue Maurice Gignoux F - 38031 Grenoble

cedex ou : 11 rue du Parc F 69500 Bron / Tél./ Fax : 04.78.74.61.28 / Mél : a.argant@wanadoo.fr.

- 4èmes assises nationales de l'Environnement karstique - Revel (Haute-Garonne) : 25-26 septembre 2004.

- Journées du Patrimoine (Ministère / national) - 17-18 septembre 2004.

Le calendrier des manifestations nationales et internationales, organisées tant en France qu’à l’étranger est diffusé régulièrement dans les revues  fédérales Spelunca et Karstologia. Merci de signaler tout complément ou rectificatif par courrier à : F.F. Spéléologie / pôle fédéral de Lyon (à l’attention de Marcel Meyssonnier) 28 rue Delandine F - 69002 Lyon (00-33-4-72-56-09-63 ou par télécopie au n° suivant : 00-33 -4-78-42-15-98. Mél : ffs.lyon@wanadoo.fr).

Un calendrier des manifestations internationales  (The UIS International Events  Calendar)  peut être consulté également sur le site http://rubens.its.unimelb.edu.au/~pgm/uis/events.html .

LU POUR VOUS par Gérard Kalliatakis

Frappe : Martine Kalliatakis.

-                      LAVIGNE Louis - GLACIERES ET CAVES A NEIGE DU RHONE (Imprimerie Delta à Chassieu, 2000, 99 pages).

Pour ne rien vous cacher, j’espérais découvrir dans cet ouvrage, faisant partie du Pré-inventaire des Monuments et Richesses Artistiques du département du Rhône, quelque glacière naturelle qui aurait échappé à la sagacité de l’ami Marcel Meyssonnier, recenseur comme vous le savez des cavités du Rhône.

Hélas, il n’en est rien, toutes les caves et glacières citées sont artificielles. Il n’empêche que cet opuscule est fort plaisant à lire et que l’on ne s’ennuie pas une seconde en tournant les pages. L’iconographie est abondante ; les archivistes, les archéologues, les informaticiens, les dessinateurs, les photographes se sont régalés. Le sujet me semble couvert correctement. J’aurais simplement aimé en savoir un peu plus sur le coût de tels ouvrages d’art et sur la façon dont était géré l’amortissement de telles installations.

En tous cas, je peux enfin rayer de mon cerveau la lancinante question : « mais comment faisait mon grand-père pour boire son gros rouge qui tache bien frais, en été ? » et c’est déjà pas mal…

-                      DARNE Fabien, TORDJMAN Patrice – A TRAVERS LE KARST … LES TRAVERSEES SPELEOLOGIQUES FRANCAISES (Nouvelles Edition, ABYMES éditeur, 2002, 192 pages).

Je ne vais pas vous faire 4 pages sur ce livre car Fabien est Triton et que ce n’est pas à un autre Triton ni à une revue du Club de vous faire une analyse qui pourrait être taxée de complaisance…

Ceux d’entre vous qui sont déjà passés à la maison savent que nous allons bientôt vivre sur nos balcons puisque la bibliothèque thématique sur le monde souterrain que Martine et moi avons constituée, envahit tout. Et c’est pourquoi je m’autorise à vous parler un peu de ce bouquin. Sur nos rayons, il y a beaucoup de nouvelle, de seconde, de troisième, voir de onzième édition (merci Mr Martel). Et , il faut bien le reconnaître, beaucoup de ces rééditions, sous des apparences vertueuses, scientifiques, historiques n’ont eu et n’ont d’autre but que d’alimenter la pompe à fric, le nouveau Dieu du XXIème siècle, mais aussi de la fin du XXème. Bref, elles n’apportent rien de vraiment nouveau. Là dans cette réédition de « A travers le karst… », rien de tout cela. Les auteurs se sont remis en cause, le texte est beaucoup plus fouillé, plus descriptif, les topos sont largement améliorées, les nouvelles découvertes sont prises en compte, des petits dessins humoristiques en couleurs viennent égayer les pages, le côté sécuritaire est omniprésent et c’est très bien que cela soit vraiment important pour les auteurs.

Pour l’anecdote, j’ai encore le souvenir de 2 spéléos belges rencontrés dans le réseau de la Dent de Crolles. Pour faire la traversée P40/ Guiers, ils avaient en main la photocopie du réseau paru dans un ouvrage intitulé « Les 100 plus belles courses… ». Ils étaient dans le trou depuis 40 heures, avaient bouffé tout leur carbure, puis, toutes leurs piles électriques, sans parler de leurs barres énergétiques, et, quand nous les avons rencontrés, ils avaient attaqué les quelques allumettes qui leur restaient…

Pour conclure, et je vous renvoie aux critiques à paraître dans vos revues spéléos habituelles, autant la première édition me semblait faite pour les « bœufs » qui bouffent de la classique à tour de bras, autant cette nouvelle édition paraît taillée sur mesure pour des spéléos responsables, respectueux de leur environnement, attirés par le côté ludique de leurs ballades souterraines.

-                      LE GALL Yves – LE GENIE EN ALGERIE ET LES SECTIONS SPECIALISEES DANS LA REDUCTION DE GROTTES 1960-1962 (Editions France-Europe,2001, 63 pages) .

D’abord un bilan : 113 grottes explorées, 23 puits, 1 mine de sel, 35 citations pour une section de 25 hommes. Les pertes françaises et ennemies ne sont pas comptabilisées. La technique la plus souvent employée pour « réduire » une grotte semble le gaz. Ceci étant, il faut bien à un moment aller voir le résultat et, dans une grotte non ventilée, le gaz n’est peut-être pas allé partout… Imaginez-vous pénétrer dans une cavité  où vous attendent des terroristes armés qui jouent leur vie ; le stress devait être effrayant… On est bien loin de la spéléologie, pourtant, c’est parce qu’il fut membre d’un club que l’auteur fut enrôlé d’office. Que sont ces grottes devenues ? Ont-elles été dépolluées ? Les pertes humaines ennemies ont-elles eu droit à un enterrement décent ou bien restèrent-elles sur place ? Ces cavités ont-elles repris du service aujourd’hui ? Le voile soulevé sur une époque troublée et des pratiques qui donnent à réfléchir laissent bien des questions sans réponse. Qui saura nous en dire plus un jour prochain ? Car on reste sur notre faim, ce livre nous interpelle mais ne répond à rien.

-                      Emile BRAVO – PRESQUE ENTERRES (Bande Dessinée, « une épatante aventure de Jules ») (DARGAUD, 2002, Paris, 56 pages).

Cette B.D., il vous la faut, ça, c’est sûr ! Beaucoup vous emmènent sous terre, peu mettent en scène des spéléologues et là, c’est Noël,  ces derniers sont omniprésents et vous aurez droit « à la totale». Aucun des thèmes (crue, éboulement, égarement, découverte d’un site pariétal, …) ne vous sera épargné, vous verrez même un savant égaré manger une chauve-souris ! A la limite, c’est caricatural, trop, c’est trop ! C’est la première B.D. où je ressens l’impression d’être en face de la malle d’un explorateur qui ne sait pas s’il part pour l’Equateur ou le Pôle Nord. Alors le filet à attraper les papillons tropicaux cohabite avec le traîneau à chiens et on se retrouve vite avec un excédent de bagages qui finit par perturber l’ensemble. Si je suis si réservé, c’est à cause des 40 ans de sorties spéléologiques que je traîne dans mes sacoches ; et ce presque demi-siècle n’a pas suffi pour que je puisse affronter toutes les situations vécues par les héros de cette histoire. Sans doute est-ce une erreur de ma part que de vouloir transposer dans la réalité tout ce qui arrive dans cette B.D. Finalement, je crois qu’il faut avoir une lecture à deux niveaux de ce texte : un premier niveau où le profane sans idées préconçues se régalera, et, c’est ce lecteur-là qui fera le succès de cette publication ; enfin, un second niveau où, nous autres spéléologues, pourrons voir le reflet de la dérive de notre activité et la perception que peut en avoir le monde qui nous entoure.

-                      CURDY Philippe, PRAZ Jean-Claude et ALII … - PREMIERS HOMMES DANS LES ALPES DE 50 000 A 5 000 AVANT JESUS-CHRIST (Editions Payot, Lausanne, 2002, Musées cantonaux du Valais à Sion, 200 pages, 32 €).

-                      TILLET Thierry – LES ALPES ET LE JURA QUATERNAIRE ET PREHISTOIRE ANCIENNE (Editions Scientifiques GB, Paris, 2001, 257 pages et 184 figures, 32€).

Ces deux ouvrages sont dans la lignée du DELLENBACH « La conquête du Massif Alpin et de ses abords par les populations préhistoriques (paru en 1935) et du BOURDIER Franck « Le bassin du Rhône au Quaternaire » (Ed. CNRS, 2 tomes, 1961) et deviendront, comme eux, des références incontournables. Je vais laisser aux Préhistoriens, spécialistes du Quaternaire, Palynologues, Archéologues et autres Climatologues, le soin d’analyser ces deux textes. Je ne doute pas un instant qu’ils n’en reconnaissent tout l’intérêt  et ne sachent en même temps mettre le doigt sur le « poil à gratter » qui apportera le zeste de contestation sans lequel une analyse scientifique ne saurait exister…En vous signalant ces deux livres, je souhaitais seulement vous rappeler que le monde souterrain que nous parcourons avec nos cordes, nos bottes et nos bloqueurs a pour vous passionner bien d’autres domaines que le domaine sportif. Des populations préhistoriques dans les vallées de la Vézère ou de l’Ardèche, cela nous semble aller de soi. Découvrir que l’Arc Alpin a également été habité aux mêmes époques, cela implique de réfléchir à la survie face à des éléments climatiques hostiles, aux glaciers jamais très loin, aux incroyables facultés d’adaptation que l’homme a du déployer. Agréables à lire, ces deux volumes sont une attirante entrée en matière avant d’aller retrouver nos ancêtres, pourquoi pas à la grotte du Wildkirchli en Suisse à 1 477 mètres d’altitude dans un site exceptionnel. Puisse la lecture et la ballade vous inciter à regarder nos grottes alpines d’un autre œil, prémices à de futures découvertes archéologiques majeures.

***************

Nouveau record du monde en Haute-Savoie

Suite à une exploration qui s'est déroulée du 9 au 12 janvier 2003 dans le Gouffre Mirolda, la profondeur du réseau Mirolda - Lucien Bouclier 'Samoëns - Haute Savoie) est maintenant de -1733.

Cette exploration a été menée par :

Daniel COLLIARD (Cavernicoles)

Pascal BOURDARIE (CAF Aix en Provence)

Michel PHILIPS (CRPS)

Carlos PLACIDO (URSUS et Dolomites)

Michel PHILIPS a franchi l'ex siphon terminal et exploré environ 600 mètres de conduits exondés. 250 m vers l'aval et 300 m vers l'amont. Le terminus actuel est un siphon. Les sources du réseau Mirolda-Lucien Bouclier ne sont pas connus. On supposait jusqu'alors que l'émergence était dans la vallée du Giffre, comme le Jean-Bernard (altitude de la vallée environ 700 mètre, j'ai pas la carte sous les yeux). Mais il n'y a pas eu de traçage positif. L'altitude de l'entrée haute (Gouffre des Jokers) est 2342 mètres. L'altitude du fond actuel est 609 mètres... Des vérifications des cotes topographiques ont été faites à l'altimètre notamment au niveau de l'ex siphon terminal. C'est concordant. La topographie a été faite puis les calculs... L'altitude du sommet est 2577 mètres. Mais il n'y a pas de cavité au sommet.

(Communiqué par Lorenzo sur la liste spéléo).

Voici le communiqué AFP :

Record du monde de profondeur pour des spéléos de Lyon et de Marseille.

SAMOENS (Haute-Savoie), 16 jan (AFP) - Une équipe de quatre spéléologues lyonnais et marseillais a battu dimanche le record du monde de profondeur dans le gouffre de Mirolda, sur la commune de Samoëns (Haute-Savoie), en s'enfonçant à 1.733 m en dessous de l'entrée du gouffre, a indiqué jeudi la Fédération Française de Spéléologie. Le précédent record avait été réalisé en janvier 2001 en Georgie, dans le massif d'Arabika, où des spéléologues s'étaient enfoncés à 1.710 m sous la terre. Les spéléologues, deux Lyonnais, le chef de l'expédition Daniel Colliard et Carlos Placido, et deux Marseillais, Pascal Bourdarie et le plongeur Michel Philips, se sont lancés dans l'aventure dès qu'ils ont appris que la météo annonçait une vague de froid pour toute la semaine. Ce type de temps limite les risques de montée soudaine des eaux. Michel Philips, qui a plongé et franchi le siphon permettant d'établir ce nouveau record, a déclaré: "on a une certaine extase de savoir qu'on est allé où personne n'est jamais allé, mais il y a aussi du stress car en cas d'accident, les délais pour être évacués peuvent être très importants". Dans le même gouffre dont l'entrée est située à 1.880 m d'altitude, Daniel Colliard, avait déjà établi un record du monde en janvier 1998 en descendant à la cote (- 1610 m) avant d'être dépossédé du record par l'expédition de Géorgie. "On se doutait qu'on pouvait descendre plus bas, car il y avait un siphon qui semblait prometteur" a expliqué Daniel Colliard.

Encore plus bas : "En 2000, il a fait doux et nous avons pu descendre du matériel, que nous avons laissé en bas, mais nous n'avons pas eu assez de temps pour explorer. En 2001, j'ai eu des problèmes de santé. Dès que j'ai appris qu'il y avait une fenêtre météo favorable, j'ai appelé tous mes amis. Mardi 7 janvier nous avons rassemblé le matériel et sommes allés sur les lieux. Mercredi, on a dégagé la neige à l'entrée du gouffre ou nous sommes entrés jeudi à 8h30.Nous avions 8 sacs de matériel dont un hamac chauffant", indique le chef de l'expédition. "Il faisait très froid et très humide. C'est un gouffre alpin, très physique, avec un réseau complexe car on perd les rivières et puis on les retrouve" ajoute M. Colliard. Le groupe est arrivé samedi au siphon de - 1.610 m qui a été déblayé. Puis le plongeur s'est lancé avec un fil d'ariane dans le siphon, qui mesurait entre 10 et 15 m, puis a débouché dans une galerie en pente douce, puis dans une autre galerie plus pentue où Michel Philips a atteint la cote record de - 1.733 m. "Je pense qu'on peut descendre encore plus bas, vers - 1800 m. On est dans des galeries creusées au miocène, avant l'age quaternaire, loin de la circulation des eaux du massif" conclut Daniel Colliard.

La Pédagogie sous terre.

Plus que jamais, il est indispensable d'avoir une pédagogie adaptée lorsqu'on enseigne la spéléologie à des débutants. Car :

Que le débutant ait une mauvaise impression de sa séance, et il ne reviendra jamais, fera une mauvaise pub de votre club et de la spéléo en général. Comme vous le savez peut être, depuis que les pompiers ont plus ou moins exclus les spéléos des plans secours, il est évident que nous n'avons plus le droit d'avoir un accident sous terre, sous peine de n'être pas certains de ressortir la victime dans de bonnes conditions. Pour éviter une baisse constante des effectifs dans les clubs ; pour pallier à un vieillissement de la population spéléo, il faut redynamiser l'image de la spéléologie, faire rêver les gens, les motiver. C'est à partir de ces différents facteurs, que j'ai eu l'idée de mettre un stage "EFS" un peu "spécialisé et innovant" dans la mesure où il sera principalement axé sur la pédagogie et la prévention des risques, sur les techniques d'encadrement en club, et sur la mise en situation d'incidents et d'accidents qui peuvent arriver lors de sorties clubs. Je pense que ce type de stage peut être intéressant, pour toutes les personnes qui dispensent de l'enseignement en club, et qui aimeraient être certaines de leurs compétences (surtout en cas de problèmes) et/ou qui aimeraient partager leurs techniques, leur savoir et le tout sans être obligé d'être diplômé, car ce stage est ouvert à tout les spéléos autonomes, qui ont pris conscience que la sécurité, n'est pas une chose que l'on peut prendre à la légère. Ne soyez pas timides et inscrivez vous ! Bonne humeur garantie !

Stage du 19 au 23 avril 2003

Dans le LOT à la base de loisir des amis du Célé.

Contact : Guinot Jean-Luc, 06.86.13.45.07

jean-luc.guinot@wanadoo.fr

Vous pouvez retrouver ce stage, sur site de l'EFS. : http://www.ecole-francaise-de-speleologie.com/stages/stg_2003/stg_jlg/jlg.htm

- Le réseau de bassin Rhône-Méditerranée-Corse : http://rdb.eaurmc.fr où « bosse » Laurent Cadilhac.

- Le site d'un géologue des PO avec quelques liens intéressants :

http://www.chez.com/reynes/j2lweb.htm

A lire la newsletter speluncamundi, lettre d’info hebdomadaire rédigée par Alain Epron. Elle vous sera envoyée automatiquement dans votre boîte à mel tous les jeudis.

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Voici le site d'une nouvelle revue électronique : Speleogenesis, le Journal Virtuel Scientifique. C'est la commission "Karst, Hydrogéologie et Spéléogenese" de l'UIS qui lance ce journal en ligne : www.speleogenesis.info. En langue anglaise.

Des ajouts sur le site « Jura Spéléo ».

1) Rubrique 'Matériel' : Un 'décrocheur' pour les tests de corde. http://www.juraspeleo.fr.st/divers/materiel/decrocheur/

2) Rubrique 'Poèmes' : encore des poèmes en rapport avec grotte et spéléo. Nouveautés: Sidoine Apollinaire, Yosa Buson, Robert Desnos, et surtout Régis Roux, un spéléo-poète drômois. Et très bientôt des poèmes occitans (avec traduction) du spéléo montpelliérain Jean-Paul Houlez, que beaucoup connaissent ici.

http://www.juraspeleo.fr.st/divers/poemes/

Du nouveau sur le site « Jura Spéléo ».

1) Une rubrique « copieuse » sur le saint patron des spéléologues. Il y a eu une discussion à ce sujet sur la liste, en novembre 2000. Il en ressort que, dans toutes les sources consultées, notre saint patron serait saint Benoît d'Ursie. On trouvera à l'adresse suivante une bio, des documents et illustrations sur ce saint homme qui vécut en ermite, au 5ème siècle, dans une grotte proche de Subiaco (Italie): http://www.juraspeleo.com/divers/personnalites/stbenoit/

2) Quelques autres nouveautés:

- des définitions fantaisistes de jargon informatique non moins fantaisiste tel que Abreuware, Assomware, Assware, Aureware, Baigneware, Boudware, Cherware, Cibware, Coulware, Dépotware, Dortware, etc. http://www.juraspeleo.com/divers/langue/entonware/

- de nouveaux textes, à la rubrique "Poèmes":

http://www.juraspeleo.com/divers/poemes/

Voir :

- Guillaume Apollinaire

- Hélène Dorion

- de nouvelles reproductions, à la rubrique "Peintres et cavernes":

http://www.juraspeleo.com/divers/peintres/

Voir:

- François Belpaire

- Patrick Delorme

- Paolo Ucello

Jean-Claude Frachon - Site spéléo   http://www.juraspeleo.com/

Le rassemblement du Club Alpin Français a lieu cette année à Saint-Pierre de Chartreuse le week-end de l'ascension (du 29 mai au 1er Juin). Ce message est particulièrement destiné aux spéléos du Club Alpin Français mais peut intéresser tout le monde car la Dent de Crolles risque d'être un peu embouteillée ce week-end là. Tous les détails sur le site du SGCAF (http://sgcaf.free.fr/menu"Programme") ou directement à l'adresse suivante : http://sgcaf.free.fr/pages/jubile/.

D’après Christophe Lefoulon « Racko » SGCAF.

SCOOP : lors de son séjour en Thaïlande avec Alex, Séverine se serait fait tatouer un « triton » sur l’épaule ! déjà qu’elle en avait un sur le dos !

« Vu dans la presse de ce jour, l'annonce du décés de Pierre-François Desgeorge. Qui n'as pas rêvé sur les images des "Carnets de l'Aventure"  sur Antenne 2 dans les années 80 ? Pour moi, c'était la première fois que je voyais des spéléos barbus ( film d'expé en Papouasie). Je regardais fasciné des Jean-Marc Boivin ou Sylvain Saudant faire des trucs hallucinants en montagne. Cela sentait bon l'aventure, la passion sans sponsors et n’y avait pas de présentateur en collant fluo débarquant de son hélico privé au milieu des autochtones hallucinés. Mr Desgeorge était annécien d'origine et avait créé de très bons festivals sportifs (Annecy entre autres). On peut compléter qu'avec Guy Maxence, ce fut un des piliers du festival de la Chapelle en Vercors. Il a d'ailleurs présenté un de ses films à la première édition de Spéléovision, sur les expéditions de Lamberton ("Labo -203"). Je n'ai jamais eu la chance d'être agréé dans le petit monde des réalisateurs favoris des Caméras de l'Aventure (et ce n'est pas faute d'avoir essayé), mais on peut effectivement regretter cette émission qui fut la seule à commander et diffuser régulièrement des films de spéléo. Toutes mes condoléances à sa famille et notamment son jeune fils qui avait donné un coup de main à Spéléovision 2000 ».

Luc-Henri FAGE

luc@speleo.fr

http://www.speleo.fr

Grottes ornées de Bornéo : http://www.kalimanthrope.com

Abymes éditeur : http://www.abymes.com

Ca bouge à la FFS – Chronique d’une crise annoncée

D’après un document du SSF National, compléments F. Darne

Depuis maintenant 1 an, le bureau de la F.F.S. a souhaité reprendre la maîtrise de la négociation de la convention spéléo secours au S.S.F. Des difficultés de communication et de compréhension sont immédiatement apparues compte tenu du manque d’expérience des élus du bureau dans ce domaine très spécifique. Lors de l’assemblée générale de juin 2002, la crise larvée a été contenue par un vote des grands électeurs portant sur 4 points non négociables de la convention.

Ceci n’a pas suffit, M. Sappin, directeur de la DDSC a abrogé la convention nationale fin août par un courrier à tous les préfets. Le S.S.F. a organisé alors les rencontres nationales de Tauves (63), où près d’une quarantaine de départements étaient représentés par 77 CT, CTDA, chefs d’équipe, équipiers, présidents de C.D.S. et autres fédérés pour définir une stratégie nationale répondant aux demandes opérationnelles des sauveteurs et aux exigences de négociation d’un statut national. Aucun membre du bureau n’était présent à cette réunion.

Lors du Comité Directeur F.F.S. de fin octobre, cette proposition de stratégie a été acceptée. A peine ce vote positif semblait-il régler en grande partie la crise interne que nous apprenions par Michel Baille, président adjoint de la F.F.S. qu’il avait poursuivi des négociations en secret depuis l’abrogation !

Après avoir essayé de « recoller les morceaux » pour faire passer la pilule de l’attitude du bureau, une réunion avec de nouveaux négociateurs de la DDSC est prévue le 10 janvier. C. Dodelin ne pouvant s’y rendre, il est dit à Pierre-Henri Fontespis-Loste et Eric Zipper, disponibles pour le représenter, que de toute façon c’est Christian qui doit s’y rendre pour s’y faire « engueuler par la DDSC » (sic !) et personne d’autre ! Cette réunion se déroule donc sans la présence du S.S.F…

Le 11 janvier, le bureau F.F.S. décide de modifier la rédaction de l’article 3, sans bien sûr ni l’avis du CD ni celui du S.S.F. Cette nouvelle disposition permet aux préfets de choisir un CT pour le secours spéléo parmi le S.S.F. ou bien le GRIMP ou bien n’importe quel corps constitué ! Un projet de courrier secret à la DDSC confirmant cette modification est dévoilé par hasard et porté à la connaissance du S.S.F. qui proteste mais cela n’empêche pas Joël Possich de l’envoyer le 29 janvier.

Le 13 février, Christian Dodelin envoie un courrier électronique aux membres du Comité Directeur et présidents de commission expliquant clairement la position du S.S.F. sur ces derniers développement :

Chers collègues,

lors de la prochaine réunion du CT SSF qui a lieu le 1er we de mars, le samedi après midi nous devons prendre un temps pour un travail avec une bonne partie du bureau FFS. J'espère que ce temps permettra de trouver enfin des objectifs et une stratégie commune au bureau FFS et à la commission SSF. En effet, bien qu'à la réunion d'octobre du CD FFS, nous ayons transmis les axes de travail du SSF pour obtenir un nouveau statut des sauveteurs spéléos grâce à l'action entreprise auprès des députés et sénateurs qui font pression directement auprès du Ministre de l'Intérieur, nous constatons que le bureau en la personne de Michel Baille poursuit avec opiniâtreté la négociation pour obtenir de la DDSC ce qui avait été voté lors de l'AG de juin 2002.

Depuis, la convention a été dénoncé par M. Sappin ; depuis, les préfectures ont reçu des directives (même si les Préfets n'aiment pas cela) pour dénoncer les conventions départementales et travailler autrement avec la fédération spéléo ; depuis, les spéléos se sont mobilisés pour entreprendre démarches et rencontres avec leurs préfets et les SDIS ; depuis, près de 100 députés et sénateurs ont écrit à monsieur Sarkozy pour que les spéléos aient un statut clair et soient validés dans leur mission ; depuis, il ne s'agit plus pour nous et pour la fédé de se raccrocher à la signature d'un mauvais document que nous avions amendé pour qu'il soit à l'époque à peu près recevable même s'il ne nous apportait rien.

Que signifient les contacts et rencontres qui se poursuivent secrètement entre Michel Baille et la DDSC pour parler de secours alors que ni la DDSC, ni Michel Baille, accompagné souvent de C. Roche et parfois de Joël Possich, ne connaissent quoi que ce soit à la réalité des secours sur le terrain et dans les départements ?

Pour le coup lorsqu'un projet de lettre destiné à la DDSC leur échappe pour nous arriver ils crient à l'espionnage ou à la trahison alors que ce sujet devrait être systématiquement travaillé avec la commission S.S.F. On est dans une histoire de fou et bien loin de la clarté et du travail en commun préconisé en octobre.

Nous avons une réunion du CD FFS en mars. Il est possible que le sujet secours soit à l'ordre du jour. Pour gagner du temps, il est inutile de demander à Jean Pierre Holvoet de nous rappeler les règlements et fonctionnements de la fédé et des commissions dans les cours magistraux que nous avons déjà reçus comme des vilains garnements lors des dernières séances.

Il faut arrêter de prendre les gens pour ce qu'ils ne sont pas. En tant que président de la commission secours je me sens investit par le CD pour traiter le problème des secours à la FFS, je le fais avec un groupe de travail proche qui se répartit les différentes facettes du sujet c'est le Conseil Technique du SSF. Nous assurons notre boulot avec compétence pour que les spéléos de notre fédé soient au mieux sur les plans préparation, technique et intervention si besoin. Nous travaillons intelligemment avec les administrations partout sur le territoire excepté là où les pompiers et les Préfets nous mettent dehors : le Lot ; si aujourd'hui c'est Michel Baille qui devient la personne référente en France pour les secours spéléos, assisté par notre DTN, il faut nous le dire clairement et l’on avisera. Merci pour votre attention.

Christian Dodelin.

A la suite de cette crise interne, Joël Possich a démissionné vendredi 14 février par un message envoyé à 20h45 :

Bonjour à tous,

La dernière affaire "d'espionnage" mené par Fabien DARNE pour alimenter les propos malveillants du SSF est à mes yeux lamentable et certainement pas digne d'une fédération comme la notre.

Les mensonges colportés par le SSF pour saboter les négociations avec le ministère de l'intérieur sont répugnants et n'ont d'autres objectifs que de défendre des intérêts privés.

Lorsque je me suis présenté à la présidence, ma motivation était grande pour porter très haut les couleurs de la fédération.

J'ai oeuvré avec toute une équipe pour remettre sur pied la fédération et promouvoir notre activité dans tous les domaines.

J'ai donné de mon temps (4 jours de congés depuis le début de l'année), de mon argent, de mon déroulement de carrière pour la FFS, parce j'étais passionné. Aujourd'hui, je suis écœuré par de tels comportements et par ceux qui les cautionne.

Beaucoup on de belles paroles, pas beaucoup s'investisse, beaucoup dise je suis un spéléo proche du terrain, mais ne donne pas de leur temps pour la FFS.

Le dernier courrier privé du secrétaire général a mis le dernier maillon à ma décision. Je ne trouve plus d'attrait dans mon engagement bénévole avec cet état d'esprit.

Il est largement temps que je me retire pour laisser la place au SSF qui sera mieux que moi diriger la fédération et à Fabien Darne qui a de belles idées,... et à tous les donneurs de leçons.

PAR LA PRESENTE, JE DONNE MA DEMISSION DE LA PRESIDENCE DE LA FFS

ET DU COMITE DIRECTEUR FFS.

Je retourne faire de la spéléo avec mes potes et occuper mes loisirs à de SAINES occupations.

Un grand merci à tout ceux qui m'ont fait confiance et aux salariés avec qui j'ai pris beaucoup de plaisir à travailler.

Amicalement à tous et à bientôt sous terre.

Joël POSSICH

Mise en cause, Fabien Darne envoie le message suivant :

On ne peut que déplorer cette situation et ce choix qui fragilisent notre fédération. Il est extrêmement dommage de s'être enfermé dans une logique du complot car il est évident qu'il n'en est rien et que tous les dirigeants fédéraux travaillent avec le fédéralisme chevillé au corps. Et ce n'est pas faute de l'avoir dit et redit sur tous les tons et de t'avoir conseillé dans ce domaine. Je veux bien porter l'entière responsabilité de cette crise si cela peut permettre à chacun de sauver la face, mais c'est un procès d'intention évidemment injuste qui montre que tu n'as rien compris au problème. Je sais qu'il est difficile d'accepter d'être parfois contredit ou contrarié dans ses projets, mais c'est le jeu de la démocratie. Ceux qui pensent avoir raison contre tous les autres détiennent peut-être LA Vérité mais ne peuvent résister un jour à la pression populaire.

J'espère que tu vas revenir sur ta décision car laisser la fédération au milieu du gué dans les négociations avec la DDSC est une erreur.

Amicalement,

Fabien Darne

Suite au prochain épisode, à l’AG d’Ollioules !

Entre-temps, Joël est revenu sur sa position !

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Activités 2002 du Clan des Tritons

7 Place Théodose Morel 69780 Saint Pierre de Chandieu

(à paraître dans Spéléo-Dossiers n°33)

Effectif : 32 personnes dont 5 fédérées en dehors du Rhône (3 dans la Loire et 2 dans la Vienne).

Principales cavités visitées :

Massif du Jura :

Ain : grotte de Jujurieux, grotte Sous les Sangles

Doubs : traversée du Verneau

Haute-Saône : réseau du Chaland

Massif des Préalpes :

Chartreuse : traversée Masques-Mort-Rû - gouffre de la Vache Enragée

Vercors : Trou-Qui-Souffle - Saints de Glace - Trou d’Ira - Favot

Savoie : Creux de la Cavale

Haute-Savoie : Grotte de la Diau

Garrigues et Vaucluse :

Ardèche : aven Despeysse

Hérault : grotte du Banquier

Vaucluse : aven Autran

Massif des Pyrénées :

Pierre-Saint-Martin : salle de la Verna, galerie Aranzadi et 2 ou 3 grandes salles à l’Amont.

Autres :

Vienne : Grotte de Font Serin, avec Mammouth Préhistorique.

Deux-Sèvres : rivière souterraine de Saint-Christophe-sur-Roc.

Roumanie : Pestera Caput, Pestera Negra, Gouffre de Gemanata (P60, P20, rivière).

Explorations :

- Poursuite des explorations au gouffre des Partages sur le massif de la Pierre-Saint-Martin - 284 mètres topographiés en 2002 - développement total : 24 202 mètres - dénivelé : -1096 mètres.

- Reprise de la Sima de Linza (Espagne) (-160 m), à poursuivre.

- Une douzaine de séances de désobstruction dans le scialet TA28 (Massif de la Moucherolle - Vercors). Spéléométrie actuelle : -93 ; 320 mètres.

- Poursuite du travail de pointage au G.P.S. des cavités du lapiaz de la Moucherolle - Massif du Vercors, dans le cadre de la sortie d’un Tome 2 de Moucherolle Souterraine.

- Début de désobstruction à l’exsurgence des Grandes Raies - La Burbanche - Ain.

Stages et exercices :

- Organisation et participation aux week-end ardéchois « Prise en main du G.P.S. » à Bidon, de formation aux techniques secours aux Deux-Avens et « spécial chefs d’équipe » à l’Event Supérieur de Foussoubie. Au total, 14 membres ont participé.

- 1 participant à l’encadrement du stage moniteur – module 1 en Savoie.

- 1 stagiaire au stage « Formation technique et perfectionnement » du C.D.S. Rhône.

- 1 participant au stage Equipier / Chef d’équipe SSF en Roumanie, avec secours réel lors d’une crue mémorable (cf. Spéléo).

Activités fédérales :

- 13 participants au Congrès Régional à Méaudre (Isère).

- XIème Rassemblement Caussenard à La Vacquerie (Hérault).

- Forum des Associations à Saint-Pierre-de-Chandieu.

- Organisation et participation aux Journées Nationales de la Spéléologie.

- Réunion du Spéléo Secours Français à Tauves (Puy-de-Dôme).

- Journées d’Etudes E.F.S. à Montbozon (Haute-Saône).

- Assemblée Générale du C.D.S. Rhône.

Plusieurs membres Tritons sont aux comités directeurs au niveau départemental - régional et national, et dans les directions de commissions nationales - sans cumul excessif de mandats !

Participation à l’inauguration du Musée de l’Ours à Entremont-le-Vieux (Savoie).

Publications :

La Gazette des Tritons, journal interne, continue à voir le jour trimestriellement, n°26-27-28-29 / 2002.

Explos Tritons Spécial Camps 1981-2000 est « sorti » !

« A travers le karst », topoguide -  inventaire des traversées spéléologiques françaises, par Fabien Darne et Patrice Tordjman a vu le jour en décembre 2002.

Jean Philippe Grandcolas - Décembre 2002

Avec les relectures et compléments de Fabien Darne.

L'assurance fédérale vient de doubler la garantie "frais de recherche et de sauvetage", en la portant à 23000 euros (quelle que soit l'option). Le fichier correspondant téléchargeable sur :

http://www.ecole-francaise-de-speleologie.com/adm/index.htm

a été réactualisé.