Bulletin d’information du Clan des Tritons

Décembre 2001

" Si ce n'est pas dans la Gazette, c'est que ce n'est pas net ! "

Clan des Tritons 7 Place Théodose Morel 69780 Saint-Pierre-de-Chandieu

( 04 72 48 03 33

Directeur de publication : Jean Philippe Grandcolas

Site : http://lestritons.sont-ici.org

Comité de rédaction : Brigitte Bussière - David Cantaluppi - Fabien Darne – Etienne Delmas –

Marc Delmas - Florence Gaillard - Jean Philippe Grandcolas –

Bertrand Hamm – Guy Lamure – Benjamin Richard – Lolo des Rhinos

Comité de lecture et de censure : Brigitte Bussière

 

Créée en septembre 1995.

Parution pluriannuelle à caractère trimestriel.

Tirage : 60 exemplaires.

Diffusion : membres + sympathisants + bibliothèque F.F.S. et C.D.S. Rhône.

Diffusion par mél et sur site Tritons

Abonnement par courrier : 20 francs/an

Reprographie F.F.S. - Monique Rouchon

28 Rue Delandine 69002 LYON

Réunion du club le mardi à 21H00

au local du C.D.S. Rhône

28 Quai Saint-Vincent 69001 LYON.

Réunion principale le 1er mardi du mois.

 

Les colonnes de cette gazette sont ouvertes à tous.

 

Sommaire :

Editorial

L’Automne a été calme mais varié : désob, G.P.S., exercice-secours, stage, nettoyage, bricolage, forum, découverte, prise de sons avec un fond de spéléo !

L’Hiver sera t’il aussi calme ? Ceux qui auraient des velléités à " caractère spéléo " sont-ils en mesure de réagir ?

Bonne fin d’année ! Prochaine réunion le 8 janvier 2002.

Jean Philippe Grandcolas.

! &

Le compte-rendu des sorties

Compte rendu expé GDP 2001.

Cher’Pa, cher’Ma. Après avoir roulé toute la journée avec Fab et Guy et Béber qu’on a retrouvé à Pau, et après avoir cassé la jolie voiture de l’occation toute neuve (c’est pas ma faute, c’est le mossieur de l’autoroute avec son gros camion orange …) , je suis bien arrivé à la Pierre Saint-Martin. Il fait beau, il paraît que c’est rare !

J-1 : Aujourd’hui on a préparé les sacs et tout le matériel pour dans la grotte. Avec Alex, j’ai construit la maison où on va dormir pendant les quelques nuits de notre randonnée souterraine. Pendant ce temps mes copains ont déballé toute la nourriture pour la remettre dans des petits sacs en plastique pour pas la mouiller. Ce soir on a mangé au restaurant, c’était très bon (j’ai mangé des frites et un steak et mes copains se sont empiffrés aussi, ils ont même dit qu’il n’avaient plus soif en ressortant…). Ils m’ont expliqué qu’il fallait apprécier ce dernier repas car les jours suivants on serait à la diète. Mais j’ai tout prévu et avec mon argent de poche je me suis acheté des barres de céréales !

J1 : Ce matin on s’est levés très tôt et après avoir déjeuné et entassé les sacs dans les voitures qui nous amènent au départ de la randonnée car aujourd’hui on commence les activités de Pleine air avec une journée pluri activité (rando ;acrobatie sur corde; baignade; bateau; et peut-être spéléo).

Les sacs sont très lourds mais le chef a dit que c’était pour notre bien et qu’il valait mieux s’habituer tout de suite.

Après une heure de marche on est arrivés à la grotte où on a profité des derniers rayons de soleil en mettant nos combinaisons.

La descente c’était très rigolo même si les sacs nous tirent vers le bas, s’emmêlent dans les cordes, nous déséquilibrent et font tomber plein de neige et de glace sur les copains qui sont en dessous. La suite était très drôle on se serait cru à Walibi avec plein de toboggans et plein d’eau ! Je suis tout mouillé et le fond de l’air est frais mais je transpire quand même, c’est surtout à cause de ce de sac qui se coince de partout tout le temps. Après 7 heures de franche rigolade et de crapahut dans les blocs on est arrivés au camp pour la nuit. Le site est un peu humide mais très sympathique. Et après un menu repas, reconstituant au dire de l’intendant, je vais aller me coucher, les duvets ont l’air douillet, mais les lits peu confortables.

J2 : La nuit passée j’ai bien dormi même si j’ai grelotté toute la nuit. Mon copain Alex s’est levé six fois cette nuit pour aller faire pipi et ce matin il a dit qu’il ne reboirait plus de tisane le soir. Après le petit dèj’ on a rangé les sacs et notre belle maison et puis on est repartis (c’est marrant mais les sacs ne sont pas plus légers que hier). La rando reprend agrémentée de quelques passages bas et d’escalades. Au franchissement de certains obstacles, quelqu’un de mes copains qui ont déjà participé à la colonie se rappelle de bien étranges mésaventures mais je me dis que ces histoires c’est pour faire peur au nouveau et j’me laisse pas impressionner.

Nous ne tardons pas à arriver dans des lieux immense et je me demande si la nuit n’est pas tombée tellement on voit pas le plafond. Au début je trouve ça rigolo de faire du surf sur les gros blocs, mais avec le déséquilibre du sac que l’on m’oblige à porter cela devient lassant.

Après 5 heures de montées et descentes dans ces collines de pierre nous arrivons dans un endroit où le soleil s’est éclipsé depuis bien longtemps et pour toujours. Sur un bloc un peu plus gros et un peu plus plat que les autres je découvre l’ancienne structure d’accueil des années précédentes et je commence à comprendre pourquoi mon copain Alex a prévu de construire une annexe. Le problème c’est qu’il a prévu grand et qu’il faut une grande zone plate. Plusieurs méthodes sont donc proposées : Fab commence à casser le bloc avec son marteau mais le résultat est peu concluant. C’est alors que le plus intelligent d’entre nous se rappelle avoir vu du gravier de schiste à 100 mètres de là et en contre bas, nous portons donc avec nos gros sacs vides pour revenir pleins (c’est fou la différence qu’il y a entre plein et vide). Le chef nous dit qu’il en faut beaucoup pour ne pas avoir mal au dos pendant la nuit, c’est facile à dire quand on porte pas le sac.

Une fois notre nouvelle maison construite, nous voilà tous les trois transformés en Bébé bulle, prêts pour la nuit. Ce soir, je vais dormir au sec.

J3 : Cher’Pa, cher’Ma hier je me suis trompé, notre nouvelle maison n’est pas si sèche que ça ; ce matin c’était même une vraie piscine (l’architecte a oublié les aérations) mais j’ai bien dormi quand même. Avec mon copain Alex, on a pris l’option escalade. Les autres ont choisi une activité qui s’appelle mesure et dessin ; ils vont faire le tour de la salle pour essayer de la redessiner. Nous, nous avons choisi un site où il y a beaucoup de vent et par conséquent il y fait très froid et c’est une montagne de blocs que nous grimpons. Au début c’est très propre et puis tout d’un coup ça devient très sale ! On n’a pas réussi à trouver la sortie et il faudra revenir. On termine la journée en allant voir le site de demain qui s’appelle "le labyrinthe des passions ". Puis nous rentrons au camp pour percer quelques aérations et apporter quelques améliorations. La soirée se passe comme les précédentes à manger des trucs tout liquide, on rit beaucoup quand Fab fait l’cochon et je vais me coucher.

J4 : La nuit passée j’ai pas eu froid, mais j’ai pas eu chaud non plus ! Ce matin Fab nous a encore fait rire en faisant l’cochon avec mon copain Benj. La mise en route est assez difficile après le petit déjeuner au hachis parmentier Bolino, mais nous voilà partis. En chemin, on récupère le matériel qui servira à faire un rappel dans un trou que personne n’est allé voir, c’est très impressionnant, mais on est déçus car on arrive dans une galerie que plein de monde est déjà allé voir . Le reste de la journée se passe en compagnie de nos deux copains Fab et Benj et on part visiter le fond. En route Fab a une idée de génie " Et si on allait à la chasse ? ". Je lui explique que celui qui tire la chasse perd sa chiasse, et nous voilà donc tous les trois à genoud dans la boue ; c’est moi qui le premier repère une grosse fourmi rose ainsi qu’un tout petit mille patte blanc, je suis très fier. Fab, qui doit être jaloux de mes prises, ne veut pas partir sans avoir capturé un " pseudo-scorpion ". C’est Benj qui le décide à sortir de la boue en lui disant qu’il connaît un autre coin. Sur le retour on croise nos copains Béber, Guy et Alex qui nous disent que derrière une étroiture que seul Guy a franchi il y a un gros trou tout noir qu’il faut descendre. Alors on va voir. Avec Benj on a pu passer la chatière mais pas Fab qui est trop gros !Il est déjà tard dans la journée quand Fab nous rejoint. Benj qui a été voir nous dit qu’il faut planter un spit mais qu’il veut pas le faire. 3 solutions s’offrent à nous : 1- on équipe et on va voir et on rentre tard et on a faim ! 2- on fait le petit bout de topo entre le puits et l’étroiture, 3- on se casse et on rentre manger. Après ¼ d’heure, je sais pas ce qui m’a pris de dire : " Bon ben j’y vais… " et c’est comme ça que je me suis retrouvé à courir dans une belle galerie à la base d’un P15. Après 100m je reviens vers mes copains qui me rejoignent à la base du puits et nous repartons tous les trois à l’aventure. Au bout de 200m nous voilà bloqués par une petite voûte mouillante, et zut on n’a pas nos salopettes étanches. Ce sera la colo de fin août qui ira voir la suite. C’est sur ce point d’interrogation que se termine cette journée avec un gros trou à la place de l’estomac. J’arrête mon récit pour ce soir car j’ai trop faim.

J5 : Ca y est aujourd’hui on a commencé la remontée, le camp touche à sa fin. La journée a quand même été longue. Ce matin on a rangé notre cabane en plastique, on a tout ouvert en grand pour bien aérer, fait nos lits et fait l’inventaire de la cuisine et du matériel de camp pour les suivants. Tout au long de la remontée jusqu’à la maison où nous avons dormi le premier soir on a refait plein de mesures et de dessins. Cher’Pa, nos sherpas bien que plus légers nous rappellent toujours le poids d’un cheval mort. Je sais pas pourquoi mais j’ai l’impression que mes potes qui marchent derrière moi ne peuvent plus me sentir ! C’est peut-être à cause de l’alimentation et des efforts physiques (ils m’ont dit que j’avais le cul pourri !). Ce soir c’est la dernière nuit et demain c’est le grand jour et c’est à la lueur d’une flamme d’acétylène que je vais aller me coucher, coincé entre mes camarades.

J6 : Ce matin on a dormi jusqu’à 8h, tout le monde a le morale au beau fixe, c’est normal on veut tous revoir le soleil. Alors on se dépêche pour faire l’inventaire et plier nos sacs qui se sont enfin allégés un peu. Aujourd’hui le seul travail que nous avons à faire est de ressortir. La progression est rapide et c’est sans difficulté que nous arrivons pour manger à l’endroit où nous avions abandonné nos tenues aquatiques. Mes copains ne me font plus la tête depuis ce matin, je n’ai plus de gêne gastrique. Après un dîner vite avalé, nous décidons de ne pas remettre les tenues étanches, et il ne nous faut pas 3/4 d’heure pour franchir le méchant ramping. Seul gros souci les deux bretelles de nos sacs ont cédé à la suite des frottements. Une barre de céréales plus tard et après avoir enfilé les baudriers, nous voilà fin prêts pour la dernière ligne droite des puits. Je suis le premier à mettre le nez dehors ; c’est très agréable de sentir des odeurs qui étaient oubliées depuis 6 jours. Je suis bientôt suivi de Benj qui fait une grimace en recevant le soleil dans les yeux. Le dernier ressort 1h plus tard, il nous a donc fallu 6h pour tous ressortir. Après quelques singeries de mon copain Fab trop heureux de revoir le soleil et après s’être changés nous regagnons les voitures pour le retour au chalet, avant de foncer au resto.

La colo était très bien, merci papa merci maman, tous les ans je voudrais qu’ça r’commence…Sherpa à bientôt pour de nouvelles aventures. Cher’Pa à bientôt à la maison.

Compte-rendu de David Cantaluppi.

Samedi 1er septembre 2001 : Vercors

Scialet TA28 – Corrençon-en-Vercors – Isère

Part. : J.P. Grandcolas – Guy Lamure – Benjamin Richard.

Le temps est très humide. Habillage dans le hall de l’immeuble au Clos de la Balme près de Corrençon. C’est un jour à faire de la spéléo : nous poursuivons l’aménagement du TA28 en vue d’une exploitation touristique ou d’un éventuel gisement de minerai. Pas de concrétions à voir, elles n’auront pas le temps de pousser ! 4 tirs sont effectués, un seul incident de tir, un détonateur non parti, l’enfoiré ! Guy est sacrifié pour aller tripoter le truc, le déto foireux est doublé par un 2ème, j’assiste Guy, mais de loin, en lui disant : " que la vie est belle, les femmes sont jolies, qu’après nous irons boire une bière, etc. ". Bref, le méandre esthétiquement parlant, ressemble aujourd’hui à une galerie de mine ! L’accès à un ressaut de 5 m, dont les abords avaient été forcés par Benj lors d’une sortie précédente, laisse entrevoir une suite toujours peu large : un méandre descendant avec petit actif et un méandre supérieur étroit sur quelques mètres avec un écho laissant présager d’un élargissement (je suggère que l’on nomme ce méandre : le méandre de l’Echo et le puits qui suit : le puits de l’Echo !).

Benj finit l’après-midi dehors à se cailler.

Retour cool en fin d’après-midi.

Reste dans le trou : un petit litre de mélange + pied de biche.

Compte-rendu de J.P. Grandcolas.

WE du 1er et 2 septembre 2001

Chourum Daniel - Dévoluy

Participants : Catherine et Jean-Pierre Baudu (CESAME ) ; Fabien, Laurence, Anouk et Matéo Darne-Tanguille (CESAME-TRITONS) ; Pierre-Jean, Hélène, Antonin et Mathias Borel-Tanguille ; Florence Gaillard, Christophe Tscherter (CESAME).

Objectif : Effectuer un portage pour que Jean-Pierre Baudu puisse plonger le siphon à -242 m.

Vendredi 31 août au soir

Nous arrivons Christophe et moi vers les 21H30 au camping de St-Etienne en Dévoluy. La famille Darne est déjà installée. Catherine et Jean-Pierre arriveront un peu plus tard après l’apéro. Nous apprenons que malgré des messages de Fab sur le net, nous nous retrouverons plus que 5 à descendre samedi matin . Certains Césamiens auraient bien aimé venir , mais il y avait le démontage de la grotte des Huguenots sur le même WE . Quant à Jean Philippe Grandcolas , il ne pourra finalement pas venir . Il y a plein de nuages , la pluie nous a précédé de peu , mais la météo est bonne pour le lendemain . Nous finissons de monter les tentes et passons une douce nuit tranquille, bercés par le bêlement incessant d’une brebis appelant son petit.

Samedi 1er septembre

Levé tardif . Nous préparons nos kits. Arrivées de la famille Borel-Tanguille. Laurence et Hélène restent au camping et s’occupent des enfants. Nous partons à 2 voitures, puis utiliserons le 4x4 de Jean-Pierre pour nous rapprocher un maximum de l’entrée du trou. Le coffre est plein de bouteilles ( de rouge … ) et nous sommes entassés à quatre devant : Jean-Pierre , Catherine , Florence et Pierre-Jean . A l’arrière , Fabien et Christophe s’accrochent tant bien que mal à la galerie de toit, les pieds sur le pare-chocs, engourdis par le vent, le froid et la pluie.

Catherine reste dans le secteur , à se balader en nous attendant. Fabien nous fait une démonstration de force, en portant 2 kits de matériel de plongée, entassés dans un sac à dos .

Après une marche d’approche raccourcie, nous nous engageons dans les profondeurs du Chourum Daniel à 12H30 ( record à battre ). Et c’est là que commencent les ennuis. Florence oublie sa pédale au sommet d’un puits. Les kits sont lourds. Ils s’accrochent , buttent et se coincent. Un robinet de bouteille finira par s’ouvrir et s’abîmer. On découvre des dépots de carbure , des piles usagées , des murs gravés, … Enfin , arrivés au fond , nous découvrons que le siphon a bien reculé de 15 mètres.

On décide de se remplir la panse avant d’aller plus loin. Il commence à faire frais dès qu’on s’arrête , mais on ne se réchauffera pas avec les bonnes soupes qu’on a descendu . Le réchaud est resté au camping et personne ne se dévoue pour aller le chercher. Mais on a tout de même largement de quoi se goinfrer.

Puis, pleins d’espoirs de pouvoir franchir le siphon à pied, Jean-Pierre et Fabien partent en éclaireurs. Ils finissent par faire demi-tour au bout de quelques mètres, après s’être enlisés jusqu’à la taille dans le mondmilch. Ils ont buté sur un plafond bas, à quelques centimètres du mondmilch. Donc infranchissable pour l’instant, à moins d’évacuer tout ce lait de lune. Mais il y a certainement une suite, le filet d’eau doit rejoindre un collecteur plus loin et avec un peu d’imagination on peut espérer une succession de grands puits.

Tous déçus, on reprend le chemin du retour. Fabien irait bien faire un petit tour en amont, mais personne n’est volontaire pour le suivre. On garde notre énergie pour la remontée des six kits pour cinq. Fabien oublie sa clef de 13 et sa pédale à une intersection et s’en rend compte bien plus loin. Mais l’équipe de déséquipement, Christophe et Jean-Pierre les récupèrent. Nous sortons du trou à 20 H.

Dimanche 2 septembre

Lavage du matériel dans la rivière coulant le long du camping. Ce qui nous permet de voir qu’elle est pratiquement à sec . Et retour échelonné des spéléos chez eux. Le soir, coup de fil de Jean-Pierre Baudu : où sont passés les amarrages ?

Lundi 3 septembre

Florence, n’ayant pas regardé ses messages sur le net le dimanche soir, téléphone au responsable du camping qui fait la rivière de long en large, sans retrouver les amarrages. En fait, c’est Fab qui les a récupérés.

Compte-rendu de Florence Gaillard.

Un mot de Philippe BERTOCHIO ( Spéléo-Club de Gap ) :

Je suis bien navré de cette sale découverte. En effet, jusqu'à présent nous n'avions qu'à gérer les ordures des expés des années 60-70 mais si les nouveaux si mettent .[… ]

Pour ce qui est de la plongée,[…] j'avais eu aussi cette idée […]. Mais lorsque je suis arrivé au siphon, il n'y en avait plus mais un cloaque de "lait de lune" impénétrable à part pour un bout de bras... Je pense avoir plongé tout ce qui retenait un peu d'eau dans le Dévoluy (et les Hautes-Alpes) sans grand résultat : impénétrable ou flaque. Seul le puits des Bans a de beaux siphons mais très profonds. J'étais dernièrement à -62 m dans le siphon 2. Maintenant, j'envisage les mélanges pour la suite.

 

 

Samedi 8 septembre 2001 : Rhône

Forum des Associations à Saint-Pierre-de-Chandieu

Part. : Brigitte Bussière - Fabien Darne - J.P. Grandcolas – Guy Lamure – Laurence Tanguille et les enfants.

Remise de la médaille du Centenaire de la Loi 1901 aux présidents d’association et apéritif avec les politiques locaux.

Dimanche 9 septembre 2001 

Nettoyage en gravières

Nettoyage et inventaire du matos GDP dans les gravières de Pusignan (Rhône), repérées au préalable par Bébert.

Convives : Séverine Andriot – Laurent Cadilhac - Fabien Darne - J.P. Grandcolas – Bertrand Hamm - Guy Lamure – Alain Moreau – Alex Pont + les touristes : Brigitte – Odile – Laurence – Véronique et tous leurs enfants.

Pas trop de perte dans l’ensemble (pas plus de 1000F !).

Pic-nic dans les maïs et foot.

Samedi 15 septembre 2001

Traversée P40 – Glaz (Chartreuse – Dent de Crolles)

Participants : Laurence, Pierre-Jean, Alex, Séverine, Fab et Stéphane, un copain d'Alex

TPST : 4h30 (aïe !)

Au début on devait faire la traversée Trois Bêtas - La Diau, mais comme de bien entendu la météo en a décidé autrement… La sortie est reportée et nous sommes un petit nombre à vouloir tout de même sortir. Après moults coups de fil entre les participants toute la journée du vendredi on arrête finalement notre choix sur la traversée P40-Guiers.

On se retrouve au Col du Coq samedi matin vers 9h30, le temps est changeant. Préparation du matos, quelques doutes sur l'itinéraire, choix des modèles de survie, mélange de la bouffe, etc. Bref, 24 heures après on est prêt ! La montée s'effectue sans encombre si ce n'est une presque tempête de neige en arrivant au Pas de l'Oeille. Il y a de la neige sur le plateau et un vent à décorner les bœufs de la foire de Beaucroissant (autre activité de la fin de semaine pour certains Tritons). Le nez dans les photocopies on trouve le trou sans problème.

L'entrée petite (3 x 0.5 m) cache un superbe P31 (d'où le nom de P40)… Les amarrages de rappel ne sont pas des plus sûrs mais nous arrivons sur le cône d'éboulis sans encombres. La suite est étroite et Ô surprise équipée en fixe. L'ensemble du trou ne présente pas un grand intérêt si ce n'est un joli méandre étroit et la série de puits arrosés à la fin (puits du Balcon, salle des Douches). Nous admirons tout de même l'abnégation de nos prédécesseurs qui ont remonté ces puits depuis le Trou du Glaz.

Compte-tenu de la motivation des troupes, de l'heure, du degré hygrométrique de Laurence et de la fiabilité des 2 supposés "guides" pour la suite de la traversée, nous décidons courageusement d'aller manger dehors, à l'entrée du Glaz et au soleil, s'il en reste !

Après un quatre-heure plantureux, nous sommes de retour aux voitures à 18h30. On file chez Alex pour boire des bières et manger les traditionnelles pâtes Pontex.

Pierre-Jean est rentré chez lui, Fab et Lo ainsi que Stéphane font de même vers 23h.

Compte-rendu de Fabien Darne.

Dimanche 23 septembre 2001

Journée Découverte à Jujurieux

Part. Tritons : Fabien Darne – J.P. Grandcolas – Bertrand Houdeau – Hélène et Laurence Tanguille.

Initiés : Alexandre Arrue – Jordan Bianchi – Chloé Bianchi – Jean-Michel Félix – Morgane Félix – Madjo Fonteneau – Violaine Micheletto – Solène Houdeau – Anouk et Matéo Darne. Soient 7 enfants et 3 adultes pour les initiés.

Dans le cadre du Forum des Associations de Saint-Pierre, une journée découverte à la spéléo avait été programmée. Donc c’est à 15 que nous nous retrouvons par ce dimanche pluvieux aux abords de la grotte de Jujurieux. Fabien sera le guide, personnellement, malgré mes connaissances des cavernes de l’Ain, cela fait une vingtaine d’années que je n’ai pas mis les pieds dans ce trou ! Montée humide à l’entrée supérieure dite " des Buis ". Un groupe nous précède. Nous allons jusqu’à la Cathédrale en passant par le P5 et retour par le toboggan, après avoir casse-croûté dans la dite " Cathédrale ".

T.P.S.T. : 4 H. environ.

Nos braves initiés ne furent pas trop malmenés et sortirent de la caverne, enchantés et pas trop fatigués.

Lavage du matos dans ruisseau sous-jacent et retour sur Saint-Pierre vers 17H.

Compte-rendu de J.P. Grandcolas.

Vendredi 28, Samedi 29 et Dimanche 30 septembre 2001

Exercice-secours au gouffre Mirolda

(Samoens – Haute-Savoie)

Participants à l’équipe 7bis : Christophe Verdet, Sylvain ?, Laurent Fénéon, Beb.

Participants Tritons à l’exercice : Fabien Darne, Bertrand Houdeau, Benjamin Richard, Bertrand Hamm.

Engagement de la troupe vers 17h le samedi 29.

Après une heure de tape cul dans un rouge véhicule, nous arrivons à une sorte de PC bis où les hommes fument beaucoup, le thé un peu et les radios aussi. En cette journée pluvieuse, à se demander si c’est vraiment une journée, j’ai l’impression qu’un certain nombre invente l’eau chaude à coup de radio. On a le droit à une demi heure de rando bien arrosé pour rejoindre une bâche qui abrite à la fois encore un PC (moins branché celui-ci), la police, l’entrée d’une cavité et des grattes cailloux. On est poli alors on dit bonjour et qu’on a rien à déclarer. Un peu délateur, on précise quand même qu’il y a encore quelques malfrats qui font péter à 10m de l’entrée.

Notre chef d’équipe, Christophe V, appelle la radio, pour confirmer notre arrivée aux hommes du PC de chez les rouges. On apprend sur radio TPS que l’équipe assurant l’évac de –210 à –126 n’a pas besoin de notre soutien ! ! ! Que faire ? Assurer l’équipement de –126 à –40 ? Oui, mais pas de matos. Attendre sous une bâche ? non ! Se compromettre dans une désobstruction d’ex record du monde ? NON. Ecouter radio TPS semble être le plus sage. Mais rien ne transpire dans ce haut-parleur. C’est seulement vers 21h30 que nous pénétrerons dans le gouffre (huuum) pour une vague mission sur des antennes de TPS N° 2 avec la promesse du PC de l’envoi éminent d’une estafette muni du matériel nécessaire à l’équipement d’évacuation de la civière de –126m à –40m.

La cavité, le MIROLDA, n’est pas aussi froide que j’imaginais et c’est une bonne surprise. L’entrée est encombrée de quelques seaux de gravats que nous aidons à déplacer malgré notre anti désob’irrationalisme (souligné en rouge trois fois) aigu. Nous tombons rapidement à –126 m, cette partie d’ex record du monde n’a rien de très bandant. On déplace des antennes, on déplace le TPS il se retrouve à – 100m, au lieu de –40 ! ! ! Mais au bout d’un certains temps et surtout un changement de piles on entend à nouveau radio TPS avec l’animatrice de la nuit D J Lips. Les galériens mettent le truc en stand by et se résignent à taper les chevilles sur le caillou. Rappelle-toi l’hiver dernier au Voronja, le gars (buldo) et ses 32 spits en 5h. Pour ma part c’est pas parce que Arnaud Tournant parcours le kilomètre en moins d’une minute que je vais pédaler plus vite ! On discute bien avec le CE sur le boulot d’équipement en évac… on se remet en tête tout le merdier : balancier, répartiteur de charge, poulie bloq, palan, poulie larg, etc…Après trois spits et une épaule démise, j’accueille avec joie l’estafette avec le matos. On bosse correct et le point positif de cette sortie est qu’on a pris notre temps pour faire, défaire et refaire les équipements.

La civière se montre enfin, on prend le relais avec plein de gaziers qui débarque d’en haut et d’en bas. La civière remonte rapidement de –126 à –40. L’équipe à Lorenzo assure l’évacuation finale. On déséquipe le merdier dans la foulée. Je me retrouve dans une embuscade de déséquipement jusqu’à la sortie. Sur la fin de parcours je double un peu fort tout en jaune qui transpire des seaux sur les prises déjà glissantes des méandres finaux, juste pour ne pas être le dernier. Il fait jour, il ne pleut plus, çà ressemble enfin à une bonne journée, il est 10 h.

Voilà, je m’suis levé un samedi à 6h30, pour être en retard chez Fabien à 7h15 (au lieu de 7h). Arrivé à 11h30 à Samoëns, j’ai pu boire une bière avec David C (le joyeux copain du GDP2001) et les copains. J’ai passé la nuit dans un gouffre, avec radio TPS, des spits, une civière et des cordes. J’ai le sentiment d’avoir fait un travail. C’était paf-paf ou ric-rac pour ceux qui préfèrent. Mais c’était pas le délire…

Compte-rendu de Beb.

Samedi 6 octobre 2001

Nettoyage des sous-sols du pôle technique de Lyon

Part. Tritons : J.P. Grandcolas – Benjamin Richard.

Rude journée de nettoyage – avons rempli les bennes de la déchetterie de Saint-Pierre-de-Chandieu, celle de Gerland nous ayant refusé l’accès.

Mardi 9 octobre 2001

Aménagement du local matériel de l’E.F.S. au pôle technique de Lyon

Part. Tritons : F. Darne – Benjamin Richard.

Vendredi 12 octobre 2001 : Vercors

Repérage G.P.S. sur le lapiaz de la Moucherolle – Isère

Part. : J.P. Grandcolas – Guy Lamure – Claude Schaan – Joël Gailhard (futur Triton).

Poursuite du repérage GPS de cavités. Cette fois-ci, nous sommes montés par le hameau des Bouchards, entre Corrençon et Villard. Vaine recherche du scialet du Lauzet vers l’étang du même nom. Nous reprenons ensuite le repérage beaucoup plus haut dans le secteur du Scialet Darbon (-340). Le scialet ASV 3-72 est à revoir : il a vraiment une belle gueule ! Pique-niquons vers le Darbon. Repérons le scialet du Lièvre Blanc, cavité vue en 1985, entre temps le bouchon de neige et glace à –20 a disparu et en 1993, elle fut explorée jusqu’à –150 ! Rencontrons le lièvre blanc, il gîte vers le scialet du même nom. Continuons à monter jusque dans la zone des TA 5 / 6 / 7, le 7 a disparu ; un puits dans le coin a été protégé par un plancher, pas de numéro ! ? Remontons encore un peu pour une vaine tentative de repérage du scialet de la Tonche.

Résultats de la journée : 24 cavités repérées au GPS + T01-3 découvert par Claude à revoir.

Puis redescente en douceur vers la vallée.

Compte-rendu de J.P. Grandcolas.

Samedi 20 octobre 2001

Inauguration du pôle technique de Lyon

Part. Tritons : Brigitte Bussière – Fabien Darne - J.P. Grandcolas – Roger Laurent – Benjamin Richard - Laurence Tanguille.

En compagnie de quelques personnalités politiques et " vieilles têtes " spéléos.

Samedi 20 octobre 2001

Boucle dans la Dent de Crolles

Part. Tritons : Bertrand Houdeau + Didier Desfêtes – Yannick Peugeot du Spéléo Club de Louhans (Saône-et-Loire) – Lolo (Rhinolophes – Dijon).

C’est grâce aux chaleureux contacts de Cosimo que nous nous sommes retrouvés les quatre au refuge Saint Hugues l’Herbetan (foyer de fond) dans le 38 au nord de Grenoble, près de Saint-Pierre-de-Chartreuse au pied de la Dent de Crolles (côté Gorges du Guiers).

Départ de Marsannay à 7H le samedi, pour un rendez-vous à 7H45 à Châlon/s/Saône Nord pour retrouver Didier et Yannick. A 11H45, après quelques erreurs d’itinéraire comme d’habitude (les ponts et chaussées nous ont enlevé les panneaux), nous arrivons finalement devant le gîte jouxtant l’église d’un côté et le café de l’autre (bien placé n’est-ce pas ? Et plus loin, l’aire d’atterrissage des parapentes : " Bienvenue Florent "). Là, nous retrouvons notre quatrième lascar, un Triton du Gouffre des Partages. Bien attablé, se cramponnant à son verre pour ne pas qu’il s’envole. Un repas frugal et c’est parti pour trois quart d’heure de marche d’approche par un chemin de mule.

A l’entrée, superbe porche en pied de falaise, deux guerlus un peu " fous dingues " dans leur tête , sont dissuadés par notre ami Bertrand, de faire une traversée avec une corde trop courte ! ! ! sont-ils encore dans la cavité ?

Je ne décrirai pas le cheminement des quelques modestes kilomètres que nous avons parcourus, vous en saurez plus dans le RhinoStory…

T.P.S.T. : 7H30 de balade et de photos. Retour dans nos foyers à 12H, le dimanche. Merci à toi, Bertrand, pour cette magnifique visite guidée.

Compte-rendu de Lolo des Rhinos de Dijon.

Nota de Bertrand : Il a constaté que certains passages ont été très " salopés ".

Vendredi 26 octobre 2001 : Vercors

Repérage G.P.S. sur le lapiaz de la Moucherolle – Isère

Part. : Brigitte Bussière – Guy Lamure – Claude Schaan.

Donc , en ce vendredi 26/10/01 , nous revoilà dans le secteur défiguré des pistes de Corrençon-Lans en Vercors. Notre docteur es-GPS (Guy Lamure) dispense à ses deux coéquipiers subjugués par son savoir, les rudiments d'utilisation de ce très pratique instrument. Nous avons testé avec succès sa fonction " aller à " pour retrouver une cavité à partir de coordonnées introduites dans l'appareil . La journée s'est déroulée à repérer puis pointer (parfois marquer) tout ce qui de près ou de loin ressemble à un trou . Deux petites cavités ont été explorées et grossièrement topographiées (un certain (Claude Schaan) se prenait pour un étalon).

Bilan : belle journée un peu fraîche par moment, bonne approche de l'utilisation du GPS mais il reste du travail.

Compte-rendu de Claude Schaan.

Petit additif à la sortie du 26/10 - secteur pistes de Villard de Lans : marquage du T01-4 (descente d'un P7 ~ ) ; marquage et descente du T01-5 (qui pourrait être l'ASV 5-72 et le T1 : les coordonnées et la description de Le Bret correspondent) ; pointage des splash 9-89, splash 7-89, gsc 98-1 , gsc 97-4 , gsc 97-5 (Guy Lamure).

Dimanche 28 octobre 2001 : Vercors

Repérage G.P.S. sur le lapiaz de la Moucherolle – Isère

Part. : J.P. Grandcolas – Yves Bouchet " Bip-Bip " – Laurence Tanguille – Joël Gailhard (futur Triton) – Christophe Tscherter (Césame).

Malgré quelques avatars de départ, l’équipe se reforme aux Bouchards. Belle journée. Retour dans le secteur du scialet Darbon.

Reprise du scialet ASV 3-72 : beau puits à neige –20 m – obstrué – revu par J.P.

Scialet ASV 2-72 : revu par Bip-Bip – Christophe et J.P. Beau puits –25 m – obstrué – os d’ours. Corde de 35 m.

Scialet ASV 7-72 : revu par Bip-Bip – Christophe et J.P. Méandre étroit et plongeant vers –10 m, un futur chantier !

Désobstruction dans un trou au bord de la piste par Joël et prise de notes G.P.S. par Laurence.

Compte-rendu de J.P. Grandcolas.

Mercredi 31 octobre 2001 au dimanche 4 novembre : Causse Méjean – Lozère

Stage C.D.S. Rhône " Progression en classiques et Connaissance du Causse "

Part. Tritons : comme cadres, Fabien Darne - J.P. Grandcolas - Bertrand Hamm " Bébert " - Laurence Tanguille (intendance).

Anouk et Matéo.

Stagiaires d’origine diverse et variée : Dolomites – Plutons – Gap – Toulouse – Deux-Sèvres.

Gîte de Hyelzas. Falaises près du château de Blanquefort au-dessus de Les Vignes.

Cavités explorées :

Aven de la Caze : Bébert.

Aven de Drigas ou des Cabanelles : J.P.G.

Aven des Offraous : Fabien.

Aven du Lavanhou : Bébert.

Aven de Baume Fromagère : J.P.G.

Aven de Banicous : Fabien.

Alex et Séverine étaient là en touristes et en grimpeurs.

Compte-rendu de J.P. Grandcolas.

Jeudi 1er novembre 2001 : Vercors

Repérage G.P.S. sur le lapiaz de la Moucherolle – Isère

Part. : Benjamin Lamure et Guy Lamure.

Sortie en famille avec Benjamin qui voulait se balader et faire de la spéléo ; pointage GPS de quelques trous en remontant la piste des Deux Moucherolles : M4, TA52, PV9, scialet de la Choa , grotte Hubert. On trouve la neige à partir de 1700m. Visite jusqu’au fond de la grotte Hubert (on a même repéré des inscriptions tritoniennes des années 60 concernant une certaine Monique). Redescente en passant devant le scialet Moussu.

Compte-rendu de Guy Lamure.

28 octobre au 1er novembre 2001

Stage Initiateur Fédéral

Lieu : Ardèche - Salavas.

Durée : 2 jours de tests et 5 jours " péda ".

Cadres : Judicaël Arnaud (Judi), Benjamin Richard (Benj), Laurent Mangel (Lorenzo), Dominique Geslin (Dom), Raphaël Sauzeat (Rafi).

Cavités visitées : Marteau, 2 Avens, Grotte Nouvelle, Spectaclan, Traversée Cordier-Foussoubie, Baume des Belges, Goule de Foussoubie, Aven Double, Aven du Camelié…

Ccl : Brave stage ! Equipe de cadres réglée au poil… et qui devrait signée pour un second stage Initiateur en Avril 2002 toujours en Ardèche…

10 et 11 novembre 2001

Journées d’Etude E.F.S.

Lieu : Cabrerets - Lot.

Durée : 2 jours.

6H de route avec à aller la guerre des étoiles (= la neige à 40km/h sur l’autoroute) et des problèmes de mécanique au retour…

Cavité visitée : Grotte de Pech Merle.

Ccl : Elaboration du calendrier des stages fédéraux 2002. Intervention de M. Decobert (ccl : il ne faut pas faire de spéléo sinon tu risque gros… et surtout pas avec des potes… alors en plus si t’es un jeune, c’est la fin des haricots). Changement de programme des stages Initiateurs : l’évaluation se fait sur 7 jours, plus de tests techniques à proprement parler et plus d’attestation de "complaisance"…

Compte-rendu de Benjamin.

"LES SONS DE L'INTERIEUR"

- Il y a d'abord le désir de Marc Delmas de faire des prises de son en sous-sol : sons souterrains, écoulements d'eau, légers ou puissants, mais aussi acoustique particulière des salles et des boyaux, LES SONS DE L'INTERIEUR DE LA TERRE *.

- Ce désir rencontre un projet déjà ancien d'Etienne Delmas, celui de collecter des sons dans un service hospitalier de cardiologie : échographies sonores du sang dans les artères, ouverture et fermeture rythmées des clapets, flux du sang propulsé par le coeur, LES SONS DE L'INTERIEUR DU CORPS ;**

- COMMENT CES SONS SERONT-ILS UTILISES ?

Ils serviront de base à une composition musicale utilisant d'une part les sons en eux-mêmes, d'autre part l'acoustique particulière des lieux où ils sont enregistrés. En effet, si on enregistre dans une salle un signal bref et puissant (comme par exemple un claquement), on enregistre en même temps LA REVERBERATION de ce signal dans la salle considérée. En laboratoire on peut ensuite extraire cette réverbération, et l'appliquer à n'importe quel autre signal sonore.

- LE LABYRINTHE : la rencontre avec Serge Raynaud, plasticien, nous invite à croiser ce travail avec celui qu'il mène sur le labyrinthe : un labyrinthe (qui n'est pas un dédale) est un parcours à sens unique jusqu'à son centre, que l'on atteint alors qu'on croit en être le plus loin. Là au centre, on ne trouve rien d'autre que soi. Et cette expérience est fondamentale. Notre idée est de redoubler l'expérience physique du labyrinthe (le déplacement jusqu'au centre) par une expérience acoustique : l'extérieur du labyrinthe est sonorisé, on y diffuse à faible niveau cette "musique de l'intérieur". Le couloir du labyrinthe est traité acoustiquement : très réverbérant au début du parcours, il devient neutre, puis absorbant, puis très absorbant, jusqu'à arriver (au centre) dans une chambre sourde. Là, on n'entend plus du tout les bruits extérieurs, mais seulement ses propres bruits intérieurs, cette fois-ci bien réels.

Ce projet a attiré l'attention d'un journaliste de FR3, Jean-Christophe Pain, qui souhaite en faire un sujet. Voilà pourquoi nous souhaitons descendre ce samedi dans les cuves, afin de faire quelques prises de son sous le regard de l'équipe de tournage de FR3. Espérant avoir éclairci quelques domaines encore restés dans l'ombre, je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes meilleurs sentiments.

Etienne Delmas.

* des prises de son ont déjà été effectuées dans le Gour Fumant, dans la prairie d'Herbouilly, Vercors Nord.

** des prises de son ont déjà été effectuées à la clinique du Mail, sous la direction du Dr Eric Page.

Samedi 10 novembre 2001

Prise de sons - Cuves de Sassenage - Isère

Part. Tritons : Marc Delmas – Laurent Berthin + Etienne Delmas et 4 FR3 (tous incultes spéléo). Ca m'a donné envie de retourner dans ce réseau. La lenteur de la progression (plans, interviews, prise de sons toutes les 2 minutes...) nous a permis d'arriver jusqu'à la rivière du Berger, mais pas jusqu'à la " Salle à Manger " : le preneur de sons commençait à ne pas se sentir très bien...

Compte-rendu de Marc Delmas.

 

Samedi 1er et dimanche 2décembre 2001

Participants

Brigitte Bussière – Fabien Darne – Thierry Flon – Joël Gailhard – Jean Philippe Grandcolas - Bertrand Hamm Bertrand Houdeau – Christian Jacquemet – Guy Jacquemet – Guy Lamure - Pascal Puisoye - Claude Schaan - – Hélène Tanguille – Laurence Tanguille – Olivier Venaut – Odile Penot et Héloïse + Isabelle Gangloff et Léa – Anne Jacquemet et Pauline – Margot et Victor - Timothé Gadenne et Manou (sœur de Anne) – Maria Schaan – Anouk et Matéo - Louise et Tim - Céline et Olivier (F.L.T.).

Samedi 1er décembre 2001

Antre de Vénus - Méaudre

Part. : Brigitte Bussière – Fabien Darne – Thierry Flon – Joël Gailhard - Bertrand Hamm – Christian Jacquemet – Guy Jacquemet – Guy Lamure - Pascal Puisoye – Hélène Tanguille – Laurence Tanguille – Olivier Venaut.

+ Céline et Olivier (F.L.T. – copain-copine du Captain) + Timothé Gadenne (beau-frère de Christian Jacquemet).

Dimanche 2 décembre 2001

Assemblée Générale Tritons à Autrans (Vercors – Isère)

 

Samedi 1er Décembre 2001 – Visite Antre de Vénus – Méaudre – Vercors

Participants par ordre de disparition sous terre : Bébert H, Olivier V, Guy J, Guy L, Brigitte B – Timothee (le beauf du suivant), Christian J, Hélène T, Thierry F- Captain et ses deux copains du FLT - Fab D, Laurence T.

Après un picnicage à l’auberge de jeunesse " Les Hirondelles " d’Autrans, nous nous décidons à partir pour l’Antre de Vénus.

Sur le chemin, il faudra s’arrêter chez Mr CAULLIREAU prendre la clé de la porte d’entrée, l’accès en étant réglementé pour des raisons de préservation.

On retrouvera là Thierry F, par hasard, et qui sera chargé dans le 4x4 d’Olivier. Cela tombe bien car il est le seul de ce groupe à être déjà allé à l ‘Antre de Vénus… Mais nos espoirs seront vite déçus car Thierry ne se souvient plus de rien…

Bébert tentera d’obtenir de plus amples explications par téléphone à J.P. qui ne semble guère plus renseigné.

Nous voici donc partis, avec l’accès, carte IGN …. Cela aurait pu suffire, mais là, il nous faudra demander à l’autochtone de service, peu avenant (Thierry était le seul volontaire pour l’interpeller – on l’a un peu poussé - et il a presque eu peur…) qui nous indiquera de façon très vague la direction à prendre, là dans la forêt.

Equipement sur le parking de l’hôtel des Prairies, un peu dans la boue et l’humidité, montée par une piste très raide et extrêmement boueuse pour aboutir finalement sans avoir trop cherché à l’entrée de l’Antre de Vénus. Les premiers rentreront vers 14H45 pour équiper le seul puits, un P15, mais qui leur prendra un peu de temps - dehors on s’impatiente et on cause. Le boyau d’entrée, trop exigu, ne permet pas d’y installer une salle d’attente. Heureusement, il ne pleut ni ne neige. Mon attente (dans le boyau d’entrée) sera agrémentée par les blagues de mon voisin de devant (GJ, vous savez, celui qui vient aux AG Tritons tous les deux ans, ou le photographe de service ).

La 1ère équipe de 6 personnes (dont le " photographe… ") sera dans la galerie vers 15H15. Belle galerie, beaux remplissages, concrétionnement, diversité, qui auraient mérité des commentaires un peu plus pointus que " oh la belle coulée ! " ou " oh, le beau plancher ! " , mais nous n’avons pas de spécialiste sous la main.

Le photographe sera laissé à l’équipe suivante car décidément trop lent (changement de piles, appareil ne fonctionnant pas,…et en plus on n’est même pas sûr qu’il ait une pellicule).

Nous poursuivrons notre promenade jusqu’au bout, ou presque. Le fond de cette cavité se présentant comme un boyau se rétrécissant de plus en plus, et que quelque uns , plus courageux que les autres ( de toute manière, y avait plus rien à voir), devront faire en marche arrière car impossibilité de faire demi-tour.

Il manque une rivière dans ces galeries pour agrémenter la promenade.

Les deux autres équipes nous retrouveront en fin de parcours, alors que nous sommes sur le retour.

Nous croiserons, en amoureux, Fabien et sa " flamme " LT (car avec son super éclairage bleu new technique super light, et bien il n’y voit rien du tout…), qui déséquiperont le P15.

Sortie de la 1ère équipe vers 17H40. Les autres suivront une ½H plus tard (sauf les amoureux) . Descente dans la boue et la nuit. Déshabillage – pour certains - devant les yeux ébahis de la serveuse du restaurant de l’hôtel et retour au gîte où l’apéritif a déjà été servi.

TPST : environ 3H00.

Compte-rendu de Brigitte.

 

Enfin communiqués le 30 octobre 2001 par Alex,

Les chiffres du Gouffre des Partages Crû 2001

Total: 23917.73 mètres

East : 343364.28 / 350017.36

North : 76458.12 / 77795.73

Alti. : 1019.36 / 2116.15

Alt± : 1096.79 ( -1096.79, 0.00)

- L'altitude change suite à la reprise de la topo dans la trémie d'Armagédon, (à revoir l'année prochaine - quelques mètres d'erreur sur une boucle ?).

- Le développement n'est pas facile à définir, dans les grandes galeries, on fait vite 100 m de topo pour rejoindre un point connu, la topo sous les blocs dans la salle de l'éclipse est-elle à compter, j'ai essayé d'être le plus juste possible !

- Bientôt sur Internet, la topo en image pour animer les discussions spéléo un peu trop calme en ce moment.

On va bientôt pouvoir enfin connaître la surface de la salle l'Eclipse.

Spéléo en Afghanistan

Relevé par Fabien Darne sur la liste " Spéléo ".

De : Eric Madelaine <Eric.Madelaine@sophia.inria.fr>

A : speleos-fr@sophia.inria.fr

Objet : [speleos-fr] caves in afghanistan? (fwd)

Date : jeudi 18 octobre 2001 15:47

I am a journalist and former caver putting together a story on the karst features and caves of Afghanistan. I note that a French expedition (from Rouen) and a French-Spanish expedition visited that country in the 1970s. Iwonder if any of the members of those expeditions are still around, and whether any work has been done in Afghanistan caves since then. Thank you for any help you may be able to give me.

Bill Marvel

Senior features writer

The Dallas Morning News

End of Forwarded Message

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Objet: Re: [speleos-fr] caves in afghanistan? (fwd)

Date : Thu, 18 Oct 2001 19:55:42 +0200

De : "Den's " <denis.delamarre@wanadoo.fr>

A : <speleos-fr@sophia.inria.fr>

Non ! il y a un karst dans ce coin du monde. Assis dans mon grand fauteuil devant ma T.V., le visage noyé dans des volutes d'une fumée âcre me rappelant ce beau pays, perdu, parmi ses grande montagne. J'était vraiment à mille lieux de m' imaginer qu'on pouvait faire là aussi, des ballades souterraines. Ce brave journaliste Project-il d'écrire un quide touristique ? Mais il y a un autre coin du monde, (lui aussi peuplés de sauvages) sur lequel on pourrait écrire des livres intéressants. Le génocide des indiens, la bonbe d'Hiroshima, le napal chez les Viets, etc... J'ai du mal à me souvenir de son nom. Je sais je fume trop. euhhhhhh Les Etats Pourris, non. Les Etats Turies, mais non. Les Etats Unies. Je sais, ça rien avoir avec la spéléo. Salutations.

Den's

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Objet: Re: [speleos-fr] caves in afghanistan? (fwd)

Date: Thu, 18 Oct 2001 21:49:07 +0200

De: Fabien DARNE & Laurence TANGUILLE <fablo@darne.com>

A: Eric Madelaine <Eric.Madelaine@sophia.inria.fr>

Copies à: speleos-fr@sophia.inria.fr

Références: 1

Dis donc Eric tu bosses pour la CIA maintenant ? Un malheureux pauvre petit journaliste américain de Dallas (Texas) te demande où sont les grottes en Afghanistan, je trouve ça un peu gonflé en ce moment ! M'étonnerait que ce soit pour monter une expédition spéléo, ... ou alors punitive !

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Objet: Re: [speleos-fr] caves in afghanistan? (fwd)

Date: Fri, 19 Oct 2001 13:14:42 +0200

De: Pierre Mouriaux <lgspm@worldnet.fr>

A: Olivier Pellegri <slr78@club-internet.fr>

Copies à: Eric Madelaine <Eric.Madelaine@sophia.inria.fr>,speleos-fr@sophia.inria.fr

Références: 1

Olivier Pellegri wrote:

> Oussamma l'air louche ça ?

Ben Laden ou fils de la mère Denis???

A+

Rat-taup'

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Objet: Re: [speleos-fr] caves in afghanistan? (fwd)

Date: Fri, 19 Oct 2001 17:57:08 +0200

De: Delphine MOLAS <model@bechamail.com>

A: speleos-fr@sophia.inria.fr

Références: 1 , 2

nous y voilà:

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3266--235634-,00.html

Ben Laden trahi par sa grotte ?

Tout est bon pour retrouver Oussama Ben Laden, étude des roches comprise. La paroi devant laquelle le chef d'Al-Qaida appelle au djihad, sur la cassette vidéo diffusée le 7 octobre par Al-Jazira, pourrait permettre, selon des géologues américains, d'identifier le lieu où se trouvait alors l'ennemi public numéro un. "Vous seriez surpris du nombre de personnes qui se demandent si, oui ou non, l'information géologique contenue dans l'image peut servir, annonce, en guise de préambule, le géologue John Shroder Jr., qui a travaillé en Afghanistan dans les années 1970 en vue de réaliser un atlas du pays. La réponse est oui, sans le moindre doute." Ce professeur de l'université du Nebraska, qui déclare avoir "le chic pour déceler les formations rocheuses dans les films", rapporte l'agence Reuters, est certain qu'il ne s'agit pas d'un décor de carton-pâte. La tâche des géologues n'est pas aisée. Ceux consultés par le San Francisco Chronicle ont jugé le film trop court, l'image de piètre qualité. Selon John Shroder Jr., elle "paraît mise en scène, avec des lumières spéciales", rapporte le quotidien. La véritable couleur de la roche et la distance entre elle et la caméra sont difficiles à déterminer. Surtout, l'enregistrement étant certainement antérieur à l'attaque, le très prolixe professeur a reconnu qu'il était peu probable que l'homme le plus recherché de la planète soit resté au même endroit. Les conjectures vont pourtant bon train. John Shroder pense que Ben Laden a été filmé dans "un ravin de la province de Paktia, le territoire de la tribu pachtoune, au sud-ouest de l'Afghanistan", où "la montagne présente un certain nombre de cavités". Le trou qu'on voit derrière Ben Laden "pourrait être le terrier d'un animal ou creusé par un chercheur de pierres précieuses", et la roche serait "sédimentaire". Un autre expert, qui croit déceler dans la roche des strates horizontales, pense à du calcaire, reliquat d'un océan évaporé il y a des millions d'années. Selon John Whitney, du centre d'études géologiques de Denver, "s'il s'agit bien de calcaire, l'interview n'a sans doute pas été réalisée dans les hautes montagnes du nord du pays, où les roches sont assez différentes". Christian Montenat, directeur de recherche au CNRS et qui a travaillé en Afghanistan, dans les années 1960 et 1970, avoue avoir pensé une fois, "comme tout géologue lorsqu'il voit un tas de cailloux", à identifier la grotte d'où parlait Oussama Ben Laden. "Si le plan était plus large, découvrant un paysage, on pourait se souvenir de quelque chose, explique le professeur. Mais je ne pense pas que Ben Laden parlerait devant un site facilement reconnaissable." Reste que les autorités américaines semblent s'intéresser à la question. John Shroder "a laissé entendre – tout en refusant d'être catégorique – qu'un des nombreux appels qu'il a reçus émanait d'une personne liée au gouvernement", écrit le San Francisco Chronicle. Un porte-parole du Pentagone n'a pas été "autorisé" à dire si la cassette était en cours d'analyse, pour des questions de sécurité.

Claire Ané

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Objet: Re: [speleos-fr] caves in afghanistan? (fwd)

Date: Sat, 20 Oct 2001 11:51:49 +0200

De: "Ruben Gomez" <ruben.gomez2@libertysurf.fr>

A: <speleos-fr@sophia.inria.fr>

Références: 1

RUBEN: J'espère que personne ne va aider les impérialistes Yankees à situer les grottes de l'Afghanistan, les retombées de leurs agissements sur le plan mondial suffisent déjà comme çà, sans qu'ils nous plombent les cavités et mouillent le monde de la spéléo... on vient juste d'essuyer une retombée de la présence colonialiste française en Guyane avec le vote UIS, alors pitié ! L'Armée française ( dont la Gendarmerie...), pourrait pt'être ben les aider ?

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Les sorties programmées

 

Le coin des stages 2002

 

Pub stages EFS 2002

Pour se perfectionner : Stage découverte/formation, Ardèche 8 au 13 avril 2002, Ph.Monteil & EFS.

Pour être Initiateur : Stage initiateur, Ardèche 6 au 13 avril 2002, B. Richard & EFS.

Pour être Moniteur :

- Stage Moniteur Module 1, Savoie 6 au 10 juillet 2002, B.Richard & EFS.

- Stage Moniteur Module 2, Hérault Pâques 2002,

S. Jaillet.

- Stage Moniteur Module 3, PSM (probablement), dernière semaine d’août 2002, B. Richard & EFS.

Et bien d’autres en lignes sur le site de l’EFS…

 

Changement d’adresse – téléphone – nouveau mél

 

Divers

* André Duhoo (Triton des années 1950/60) se joint à moi pour remercier tous les anciens Tritons des témoignages de sympathie que vous nous avez manifesté lors du décès d’Andrée Duhoo. Courrier envoyé par Maurice Chazalet (frère d ‘Andrée).

* La Baume à Bélard (-166) (Arsure-Arsurette – Jura) que nous avons visitée le 20 janvier 1996, est passé à –305 après moults désobstructions. Ce gouffre détrône donc la classique voisine : la Baume de la Favière (-229). (Info dans la feuille de liaison du CDS Jura n°177 – octobre 2001).

* Carnet rose : Juliette MORIN est née le 14 avril 2001. Son papa Olivier a essayé de nous la cacher jusqu’à ce jour !

* Carnet rose : (suite) Nathan CADILHAC est né le WE de l’AG Tritons !

* Bernard Chirol vient de nous sortir une " Histoire de la Spéléologie dans l’Ain ". Voir Spelunca Librairie.

* Info de dernière minute : Pierre Chevalier, un des pionniers de la spéléo alpine des années 30 à 50, explorateur de la Dent de Crolles, est décédé ce 2 décembre. Il a été inhumé le 6 décembre à Grésy-sur-Aix (Savoie). Il était né en 1905.

 

Sites très intéressants à consulter :

www.karstologie.com

www.geol-alpes.com

www.ign.fr

www.ensg.ign.fr

 

Site Tritons - concept : Fabien Darne.

http://clandestritons.multimania.com

http://lestritons.sont-ici.org

 

N’hésitez pas à faire passer dans les colonnes de cette Gazette vos comptes-rendus, vos infos, vos coups de gueule,...