La Gazette des Tritons n°23

Bulletin d’information du Clan des Tritons

Juin 2001

" Si ce n'est pas dans la Gazette, c'est que ce n'est pas net ! "

Clan des Tritons 7 Place Théodose Morel 69780 Saint-Pierre-de-Chandieu

( 04 72 48 03 33

Mél : clan-des-tritons@club-internet.fr

Directeur de publication : Jean Philippe Grandcolas

Comité de rédaction : Laurent Cadilhac - Fabien Darne - Thierry Delavaloire - Jean Philippe Grandcolas – Bertrand Hamm – Guy Lamure - Philippe Monteil - Alex Pont - Marc Pouilly - Benjamin Richard – Laurent Richard

Comité de lecture et de censure : Brigitte Bussière

Créée en septembre 1995.

Parution pluriannuelle à caractère trimestriel.

Tirage : 60 exemplaires.

Diffusion : membres + sympathisants + bibliothèque F.F.S. et C.D.S. Rhône.

Reprographie F.F.S. - Monique Rouchon

28 Rue Delandine 69002 LYON

Réunion du club le mardi à 21H00

au local du C.D.S. Rhône

28 Quai Saint-Vincent 69001 LYON.

Réunion principale le 1er mardi du mois.

Les colonnes de cette gazette sont ouvertes à tous.

Sommaire :

Editorial

Je râle ou pas ! Oui je râle. Il est indéniable que " certains tritons " n’ont pas compris de la nécessité de se voir régulièrement lors de réunions au CDS. Tout ne peut se régler par mél ! Surtout ces derniers mois où le débat était ouvert pour l’achat d’un GPS, de produits désobstruants, et autres quincailleries ! Là où je suis satisfait ! c’est que tous font partager leurs sorties par le biais des comptes-rendus qui arrivent au fil de l’eau… Alors on continue ! et tant pis pour les absents…

Jean Philippe Grandcolas.

! &

Le compte-rendu des sorties

Oubli dans la Gazette n°22.

L'Assemblée Générale du Clan des Tritons s'est tenue le Dimanche 10 Décembre 2000 à Vassieux-en-Vercors (Drôme), au gîte " la Ferme du Pas du Pré ", à partir de 9H30.

Présents : Fabien DARNE, Jean-Philippe GRANDCOLAS, Christian JACQUEMET, Laurence TANGUILLE, Brigitte BUSSIERE, Bertrand HOUDEAU, Alexandre PONT, Guy LAMURE, Pierre-Jean BOREL, Hélène TANGUILLE, Laurent CADILHAC, Philippe MONTEIL, Odile PENOT, Olivier VENAUT, Thierry FLON, Olivier MORIN.

Invité(e)s : Marie-France LEVILAIN (FJS), Maixent LACAS (FJS), Séverine ANDRIOT (Vulcains), Liliane, Maissa ZOGBHI (libanaise faisant des études en France), Véronique GUASTAVI, Dominique BERTHOMIEU (Césame).

Et les enfants : Anouk et Matéo Darne-Tanguille, Louise Grandcolas-Bussière, Antonin et Mathias Borel-Tanguille, Benjamin Lamure, Eloise Penot-Venaut, Julien et Clément Monteil-Berthomieu, Zoe Cadilhac, et Léa Flon-Gangloff.

Pas de changement dans la direction des affaires du club !

 

Samedi 24 février 2001 : Haute-Savoie

Réseau Petit Loir - Tête des Verds par le Gouffre de la Poya – Flaine.

Part. : Jean Pierre – Caro – Vincent – Pouille : G.S. Dolomites (69) - Bertrand Houdeau (Clan des Tritons).

Suite à notre reconnaissance de la partie amont de la galerie des Géants via La Poya en décembre dernier, nous avions convenu de ce samedi 24 février pour une seconde sortie. En décembre nous étions restés plantés sur une escalade glaiseuse pas très loin à l’amont de la jonction La Poya - galerie des Géants. Les objectifs de cette deuxième sortie étaient donc de surmonter cet obstacle et d’aller reconnaître le plus à l’amont possible en direction de l’ancien bivouac, de l’enfer de la boue et éventuellement de la galerie de la précipitation. Bertrand étant de la partie avec sa super boîte topo laser, nous pensions profiter du nombre et de la technique pour refaire quelques visées.

Départ le vendredi soir avec un rendez-vous chez Spélémat pour assouvir les envies de nouvelles combines de certains. Sur la route nous nous arrêtons à Bonneville pour déguster les fameuses pizzas (le saviez-vous ? Bonneville est la capitale de la pizza) avant de trouver un coin de neige pour camper à mi pente entre les Carroz et Flaine. Le samedi, nous nous dépêchons pour être à pied d’oeuvre avant les Suisses mais, Caramba, encore raté ! nous nous retrouvons aux voitures et ils nous grillent la priorité pour aller dégager l’entrée. Qu’importe nous les rattrapons et leur dérobons le kit d’équipement de la corde d’entrée. La compétition est sévère : ils sont 7 et nous sommes 5. Finalement chacun s’engouffre tranquillement à son tour entre 10h30 et 11h00.

Nous avalons rapidement les 250 m de puits et un peu moins facilement les 250 m de galerie boueuse pour nous retrouver au pied de notre petite escalade.

Pour certains c’est déjà pas mal et Caro préfère en rester là non sans prendre le temps d’une petite dégustation avant d’attaquer la remontée. Caro et Vincent sortent ensemble depuis longtemps mais vers les 10H00 : dure reprise !

Pour les autres nous voulons en découdre avec cette escalade : on fait chauffer le perfo et les piolets crampons (et oui, rarissime !). En fait la pioche du piolet suffira pour décaper la glaise et laisser place nette pour de jolis spits qui permettent assez rapidement d’envisager la suite avec optimisme. Nous retrouverons une trousse à spits complète en haut de l’escalade. Euh… à qui elle est ?

La suite n’est plus qu’une partie de plaisir : équipement du ressaut, petite bouffe et nous remontons tranquillement vers l’ancien bivouac sans autre surprise qu’une galerie agréable (bémol : les restes des anciens bivouacs qui jonchent la rivière ne sont pas vraiment des plus esthétiques). Nous remontons ensuite jusqu’à l’enfer de la boue* (sans y mettre les pieds pour ne pas vendre notre âme au diable). Nous retournons ensuite à l’ancien bivouac pour visiter la galerie de la précipitation. Le courant d’air remonte fortement dans la galerie des géants. La plus grosse partie semble emprunter la direction de l’amont, mais une petite partie part dans la galerie de la précipitation. De retour, nous attaquons quelques menus travaux d’équipement (entre autres nous installons une jolie tyrolienne au dessus d’une grande vasque : nous sommes fiers de nous !) et nous remontons donc paisiblement pour être les pieds dans la neige vers 2h30 et –15º, brrr…..

Il n’est rien de dire que le froid nous glace les os. Nous mettrons presque trois heures pour nous changer, réchauffer, rassasier et mettre les chaînes (parce qu’en plus il a neigé) avant de fuir devant l’air pur de la montagne. Changement de chauffeur, changement de chauffeur, changement de chauffeur… Bigre les chauffeurs tombent comme des mouches, et il faut bien une cinquantaine de cafés pour que les plus alertes nous ramènent jusqu’à Lyon. Il est 10H00 du mat., la journée commence et vivement ce soir que l’on se couche.

Nous envisageons une prochaine sortie le 24 mars. La voie étant libre nous reprendrons donc cette fois les objectifs d’explorations des années antérieures dans le gros amont.

En revisitant les relevés topo du GEKHA, j’ai pu estimer qu’il y a entre l’ancien bivouac et le bivouac du gros amont une distance d’environ 600m pour un dénivelé de 100m ainsi réparti :

* je n’ai pas retrouvé sur la topo de visée représentant le ressaut au bas duquel nous nous sommes arrêtés….

Un rapide calcul peut donc nous donner le temps pour rejoindre ce point depuis l’entrée de la Poya : descente = 2H00 ; galerie des géants - enfer de la boue =1H30 ; enfer de la boue – bivouac gros amont = 1H30. Pas mal, non ?

Compte-rendu de Marc Pouilly

Vendredi 2 mars 2001 : Saint-Pierre-de-Chandieu

Soirée diapos organisée par la M.J.C. et le Clan des Tritons.

Part. Tritons : Brigitte et Louise – Guy Lamure et Benjamin – Claude Schaan – Bertrand Houdeau – Benjamin Richard – Fabien Darne – Laurence Tanguille – Anouk et Matéo – J.P. Grandcolas.

Heureusement qu’il y avait quelques Tritons présents, sinon… Montage diapos préparé par Laurence et Fabien, et commenté par ce dernier. On saura que le vendredi soir à l’étage de la salle, il y a répétition de l’orchestre municipal !

 

Samedi 10 mars 2001 : Vercors

Lieu : Massif de la Moucherolle

Participants : Claude Schaan, Laurent Cadilhac, Benjamin Richard.

A 7h30 Claude sonne chez moi et nous filons directement à St Pierre pour récupérer du matos chez le Fab et le Grand.

Vers 10h30 nous arrivons tous les 3 à la station (on a récupéré Laurent en route) où nous constatons le pire qui puisse arriver ! Plus de neige ! Donc les télésièges… Contraint à marcher nous arrivons au trou en 1H où nous immergeons vers 12H.

Nous faisons un brun de topo (2 visées) à l’entrée où il y a un bon courant d’air aspirant comme à l’accoutumé.

Puis nous rejoignons le fond actuel, et en descendant j’accède à la lucarne vue la dernière fois mais c’est une arrivée. Après avoir refouillé les lieux Laurent et moi, nous commençons à creuser un peu dans la trémie terminale (= le fonds du puits). Ne voyant pas Claude arriver et surtout l’entendant râler je décide de remonter pour lui donner un coups de mains. Il aura tout essayé et devant le désespoir aggravé d’une fraîcheur frigorifique il décide de remonter doucement. Je redescend et avec Laurent pendant une bonne heure nous tirons les cailloux; mais il pleut beaucoup et le courant d’air, nous ne le sentons pas alors… En remontant Laurent déséquipe le puits parallèle pendant que je pendule dans le P40.

Sortie à 16h sous le soleil et retour vers 18h à St Pierre pour l’apéro chez les autochtones…

T.P.S.T : de 2h à 3h.

Notes :

- Matos : il ne reste équipé que le P40 et P10 (2 cordes, et 5 plaquettes) et normalement il y a une gourde d’eau pleine au fond.

- Il n’y avait pas de courant d’air dans le boyau (légèrement et il changeait de sens !).

- Pour la suite je pense qu’il faut attendre l’été et envoyer nos vieux fouineurs de courant d’airs nationaux.

Compte-rendu de Benjamin Richard.

 

Dimanche 25 mars 2001 : Vercors

Participants : Séverine – Alex.

TPST : 3 H.

Lieu : Vercors, Gorges de la Bourne.

Objet : bouger des cailloux.

Le grand et son voisin n'étant pas motivés pour creuser, nous voilà parti à deux dans notre trou près de la Balme de Rencurel ( non baptisé à ce jour ).

Bilan de l’après-midi :

- courant d'air fort, bonnes perspectives,

- plusieurs m3 de calcaire déplacés,

- encore beaucoup d'autres m3 à déplacer,

- un doigt explosé,

- un bel orage le soir ...

Accès :

A l'aval de la Balme de Rencurel se garer au 1er parking, prendre un peu plus bas le chemin du Ranc. Arrivé à des ruines, prendre un chemin raide sur la droite. Après un lacet bien marqué, monter encore 20 m puis couper à l'horizontal au pied d'une barre rocheuse. L'entrée est au pied de la barre rocheuse qui est au sommet du vallon que l'on croise aux ruines.

Au total : 170 m de dénivelé depuis la route, coordonnées approximatives : 845,400 - 3312.900 - 800 Lambert III.

La suite de l'histoire dans quelques mois ...

Compte-rendu d’Alex Pont.

 

Dimanche 25 mars 2001 : Ain

Grotte de Préoux – Ruffieu-en-Valromey.

Participants : Laurence Tanguille – Laurent Richard – Jean Philippe Grandcolas – Fred Chambat (Vulcain) – Greg (Césame et futur Triton).

Rendez-vous avec les lyonnais au terminal tramway de Saint-Priest. Et montée par l’autoroute jusqu’à St-Martin-du-Frêne.

Fabien, Anouk et Matéo en extérieur. Effectuent le cheminement d’accès pour faciliter la recherche de la cavité aux futurs visiteurs de la cavité ! L’accès avait été repéré la veille par Louise, Brigitte et J.P.

Visite de la cavité par l’entrée supérieure ouverte ces dernières années. L’explo débute par la descente d’un puits d’une dizaine de mètres complètement busé, puis diaclase d’une quinzaine de mètres en oppo (à équiper avec des débutants ou des nains, n’est-ce pas Laurence ?) ; ressaut de 4 m et beau P40 fractionné et main-courante en câble. Belles galeries avec oppo glissante… ! Visite de quelques affluents. Passage aquatique et arrêt sur passage siphonnant. Nous avons à peu près effectué un quart du parcours sur l’ensemble de la traversée. A l’entrée, nous accueille en compagnie de Fab, le CT en chef de l’Ain, Guy Pesenti !

T.P.S.T. : 5H.

Compte-rendu de Jean Philippe Grandcolas

Date : 25/03/01

Lieu : Préoux

Participants spéléos : JP Grandcolas, Laurent Richard, Laurence Tanguille, Greg, Fred.

Topographes de surface : Anouk, Matéo et Fabien Darne.

TPST : environ 5h

La troupe se rassemble au point de rencontre à 8h30 (c’est à dire à 7h30 : une heure de sommeil a bizarrement disparu cette nuit). Nous partons donc sur les roues de JP qui connaît l’accès puisque il a déjà repéré l’entrée du trou la veille en prospection VTT (technique à breveter !!). L’approche se fait donc sans difficultés ou presque : nous aidons les voitures dans les 12,50m finaux puisque le sentier se prête bien aux joies de la boue (Anouk et Matéo ont amenés les bottes). L’entrée du trou a été aménagée par un beau conduit vertical d’une dizaine de mètres et un petit mot doux à son départ qui nous rappelle de faire caca avant de s’engouffrer dans ce qui semble pourtant être les " égouts " (d’après Anouk). L’équipe part donc après que JPG se soit décidé à s’éclairer à l’électrique (son acéto " carbure " à l’eau : pas évident pour y voir clair !). Une diaclase de 12m suit le conduit d’entrée, un petit P4 puis un beau P40 entrecoupé d’une vire équipée par un câble d’acier. Le cheminement au feeling est assez évident et plaisant même si les galeries et méandres en " clef " rendent la progression un peu plus attrayante : le trou est assez aquatique et la boue recouvre les parois lisses des galeries et mini rampings. Après avoir rebroussé chemin une première fois (arrivée sur siphon), nous continuons aisément dans la gadoue jusqu’à une voûte mouillante qui siphonne et qui doit apparemment se franchir en apnée. Mais combien de mètres fait-elle ? JP, parti en éclaireur, nous fait signe qu’on ne passera pas. Déçu, je mouille quand même le caleçon et le nez histoire de m’assurer qu’on ne s’arrête pas pour un obstacle de 10cm. J’essaye d’allonger mon bras au plus loin pour repérer l’éventuelle remontée du plafond, mais que nénie, l’eau est vraiment froide et le fait de n’avoir jamais tenté ce genre d’exercice ne m’encourage pas. Je rejoins donc rapidement l’équipe pour vider mes bottes, équipe qui de toute façon avait voté la remontée. Nous prenons alors le retour et " le bas " des méandres en clefs comme chemin : moins spectaculaire mais tout aussi efficace et sûre. JP et Fred iront jeter un oeil dans une galerie en départ d’un petit ressaut et nous rejoindrons plus tard. Sortie aux échelles dans le conduit sous le soleil où nous retrouvons l’équipe des topographes du chemin d’accès (Fabien aux notes, Anouk et Matéo au déca). Juste le temps de manger un bout et nous repartons au moment même où la 1ère goutte de pluie s’abat sur la portière refermée.

Compte-rendu de Laurent Richard.

 

Samedi 31 mars 2001 : Vercors

Scialet Moussu (-529) – Massif de la Moucherolle – Corrençon-en-Vercors (Isère).

Part. : Thierry Delavaloire (le retour ! !) – Fabien Darne – Laurent Cadilhac – J.P. Grandcolas – Bertrand Hamm – Benjamin Richard – Philippe Monteil – Yves Bouchet.

Quelle belle équipe ! quels beaux hommes ! Seul J.P. a déjà pénétré cette cavité, il est seul à connaître la culture de ce trou ! ! L’objectif est de refaire la topo de l’amont du Dénoyauteur (-130 m), exploré par le P.S.C.J.A. (69) et le S.C. Fontanil (38) en 1983/84. RDV à 7H à St-Pierre, départ à 7H45 (pourtant le matos était prêt ,mais certains ont voulu le café !). Encore un café pour les mêmes à Corrençon. Bref, vers 10H nous attaquons la montée par un très beau temps (ça change des derniers WE), il y a 10 cm de neige. Après un bref historique dispensé par J.P., et un casse-croûte, nous pénétrons la cavité vers midi. Les spits sont rouillés, l’équipement est aléatoire. Le courant d’air aspirant refroidit nos ardeurs. Nous sommes dans le Moussu ! Après le franchissement du méandre qui a freiné brièvement l’équipage et la descente du P20 et P30, Benj attaque en libre l’escalade des puits de l’amont du Dénoyauteur, il faut reconnaître qu’il se débrouille pas trop mal, mais a une fâcheuse tendance à réclamer des " choses " aux préparateurs en matos quand il se trouve 15 mètres plus haut. Les premières longueurs à remonter se passent bien, puis un méandre étroit refroidi les ardeurs (encore !), Philou et Laurent en profitent pour se faire la malle ! Heureusement, Benj équipe un beau puits permettant de shunter le méandre. Le suite est un méandre prenant de belles proportions et débouche sur un beau puits remontant. A nouveau méandre, remontée en escalade sur 15 m en libre, certains réclament une corde, qui sera finalement posée ! La topo s’arrêtera là pour cause de perte de crayon (merci Bébert). Les plus courageux poursuivront le méandre qui devient étroit pendant que Benj s’évertue à forcer des étroitures et qu’il finira par avoir besoin de secours (merci Bébert, encore !). Les autres se cailleront. Retour à la base des puits, collation et remontée en déséquipant.

La sortie est belle sous les étoiles vers 22H. Discussion aux voitures : certains souhaiteraient manger au resto ou au Mac Do, mais tout le monde finit par rentrer vers l’agglomération lyonnaise !

T.P.S.T. : 10H et 5H pour Philou et Laurent.

Nota : tout a été déséquipé.

Compte-rendu de Jean Philippe Grandcolas

Moussu 2000...

Ah, en 85 c'était pas ça, le Moussu ... N'est ce pas JPG le CC.

Ce samedi grand beau sur Corrençon, 8 mercenaires spéléologues gravissent les pistes enneigées. Rapidement les voilà devant l'entrée du Moussu (Ah en 85 il y avait des skieurs de partout quand on se préparait et il faisait bien plus froid, les longes gelaient....). Bref après avoir dit un certain nombre de conneries, les plus courageux s'équipent et descendent équiper le trou. Phil est surmotivé pour rester dehors et pourquoi pas aller jouer les Mesner, Batard, Bonatti, ou ... mais personne ne veut l'accompagner. Alors, plus ou moins rapidement, plus ou moins motivé, tout le monde suit. Rapidement les diplômés passent devant et prennent en mains cordes, dynema et plaquettes. Les autres attendent en papotant (dans le froid et le courant d'air alors que dehors ...).

Bref, enfin la base de l'escalade, Benj grimpe en tirant la corde d'assurance, la corde d'équipement, les amarrages et le reste de l'équipe. Les trois derniers commencent la topo puis... On se rend compte enfin que cela ne sert à rien d'être 8 à se marcher sur les pieds dans un beau méandre, alors Phil et Laurent se sacrifient. Ils donnent le carnet et les appareils et partent le cœur serré, la larme à l’œil vers le soleil...

Un peu plus tard, ils admirent enfin le magnifique temps qu'il fait sur la Moucherole et après une petite ballade redescendent boire une bière, puis manger un peu en attendant les vaillants spéléologues ...

Compte-rendu de Philippe Monteil

Sortie de mise en perspective historique tritonesque au Scialet Moussu

Date : 31 mars 2001

TPST : 10h

Participants : Jean-Philippe Grandcolas (mémoire vive) Thierry Delavaloire (le retour) Yves Bouchet (bipbip - le coureur de fond) Fabien Darne (gros de méandre) Laurent Cadhilac (lézard des neiges ) Benjamin Richard (le benj - aiguilleur de méandre) Philippe Monteil (philou - Reinhold Mesner) Bertrand Hamm (beb - les gros doigts)

RDV à St-Pierre de Chandieu, jusque là rien de bien original pour un CR, à 7h du mat (même remarque), chez bbjpg (je ne me suis pas trompé avec le domicile de fablo). Bon Philou est en retard, pour ma part je ne suis pas fâché de ce quart d’heure de délai, ainsi mon retard est passé inaperçu et j’ai pu profiter de la présence de Brigitte et de son café pour améliorer mon déjeuner.

Aller zou on y va les véhicules sont chargés, autoroute et à Corrençon au café du père noël, on s’autorise une discussion avec les spécialistes des stations de ski en faillite autour d’un café à 7Frs. JPG attaque fort avec un " de son temps on montait directement au trou ", mais il prend un café quand même.

On attaque la montée en direction du Moussu. Il fait un temps magnifique, que du soleil, du bleu, pas un pet de nuage, ni de nuage péteux seulement quelques pets nuageux (il y avait des spécialistes dans l’équipe). La piste que nous suivons est légèrement enneigée (10cm en bas pour atteindre 30cm à l’entrée du Moussu). Bipbip et moi-même sommes rapidement largués par les autres (personnellement j’étais propre). Aussi je fait le tour du propriétaire à Bipbip, ici le TA28, ici les Lattes, là-bas le Scialet des Crêtes Ventées et puis le Moussu doit donc être un peu plus loin. Réponse implacable de Bipbip " ben si on ne les voit plus c’est que çà doit être plus loin le Moussu ". Parfois il vaudrait mieux que je me taise. Alors l’espace, la neige, le soleil, la montagne nous incitent à jouer au Messner et autre Marc Batard. Philou est le plus enclin à ce petit jeu, il insiste beaucoup pour escalader la Moucherolle sans protection pour les yeux (une première !). Moi je le pardonne, çà fait longtemps qu’il n’est pas sorti, le grand air le dérange un peu. Comme on a besoin de toutes les forces en présence, on a tout de même 8 kits à promener, ce sera pour une autre fois. 8 kits ! ! ! Heureusement on ne va qu’à –120 m, sans théodolite, et sans matériel cinématographique. !

Le gage de Thierry est d’équiper les quelques puits qui nous mèneront à l’amont du dénoyauteur dans le Réseau Principal découvert en 1965 (çà c’est JP qui me l’a dit à moi pendant la sortie au Moussu, ceux qui savaient pas y z’avaient qu’à venir). Nous, on se restaure, on glandouille au soleil, en attendant, JPG nous raconte aussi que les premières ont été réalisées essentiellement en 1966 et en 1986, soit tous les 20 ans. Un rapide calcul, malgré le manque d’oxygène, me fait dire que l’on a 5 ans d’avance ! ! ! L’avance a toujours été notre problème !

(Faudra dire si les CR sont trop longs ou pas, voter sur mon mail, car on a toujours pas attaqué le plat de résistance de cette sortie)

On arrive à la base du P30 tout bien. A signaler tout de même un abandon de poste pour le Thierry, le Fab ayant pris le relais. Le benj est excité comme une puce, c’est normal il va réaliser une escalade souterraine dans l’amont du dénoyauteur. Comme on dit à Pusignan " il était tout énervissé de gens ". En fait il s’agit pour le Benj de rééquiper une escalade afin que nous en levions une topographie.

Il commence donc par grimper 2 mètres. Moi je croyais que c’était pour voir la suite, et sentir l’escalade, bref une sorte d’art. Que néni c’était surtout pour s’éloigner des kits et du matos, comme çà nous on est obligé de lui préparer et de lui faire passer. JP qui a de la bouteille, mais aussi de l’expérience, n’en croyait pas ses yeux. Pour cette fois on se laisse faire, mais on en a maté des plus gros qui ont presque arrêté la spéléo, près de Grenoble me semble t’il. Le benj enfin équipé grimpe comme une fusée : il avale le premier puits en 6 sec 42 (la précision c’est aussi notre problème). Pour la suite, avec Fab et Thierry à ses trousses, il ne fait guère mieux comme score. La topo c’est parti avec Laurent au dessin et aux notes, le Philou aux instruments, Beb et JP enchaînés par le déca chaud chaud la relation métrique ! ! ! , et enfin bipbip en voiture balai. Un rétrécissement du méandre freine un peu l’équipe d’escalade, et par conséquent l’équipe topo. Aussi Laurent et Philou ressentent à nouveau l’appel du soleil et de la neige chaude. Ils nous abandonnent en remontant le perfo (hyper utile) et des cordes qui ma foi auront pris l’air du Moussu. Le dernier obstacle est enfin équipé, nous reprenons enfin la topo avec cette fois-ci bipbip aux instruments, Thierry au déca et beb aux notes. Après une myriade de visées de 2 mètres, chiotte de méandre, (ils n’étaient pas très inspirés en 1986 les spéléos), on rejoint enfin le JP, le Fab et le Benj qui sont au sommet d’une remontée scabreuse dans le méandre. Nous les topographes exigeons une corde. On ne l’aura que pour redescendre le temps que le fab mette en œuvre le matos à spiter. C’est le problème des spéléos trop diplômés, vaste débat. Après une petite pause, nous reprenons notre travail de topographie. Pas pour longtemps, par la sainte-chute l’unique critérium s’est échappé de mes gros doigts. Promis j’ai pas fait exprès. Fab pleure après son critérium, et moi je pleure après cette topo qui restera inachevée. Je poursuis tout de même l’exploration de ce méandre de plus en plus rachto, pour en dessiner plus tard un croquis d’exploration. Je ne dépasserai pas l’ancien terminus. Arrêt sur de l’étroit.

Revenu au sommet de la remontée scabreuse, JP, Thierry et Bipbip s’en retournent au pied de l’escalade. Tandis que Fab et Beb attendent le retour du Benj qui s’est engagé dans une infamitude. Il insistera lourdement pour que je m’y engage aussi afin que je l’assure pour une désescalade en aveugle. Malheureusement l’étroiture en question me résistera une petite demi-heure. Nous nous sortons enfin de cette impasse, le fab commençait à s’emmerder gros tout seul. La phase du retour est en vue : le Benj s’interroge sur l’opportunité de laisser équiper l’escalade. Fab et Beb le raisonnent en arguant du fait qu’il y avait certainement d’autres trous historiques sur la Moucherolle à revoir. Le Benj et le Fab s’énervent encore sur la façon de déséquiper l’escalade. Nous rejoignons enfin les JP, Thierry et Bipbip qui usent le gaz à réchauffer du thé à l’amont du dénoyauteur. Ces trois là s’engagent de suite vers la sortie.

Je me désigne pour le déséquipement, quelle erreur, je suis rapidement excédé par mon bloqueur de pied qui officie mal à sa fonction. Le Fab quant à lui se prend pour une anguille de méandre et réussi à se perdre dans un espace de 5 m de haut, 50cm au plus large et 3m de long. Le benj nous traite un peu trop, il nous assène des trucs du genre : " allez les gros ". On marmonne dans notre barbe en se disant que la jeunesse ne respecte plus rien, même pas les vieux jeunes spéléos, et que la prochaine fois quitte à subir un cours d’histoire, on fera les p’tits cons dans l’équipe à JP. Enfin sortis nous redescendons dare-dare à la recherche du Philou et du Laurent qui se sont goinfrés un sandwich au jambon dans un bar-boite mal fréquenté.

Pour finir le mardi suivant, je suis allé suivre un exposé de Pierrot Rias sur les expés au JB…Dur Dur la spéléo historique… c’est le problème des gens qui rentrent dans l’histoire…après être sortis du gouffre... ils sont nostalgiques de l’instant historique…

Compte-rendu de Bertrand Hamm.

 

Jeudi 12 avril 2001 : Vercors

Participants : Alex Pont, Benj Richard.

Lieu : trou d’Alex non loin de Rencurel (Vercors 38)

Départ de Lyon aux environs de 11h après un arrêt au Vieux Campeur (remarque : ne pas demander des indications aux vendeurs de la librairie, mais leur demander une notice de l’appareil et la potasser soi-même ! Pour cause d’incompétence ou même sûrement de débilitée profonde !).

Arrivée à Noyarey vers 12h et après un créneau au McDrive (R.L.D.P. : ces jeunes, ils bouffent n’importe où !), nous arrivons à la Balme vers 13h où nous constatons avec peu de surprise que la Bourne est en crue (débit assez important). Après 15 minutes de marche d’approche nous sommes devant la chose. Eh bien je constate que ce petit trou qui s’ouvre au pied d’une barre rocheuse a plus de gueule que je ne pensais. Cela paraît être une ancienne résurgence ou alors un ancien trop plein (ancien car il n’y a plus de traces d’eau à priori dans le petit thalweg qui lui fait suite) (R.L.D.P. : il va falloir que tu revois ta karsto !). Compte tenu de la météo, de son instabilité (régime été/hiver ?), il y a que peu de courant d’air mais il est cependant très perceptible et remonte (très ? ) loin dans la montagne (R.L.D.P. : c’est un trou sans fond ?). Nous dégageons pour commencer 3 gros blocs qui étaient près de l’entrée et nous continuons la désobstruction, mais le plafond a l’air instable. Cette instabilité pour le moins précaire nous oblige à prendre une perche en bois et à purger au dessus de nos têtes en priant le ciel que celui-ci ne nous tombe pas dessus (R.L.D.P. : c’est la montagne qui va te tomber dessus !). Au bout de 4h de travail (R.L.D.P. : ça fait des semaines de 20 H !), nous nous arrêtons, en gardant bon espoir pour la suite des événements (R.L.D.P. : espérons et prions !). Retour à Grenoble vers 19h.

Soirée (dans l’ordre chronologique !) : vaisselle, bouffe, internet, et leds ! (R.L.D.P. : Alex : exploiteur d’étudiant !).

Compte-rendu de Benjamin Richard.

 

Samedi 14 Avril : Chartreuse

Réseau de la Dent de Crolles – Saint-Pierre-de-Chartreuse – Isère.

Part. : Yves Bouchet - Thierry Delavaloire.

Départ à 7h00 de St-Pierre où Jean-Phi. nous a laissé le matériel nécessaire. A 10h nous entrons par le Guiers Mort. Objectifs : repérages de plusieurs parties du réseau encore inconnues pour nous, ballade et photos dans le secteur du puits Chevalier. Premier aller-retour dans l’escalier de service juste pour voir. Visite du Grand collecteur, boyau de la jonction par lequel on arrive au bas du puits Chevalier, escalier bis et accès au réseau supérieur du Métro que nous visitons également pour la première fois. Coup d’œil au puits Letrône et au sommet du puits Chevalier et retour dans la galerie du Faciès Souriant. Quelques photos au puits du Cerf, et boucle par la Cascade Rocheuse et le puits Banane. Sortie par le réseau Sanguin vers 17h. Dernières photos du porche et des alentours encore enneigés. Petite balade mais qui nous aura néanmoins permis d’améliorer notre connaissance du réseau.

TPST : 7h.

Compte-rendu de Thierry Delavaloire.

 

Week-end Pascal : 14/15/16 avril 2001 : Causse Méjean

Gîte de La Viale - Saint-Pierre-des-Tripiers – Lozère.

Causse Méjean – Gîte de La Viale Saint-Pierre-des-Tripiers – Lozère.

Part. : Séverine Andriot – Brigitte Bussière – Fabien Darne – Thierry Flon – Isabelle Gangloff – Jean Philippe Grandcolas – Bertrand Hamm – Odile Notot – Bertrand Houdeau – Guy Lamure – Christiane Buissonnet – Odile Penot – Alex Pont – Claude Schaan – Olivier Venaut – Patrick Tordjman + les enfants : Benjamin – Maëlle – Delphine – Anouk – Matéo – Héloïse – Louise – Léa – Mathilde.

Certains arrivent au gîte le vendredi soir. D’autres le samedi après-midi.

Samedi 14 avril :

Les kits pour l’explo à l’aven de Hures sont préparés, ils iront à Hures, mais jamais ils ne descendront dans l’aven ! Le soleil a joué un rôle néfaste dans la motivation des troupes ! De mauvaises langues ont dit que c’était Séverine et Alex qui avaient démotivé les autres, mais l’équipe de pointe ne devait pas être surmotivée dès le départ ! Visite de l’Aven Armand. Une partie de l’équipe est donc au gîte loué par Caro Douillet et Vincent Lacombe (des Dolomites). Retour sur la Viale pour manger. Puis balade aux Arcs de Saint-Pierre.

Dimanche 15 avril :

Activités dispersées pour certains. Et spéléo pour d’autres !

Grotte de Malaval – Causse des Bondons – Les Bondons (Lozère) (5678 m).

Traversée.

Part. : Séverine Andriot – Thierry Flon – Bertrand Hamm – Bertrand Houdeau – Guy Lamure – Alex Pont – Claude Schaan – Olivier Venaut – Patrick Tordjman – Vincent et Maurice Lacombe (Dolomites –Lyon).

T.P.S.T. : 4H.

Balade aux Chaos de Nîmes-le-Vieux (Causse Méjean) notamment.

Lundi 16 avril :

Temps humide. Rangement.

Départ en début d’après-midi.

Les Tordjman et Penot-Venaut vont faire une balade à l’aven des Baumes-Chaudes (Causse-de-Sauveterre).

Compte-rendu de J.P. Grandcolas.

Remarque de Momo au sujet de Malaval : c'est une super sortie dans une belle cavité du Causses (une grand classique que je n'espérais plus faire, il ne manque plus que Combe Albert - mais je ne pense pas vraiment y aller un jour.... - pour boucler tous les grandes cavités des Causses).

 

Samedi 21 et dimanche 22 avril 2001 : Haute-Savoie

Congrès Régional à Samoens.

Part. Tritons : Brigitte Bussière – Jean Philippe Grandcolas - Bertrand Houdeau – Philippe Monteil - Alex Pont - Benjamin Richard.

Communication sur le gouffre des Partages par Benj. Richard et secondé par Philou.

 

Jeudi 26 Avril 2001 : Vercors

Moucherolle : TA28.

Participant : Guy Lamure.

Je passe récupérer le matériel mercredi soir chez Jean Philippe et comme il m’assure qu’il n’y a plus de neige, je fais l’impasse sur les raquettes. Jeudi matin en approchant du Vercors j’ai des regrets mais il est trop tard ; je pars de Corrençon à 10h et trouve la neige presque au départ du chemin ; au début çà va car la neige est dure mais après les murs de la piste noire elle devient croûtée et j’enfonce jusqu’aux mollets et à la fin jusqu’aux genoux. A 11h55 j’arrive enfin à l’entrée du TA28 ; petit casse croûte au soleil puis je m’équipe et descends vers 12h45 ; dans le boyau le courant d’air est aspirant mais intermittent ; je passe l’étroiture sans problème et descends le P45 qui est resté équipé. Le fond semble complètement bouché par des blocs et il n’y a plus de courant d’air ; il y a bien un minuscule départ de méandre en haut de l’éboulis mais là non plus pas de courant d’air. Je remonte en examinant les parois du puits : quelques pendules seraient à envisager pour voir s’il y a des départs pénétrables. Je vais ensuite revoir l’ancien fond de –18 : gros courant d’air aspirant au départ du méandre. Je ressors à 14h15 ( TPST 1H30 ). En redescendant je fais une belle cueillette de morilles juste avant de reprendre le sentier en forêt. Au niveau du Clot de la Balme je cherche l’entrée du scialet de Perrette mais n’ayant pas de carte j’abandonne au bout d’un moment.

Compte-rendu de Guy Lamure.

 

Lieu : Gîte des Burguburu, St Engrâce (Pyrénées-Atlantiques).

Dates : Du 28 avril au 02 mai 2001.

Participants : Séverine Andriot, Bertrand Houdeau, Alexandre Pont.

Vendredi 27 / 04

RDV chez JPG et Fabien vers 18 H, prise du matos, apéro, départ vers 20 H. Nuit en Formule 1 au sud de Toulouse.

Samedi 28 / 04

Arrivée à St-Engrâce juste avant midi. Une bonne trentaine de participants au rassemblement de l'ARSIP. On peut citer notamment : J.F. Pernette, J. Sautereau de Chaffe, M. Douat, R. Maire, M. Cabidoche, J. Danflous, S. Clément, P. Mathios, D. Prebende, P. Pellissier, J.P. Guardia, F. Brouquisse, L. Vasse.

Sujets de discussion : GPS, synthèse topo, les explos sur le massif, ...

Dimanche 29 / 04

Re-discutions, puis petit tour de voiture entre le col de la PSM et le col de ???, dîner à Logibar dans une ambiance très basque.

Lundi 30 / 04

Il y a de la neige à St Engrâce, nous montons au Tunnel du Vent pour faire un tour dans Aranzadi. A la cabane du tunnel, il y a bien 25 cm de neige fraîche. Nous cherchons un bon moment le départ de l'escalade dans la salle de la Verna, pour enfin la découvrir. Nous parcourons la galerie Aranzadi, en extase devant les tas de tout (argiles, concrétions, blocs, galets, carbure ....), nous poussons jusque dans les premiers mètres du méandre Martine. Nous lâchons Séverine avec l'espoir de faire quelques découvertes. Celle-ci avec l'affût du teckel à poil long, nous découvrira une magnifique galerie pleine de tout (argiles, concrétions, blocs, galets, carbure ....). Cette première se terminant en balcon sur la salle Ballandraux (!!!), presque aussi grande que la salle de la Verna.

Mardi 01 / 05

Panne de voiture, l'anti vol de la mégane fonctionne bien, il est même contre l'utilisation par le propriétaire de la voiture ..., dépannage par Renault. Dans la journée, ballade avec un temps pas trop mauvais dans les gorges d'Ehujarre. Ce ravin est une succession de pertes et de résurgences, l'actif est présent en pointillé.

Mercredi 02/ 05

Retour sur Lyon et Grenoble.

Compte-rendu de Alex Pont

 

Samedi 28 Avril 2001 : Vercors

Grotte Vallier (Vercors)

Participants : Yves Bouchet, Thierry Delavaloire, Laurent et Eric Tarazona + 2 spéléos de l’A.S. Villefontaine.

Départ à 7h30 de Vaulx-Milieu où habite Laurent. Nous récupérons ensuite trois autres spéléos au local du club de l’A.S. Villefontaine. Nous retrouvons Eric au départ du Sentier de la Vie à St-Nizier. 1h20 plus tard, nous sommes à l’entrée du porche et contemplons la ville sous nos pieds. Casse-croûte, équipement, nous entrons dans le trou à 11h30. Seuls Yves et moi connaissons déjà l’endroit. Nous ouvrons donc le chemin dans le labyrinthe de la zone d’entrée. Curieusement, une cordelette est en place, et jalonne tout le début du parcours ainsi qu’une multitude de cairns, de rubans réfléchissants et de flèches dessinées au sol. Cela enlève un intérêt certain à la progression. Même si l’envie d’en enlever une bonne partie nous a tentée, nous laissons cependant tous ces indicateurs en place. Nous équipons à tour de rôle les trois puits précédant la salle au pets. Yves se retrouve à équiper le puits Nasa dans lequel on pendule à –12 pour accéder par une vire dans une petite galerie. Yves nous expliquera plus tard qu’il avait bien remarqué la vire, la corde et la galerie mais comme l’endroit ne lui rappelait rien, il a poursuivi sa descente jusqu’au fond. Qu’importe, nous sommes là pour nous balader. Nous continuons notre progression sans encombre jusqu ‘au départ de la galerie des travaux publics. Là, nous déposons une bonne partie de notre matériel et décidons de nous séparer en deux équipes, Ils seront finalement deux à partir pour descendre le Black Hole (P100 plein gaz). Nous les retrouverons plus tard un peu arrosés mais ravis d’avoir découvert cette superbe verticale. Quand à nous quatre, nous partons en direction du siphon des caraïbes avec tout le matériel photo que j’avais préparé pour l’occasion. P6, P8, nous voilà au pied de la première escalade de 6m que Philippe franchit sans problème. Un peu plus loin, c’est plus sérieux. L’escalade fait 13m. Elle est de plus nettement moins accueillante. Ni une ni deux, notre Yves national se propose sans hésiter de monter en tête. Après environ un quart d’heure d’effort, il sort enfin. Champion Yves. De là nous explorons les différentes galeries magnifiquement concrétionnées, la plus belle étant celle qui mène au siphon des caraïbes. J’y termine ma pellicule. Au retour nous croisons Laurent qui nous est venu à notre rencontre. Nous nous retrouvons finalement tous à notre base de départ pour un dernier en-cas. Ceux qui découvraient ont apprécié tant de diversité de paysages dans un même trou. Le retour s’effectue sans problème. A 22 heures, nous sommes à nouveau dans le vaste porche et contemplons la ville cette fois illuminée. Un feu d’artifice débute alors sous nos yeux, à croire que ses auteurs ont attendu notre sortie. La descente de nuit le long des câbles plus ou moins en place, est nettement moins glorieuse. Heureusement, la neige n’a pas gelé, et nous pouvons dons emprunter nos traces de montée. Retour à la voiture à minuit et à Lyon dans la foulée.

TPST : 10h30

Remarque : Le plan de la grotte figurant dans le livre ‘Spéléo dans le Vercors’ me semble inversé. La sortie de la Salle aux Pets se fait à gauche au fond dans le sens de la progression. Le plan l’indique à droite.

Compte-rendu de Thierry Delavaloire.

 

Dimanche 29 Avril 2001 : Doubs

Part. : Damien Grandcolas (A.S.H.V.S. 70) – J.P. Grandcolas (Tritons).

Visite de tunnel de dérivation à Champlive, de mines à Laissey.

 

Samedi 12 mai 2001 : Lozère

Grotte de Malaval – Les Bondons – Causse des Bondons.

Part. : Thierry Flon – J.P. Grandcolas.

Sommes en vacances dans un gîte à Malbosc (juste en-dessous de Malaval) depuis une semaine. L’opération Malaval de nettoyage a lieu ce week-end, donc nous y participons avec une soixantaine d’autres spéléos. Etant les plus matinaux avec une dizaine d’autres spéléos dont les Frères Marbach, nous descendons le P30 et attaquons le déboisage. L’objectif est de débarrasser la cavité de toutes les passerelles en bois installées dans les années 50 par le B.R.G.M., la cavité ayant été transformée en gisement minier (cuivre – plomb – argent – uranium – etc) !

Sous terre, il y a même une tronçonneuse ! nous cassons, déclouons, entassons. Avec Thierry, nous avons pris la pôle position, aussi quand nous avons terminé dans la dernière zone de travail, nous en profitons pour fausser compagnie à nos camarades en pause bouffe ! et effectuons la traversée, nous croisons un groupe de spéléos mené par Michel Chabaud. Les remontées et vires sont équipées. Nous ressortirons par l’exsurgence vers 15H30 et remontons la pente pour rejoindre le camp de base de l’autre côté de la montagne.

Marinou et Maixent Lacas participent également à l’opération.

T.P.S.T. : 6H30.

Le soir aux Bondons, paëlla géante et alcools divers.

Compte-rendu de J.P. Grandcolas.

Chers amis Malavaliens,

A la demande de Jean-Philippe Grandcolas, je vous fait passer la liste des bénévoles qui se sont donnés rendez-vous le 12 mai dernier à Malaval, pour un nettoyage mémorable qui vient de faire l'objet d'un article journalistique local (Midi Libre). Encore merci à tous ceux qui ont fait le déplacement ; et nous excusons volontiers tous les autres, tous ceux qui n'ont pu se joindre à nous pour diverses raisons (il faisait bien beau ce samedi-là.). Il faut noter qu'un membre de la Société Cévenole de Spéléo et de Préhistoire d'Alès, Jean-Louis GALERA, était venu la semaine précédente pour préparer le terrain, durant une dizaine d'heures en ma compagnie. Nous nous sommes retrouvés le soir, aux Bondons, presque une centaine, grâce à la présence de conjoints, d'enfants et d'amis. Bien entendu, les noms de ces participants seront retenus dans l'Historique Général de la grotte de Malaval qui paraîtra plus tard dans la monographie que l'Association Malaval mettra en oeuvre, dans quelques années. Ceux qui, dans cette liste, n'ont pas encore vu les galeries Blanches et les Super-Blanches seront prioritaires pour une visite. Se signaler. Amitiés.

Daniel ANDRE (S.C. Meyrueis), Jean BANCILLON (S.C. Lozère), Yoan BANCILLON (S.C. Lozère), Louis BERGER (S.C. Meyrueis), Laurent BOULARD (S.C. Lozère), Alexandre BOURREL (G.S. Languedoc), Jean-Michel BOURREL (G.S. Languedoc), Michel BOUTHORS (G.S. Auvergnat), Gaëlle BRUNEL (S.C. Lozère), Virginie CHEREZ (S.C. Lozère), Michel CHABAUD (S.C. Meyrueis), Céline CHOPPIN (S.C. Franconville), Francis CLUZEL (S.C. Meyrueis), Cardine COLLETEAU (M.J.C. de Rodez), Arnaud CURVELIER (S.C. Meyrueis), Anne-Marie DANTIN (M.J.C. de Rodez), Guillaume DEMILIERE (G.S. Languedoc), Jean-Yves DEPECKER, Alain DUGAS (médecin en faction à l'extérieur), (S.C. Meyrueis), Thierry FLON (Club des Tritons), Jean-Claude GAILLET (G.S. Languedoc), Olivier GALIBERT (M.J.C. de Rodez), Michel GAUZE (Société Cévenole de Spéléo et Préhistoire d'Alès), Arnaud GILET (M.J.C. de Rodez), Jean-Philippe GRANDCOLAS (Club des Tritons), Michel GRANIER, Thierry GRANIER, Rémy HELCK (S.C. Grospierres), Maixent LACAS (S.C. Alpina et Furets Jaunes de Seyssins), Marcel LACAS (resté en faction à la tente) (S.C. Alpina), Marinette LACAS (restée en surface) (S.C. Alpina), Jean-Marcel LAHONDES (Société Cévenole de Spéléo et Préhistoire d'Alès), Frédo LEMOAL (M.J.C. de Rodez), Francis LEONARD (S.C. Lozère), José LEROY (S.C. Paris), Marie-France LEVILAIN (Alpina et Furets Jaunes de Seyssins), Christophe LEVILLAIN (Club Géode de Perpignan), Jean-Pierre MALAFOSSE/GAJAC (Parc National des Cévennes), Alain MARBACH (S.C. A.S.S.E.), Georges MARBACH (S.C. A.S.S.E.), Myriam MARCHADIER (Société Cévenole de Spéléo et Préhistoire d'Alès), André MARTINEZ (G.S. Languedoc), Pierre MAURIN (S.C. Lozère), Philippe MORANGE, Philippe PASCAL (Société Cévenole de Spéléo et Préhistoire d'Alès), Laurent PAYROU (G.S. Languedoc), Bernard PIART (M.J.C. de Rodez), Monique PUEL-ANDRE (médecin restée en surface) (S.C. Meyrueis), Sylvie PRIEUR (Club Loisirs et Plein Air de Montpellier), Claude PIEYRE (G. de Recherches et d'Etudes de la Région Viganaise), Yves ROUSSOT-FAVIER (" Le Juge ") (G.S. Languedoc), Marc SAHUQUET (S.C. Meyrueis), Brigitte SENEGAS-ROUVIERE (médecin restée en surface) (S.C. Meyrueis), Didier SENEGAS-ROUVIERE (S.C. Meyrueis), Jean-Bernard SERVIERES (S.C. Tulle), Marie SIGOUAN (M.J.C. de Rodez), Franck SOULAGE (S.C. Franconville), Joël THOMAS (S.C. Meyrueis), Stéphane VACQUIER, Antoine VEYRUNES (S.C. Lozère), Benjamin VEYRUNES (S.C. Lozère), Pierre VIDAL (S.C. Lozère), Serge VIDAL (S.C. Lozère), Fabrice ZANUNER (M.J.C. de Rodez), Michel WIENIN (Société Cévenole de Spéléo et Préhistoire d'Alès).

D’après un mél de Daniel André.

 

Samedi 12 mai 2001 : Vercors

Scialet TA28 – Corrençon-en-Vercors – Isère.

Participants : Benj, Guy, Bip-Bip, Fab et la visite de Laurence et Matéo.

Partis à 7h30 de St Pierre, on se trouve à 10h20 à l’entrée. Il fait grand beau, ça nous change des derniers mois !

On attaque direct, hyper motivé pour étrenner le nouveau perfo. Curieux, la petite galerie du P43 souffle alors que le méandre du fond (réseau classique) aspire toujours. On s’est torturé les méninges toute la journée, on n’a pas compris ! Fab et Benj ouvrent le bal dans le méandre du fond, 6 trous plus tard et quelques gazages (courant d’air pas très violent) on fait boum, ça y emmène ! Encore 3 trous, puis encore 1 dans un bloc qui était trop gros (on n’en retrouvera rien !), puis 3, puis 3 soit 16 trous. Ca avance pas mal et on entend un petit pipi. Le méandre fait plus de 7 ou 8 mètres de haut et on ne sait pas encore bien où on va. Le courant d’air et la curiosité nous motivent toujours pour continuer. Dans 2 grosses séances on aura atteint le virage à droite et l’élargissement marron et on verra peut-être mieux la suite. Benj est allé penduler dans le P43 sans succès, Bip-Bip l’a descendu et remonté 2 fois, on s’est baladé à droite et à gauche.

TPST : 7 à 8 h

Retour à St Pierre à 22h après un petit détour au Mac Drive de Sassenage.

URGENT : il ne reste que 10 déto et environ 25 mètres de gros cordeau, et plus de petit. C’est la crise ! Il faut rapidement faire le point au niveau du club sur les orientations en matière de désob et lancer des achats.

A faire : achat d’une mèche en 10x400 avec trépan croisé + huile et essence pour faire mélange à 4 % + un Opinel n°8 ou 9 pour couper le cordeau.

Reste au fond : bidon de mélange de quoi faire 2 pleins, petite ligne de tir en place.

A prévoir : ligne de tir grise pour rabouter et tirer depuis la surface, kit de protection, pie de biche, martin-bureau, corde de 25 avec 1 coudée et un bout de dyneema.

Compte-rendu de Fabien Darne.

Samedi 19 mai 2001 : Vercors

Trou Qui Souffle – Méaudre – Isère.

Participants : Yves Bouchet, Thierry Delavaloire, Laurent Tarazona (ASVF), Philippe JOLIVET (ASVF) + 2 spéléos de l’A.S.V.F. + Laurence (club de la Région Parisienne).

A.S.V.F. : Association Spéléo de Villefontaine.

Départ à 7h30 du local du club de l’A.S. Villefontaine.

Objectif : Le grand Toboggan par Les Saints de Glace et le réseau de Pâques Sud. Durée prévue : de 12 à 20h. Entrée dans le trou à 10h, 1h30 plus tard, nous débouchons dans la lucarne au dessus de la salle Hydrokarst. La motivation est là. Nous avalons la suite sans trop nous attarder compte tenu de la longue sortie qui nous attend. Balcon de la Cuspide, le puits de l’échelle et nous voilà au début du réseau de Pâques Sud. Pause casse-croûte, puis nous repartons. Nous dépassons enfin le puits Méga et son labyrinthe, terminus de nos deux sorties précédentes faites avec Yves. Nous allons enfin voir du nouveau. S’ensuit une jolie salle concrétionnée assez inhabituelle dans ces lieux pour être remarquée. Nouvelle pause à la fontaine avant d’attaquer le fameux Grand Toboggan. Il nous tarde de découvrir cette curiosité. Comment en effet ne pas être attiré par ce tube rectiligne de deux cents mètres de long, avec une pente à 45°, de 8 à 15m de hauteur et de 6 à 20m de large ? Première rampe et premier équipement. Corde de 50m, frottements de la corde, pas top, fractionnement sur un gros bloc, deuxième rampe d’un vingtaine de mètres avant un replat. Ressaut de 2m entre des blocs en bas duquel nous prenons pied dans un cloaque de boue liquide. Le spectacle tant attendu se révèle enfin. L’immense tube est là devant nous, grandiose. Nouvelle rampe, corde de 25m, l’argile est omniprésente. Il nous faut assurer chaque pas et maintenir une attention de chaque instant. Nous enjambons ensuite non sans mal d’anciennes marmites aux rebords tout aussi glissants. Nous choisissons les appuis les plus sûrs ou plutôt les moins incertains en utilisant autant que possible les marches taillées dans l’argile. Après plus d’une heure de progression, la pente s’adoucit. Nous parvenons enfin au terminus de la galerie. Au milieu d’un chaos de blocs tous maculés de glaise signe d’ennoiement certain lors des crues, le siphon sud se dévoile enfin. Le reste de l’équipe arrive. Visite de la galerie de la Dune avec son plancher lavé par les crues qui tranche nettement avec le décor précédent. Coup d’œil au siphon des orbitolines que nous entrapercevons au pied de sa dune de sable. Nous attaquons alors la remontée longue et pénible elle aussi. Grosse pause à la fontaine avant que l’équipe entière se reconstitue. Voilà déjà 9h que nous sommes entrés. La sortie sera plus longue que nous l’avions prévue. Sortie du trou à 3h30 du matin. Nous ne serons pas trop de trois chauffeurs pour ramener la voiture à Lyon.

TPST : 17h30.

Compte-rendu de Thierry Delavaloire.

 

Jeudi 24 au dimanche 27 Mai : Var

Comme espion du CAF au sein des Tritons et des Tritons au sein du CAF, voici un petit compte rendu du WE (24/27 mai). Participation pour Laurent, Véro et Zoé au rassemblement spéléo organisé par les CAF Marseille et Aix à Signes (83). Une trentaine de cavités équipées avec balisage de l'accès aux entrées sur le Plateau de Siou Blanc et aux environs. Visite des avens de la Solitude (-197), du Caveau (-228) et "en famille" de la grotte du Vieux Mounoï (au moins une centaine de mètres de développement ... !) + VTT. D'après les comptages, environ 250 spéléos ont passé sur le secteur durant ces 4 jours. Le rassemblement de l'année prochaine sera organisé par le CAF Romans à Vassieux-en-Vercors.

Compte-rendu de Laurent Cadilhac.

Jeudi 24 au dimanche 27 Mai : Vercors

Désobstruction : Guy LAMURE, Laurent RICHARD

Désobstruction & prospection : Benjamin RICHARD

AVENTURES COMBESQUES

Après une séries de mails pour essayer de motiver les troupes, apparemment peu de monde s’intéresse à la spéléologie d’exploration aux Tritons… Je suis donc contraint de glander ou de partir seul. Mais contrairement à certains je ne suis pas une grosse Tarlouze et je décide d’aller sur les hauts plateaux seul pour faire de la prospection/spéléo entre la Combe de Fer et l’Antre des Damnés pour 3 jours.

Jeudi 24/05/01

A 16h j’arrive au golfe de Corrençon et le temps (jusqu’alors du soleil) commence à se dégrader assez vite. Et dès le premier pas il tombe de grosses gouttes et le doute s’installe alors. Et 2h après j’arrive à la cabane de Combe de Fer complètement trempé et déjà bien usé physiquement (j’ai un gros sac) et moralement (il fait vraiment un temps pourri…). J’en profite pour aller remplir 2 ou 3 gourdes d’eau dans la Combe. Après une bonne bouffe, il y a un petit brin d’éclairci et j’en profite pour aller faire un tour au Hachoir à Viande en passant par les 5 Scialets et la charbonnière du même nom. Le coin est toujours aussi classe ! En soirée je me plonge dans le livre d’or de la cabane où je m’aperçois que depuis 3 ans que je n’étais pas monté il y a eu de l’activité…

Vendredi 25/05/01

Levé à 8h30 et après une soupe et un café je pars direction des zones C, E et H qui se trouvent entre la cabane de Serre du Play et le camps de l’Antre des Damnés. 20 minutes après mon départ j’arrive à la cabane du S.C.Dahut où je marque un petit mot dans le carnet. Ce matin le temps est très incertain vu les quantités astronomiques de nuages qui sont présents. 2 ou 3 visites de scialets vers le Ranc de l’Abbé déjà connus et je débouche sur un beau méandre de surface qui me signale que je suis à 2 pas de l’Antre. J’en profite pour aller voir l’entrée, la glacière pas très loin aussi et le camp de l’Antre des Damnés. Après une petite bouffe et je me dirige ensuite vers la zone des C (à 5 minutes du camp) qui a été déjà bien fouillée. Soudain (non ! en bougeant quelques cailloux…) un puits de 10m vierge. Je m’équipe et en peu de temps le puits d’entrée est descendu et cela continu… 2 spits de plantés et je me retrouve à –35m à la base d’un puits complètement bouché et il n’y a pas de courant d’air alors je remonte vite. Je le marque D C100 et je fonce en direction des crètes pour essayer de rattraper les nuages mais c’est peine perdu je ne vois que du brouillard. Au passage je passe par le Clos de la Fure et le Zivit. Un dernier petit crochet à la cabane de Serre du Play et le temps de remettre un mot les premières gouttes commencent a tomber. Vite, direction la Combe, mais il est trop tôt pour en arrêter là (17h) et je décide d’aller équiper les 5 Scialets jusqu’à –70m pour aller voir si il y a de la glace. Trois puits plus loin, dans la chatière de –70m il en reste un peu mais qui devrait partir d’ici peu…C’est à 20h que je retrouve la cabane ou je rencontre 2 randonneurs qui redescendent au golfe.

Samedi 26/05/01

Levé tardif (9h30) et surprise il n’y pas un pet de nuages ! Déjeuner rapide et c’est repartie pour de la prospection. Le matin je pars du haut du Zivit (environ vers 1850m et je prospectionne sur une bande de 50m toujours le même Az). Résultat j’en trouve 2 que je marque (-5m) et 2 ou 3 que je ne descends pas. En effet il fait grand beau et je préfère rester en surface. Je repasse par le Clos, je monte au Pas Ernadant, puis à la Tête des Chaudières et je redescends par le vallon des K. Je m’attarde au scialet D K3 devant son entrée imposante puis je redescends à la cabane en passant par le Hachoir et le camps des Scialets. Lors de la descente je repasse devant le début d’un trou (que nous avions repéré Ménile et moi en 98) et je constate que personne n’y a remis les pieds depuis 3 ans (temps mieux on pourrais y revenir…). Soirée paisible.

DESOBSTUCTION AU TA28

Dimanche 27/05/01

Levé 7h et après un café, je fais mon sac et je commence la descente au golfe. C’est à 9h20 que j’arrive avec 45minutes d’avance. Surprise ! Guy et Laurent sont déjà là en avance eux aussi. Nous montons par les pistes comme d’habitude sous un soleil de plomb. En 1h nous somme au bord du trou et nous nous préparons rapidement. Je commence à percer, Guy installe la ligne et Boom ! Re 3 trous et re Boom. On a déjà bien avancé et l’on distingue bien la suite (un élargissement) mais sans pouvoir y accéder. 4 trou de plus et Boom. Ca devrait passer maintenant ! effectivement la première s’offre à nous. Après 20m, une petite étroitesse qui nécessita l’emploi du marteau-burin nous stoppons sur un rétrécissement (environ 2m). Le courant d’air est toujours très présent et il y a encore de la glace vers la fin de la découverte d’aujourd’hui. Il y aurait peut-être à élargir 1 ou 2 passages avant de commencer le fond. Retour sur Lyon sans problème.

Compte-rendu de Benjamin Richard.

 

D’autres encore étaient en Chartreuse pour l’Ascension : Laurence, Fabien, Philou et Bébert, mais ça c’était une sortie Césame (on n’en parle pas dans La Gazette !). Au programme, traversée Masques – Mort-Rû et boucle dans la Dent de Crolles. Ballades et camping à Saint-Hugues-de-Chartreuse.

 

Jeudi 31mai 2001 : Rhône

Réunion-bouffe " Gouffre des Partages " à Saint-Pierre-de-Chandieu chez Laurence et Fabien.

Part. : Yves Bouchet – Brigitte Bussière – Laurent Cadilhac – Fabien Darne – J.P. Grandcolas – Akim Hamdi – Bertrand Hamm – Bertrand Houdeau – Guy Lamure – Philippe Monteil – Alain Moreau – Alex Pont – Benjamin Richard – Laurent Richard – Laurence Tanguille – Olivier Venaut.

 

2/3/4 juin 2001 : Savoie

Rassemblement National F.F.S. à Aillon-le-Jeune.

Part. Tritons : Roger Laurent – Fabien – Alexandre – Benjamin – Laurence – les Kalliatakis.

A la fin de l’A.G., présentation des 3 nouveaux membres d’honneur de la Fédération, dont Roger Laurent.

 

 

 

Snif !

Nous n'avons pas eu le prix Martel de Joly malheureusement. Nous avons eu 15 sur 20 de moyenne et l'expédition AKL en Chine a eu 15,6...

On a bien les b... par ce que l'année dernière on ne l'avait pas eu, parce qu'on était les seuls candidats...

Apparemment, ce qui est valorisé c'est l'écrit et non l'explo en elle-même, alors c'est sûr AKL avec leur 4 rapports d'expé, ils ont plus de poids !

Du coup ça nous fait quand même 5 000 FF de moins dans la caisse...

On s'y recollera dans quelques temps avec un chouette bouquin.

Fabien

 

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Quelques dates à retenir

 

Les sorties programmées

 

Le coin des stages 2001

 

Nouveaux adhérents 2001

Akim a " enfin " payé sa cotisation 2001 ! Il n’est jamais trop tard pour bien faire ! Et le n°39 est Aldo ! on n’a jamais été aussi nombreux chez les Tritons !

 

Changement d’adresse – téléphone – nouveau mél

 

 

Divers

Roger LAURENT a été promu membre d’honneur de la F.F.S.

Philippe RENAULT est décédé le samedi 19 mai 2001. Les obsèques ont eu lieu le mercredi 23 mai 2001 à Caluire Bourg à 9h en l'église de l'Immaculée Conception. Souvenons nous de ce géologue qui a notamment travaillé sur l'hydrogéologie au Laboratoire souterrain de Moulis. Il a beaucoup oeuvré pour la fédération. Il était instructeur fédéral de spéléologie et a organisé les deux premiers stages nationaux de spéléologie à Vallon Pont d'Arc en 1959 et 1960. Il a longtemps été responsable des stages scientifiques au sein de l'E.F.S. Il a également été secrétaire adjoint, puis Vice-Président de la FFS à la fin des années 1970. Il a dirigé la commission publications de 1972 à 1974 et a redonné un nouveau souffle à Spelunca en introduisant des articles thématiques. Il est également Membre d'honneur de la Fédération.

L'info est également sur le site : http://www.ffspeleo.fr/speleo/dir02-50.htm.

Info communiquée par Lorenzo.

 

Camp au gouffre des Partages – été 2001 : coordonné par Alex Pont et Benjamin Richard.

Pour toute info sur le planning estival, contacter Alex.

 

Un nouveau perforateur thermique Ryobi équipe dorénavant la panoplie du parfait " petit dézobeur " des Tritons ; avant même d’être payé, il a été utilisé au scialet TA28. Et équipé d’un carénage par les élèves de l’I.M.E. de Vaulx-en-Velin.

Le club a également " investi " dans un G.P.S. – réglages en cours par Bertrand Houdeau.

 

Sites très intéressants à consulter :

www.karstologie.com

www.geol-alpes.com

www.ign.fr

www.ensg.ign.fr

 

Culture :

Découvert à la libraire du Parc National des Cévennes à Florac (Lozère), un livret de découverte du Causse :

Un petit triton t’emmène en voyage sur le Causse ".

 

 

 

 

 

 

Technique :

SAV pour perforateur thermique RYOBI :

Société Équilibrage Industriel

103, rue Général Mangin 38100 Grenoble

( : 04 76 23 13 91 ou 04 76 09 19 44

télécopie : 04 76 33 39 55

APPEL A SOUSCRIPTION

INVENTAIRE SPELEOLOGIQUE DU DEPARTEMENT DE L’ARDECHE

TOME 1 : " Les Gras du Coiron à la Beaume "

Le prix de vente est fixé à 110 fr. à la souscription : une fois imprimé l’inventaire sera mis à la vente au prix de 130 fr. (ajouter les frais de ports : 25 fr.) La publication de l’inventaire est prévue pour le mois de juin 2001. Les chèques sont à l’ordre du CDS 07 et envoyés à l’adresse suivante :

CDS 07

Les Blaches 07120 CHAUZON

Tél : 04/75/39/72/71

Judi.arnaud@inforoutes-ardeche.fr

Quelques autres dates qui peuvent intéresser :

- Stage national d’équipier scientifique
Caborne de Menouille (Jura) : 23 - 28 juillet 2001

- 6ème Nuit européenne de la Chauve-souris
De partout en France et en Europe : nuit du 25 août 2001

- Camp international "jeunes" au gouffre Berger
Engins (Isère) : 1 - 15 septembre 2001

- 10e Rassemblement des spéléos caussenard
Aven Armand, La Parade (Lozère) : 15 - 16 septembre 2001

- 7ème Colloque d’Hydrogéologie en pays calcaire et en milieu fissuré
Campus La Bouloie, Université de Franche-Comté, Besançon (Doubs) : 20 -22 septembre 2001

- 3e Assises nationales de l’environnement karstique
Mandeure (Doubs) : 6 - 7 octobre 2001

- 11e Rencontre d’octobre (thème : Captures et réorganisations des circulations karstiques)
Lisle-en-Rigault (Meuse) : 6 - 7 octobre 2001

- 5e Rencontre nationale jeunes spéléos
Dans le Gard : 13 - 14 octobre 2001

Les Tritons entrent dans la danse

C'est le temps de la séduction chez les Tritons dont le mâle arbore des couleurs vives sur les flans et des crêtes surdéveloppées (combinaison texair et casque spéléo). Quittant leurs refuges hivernaux, mâles et femelles se sont remis à l'eau pour une danse nuptiale spectaculaire. Le mâle se campe devant la femelle et produit avec l'extrémité de sa queue, repliée vers l'avant, un courant d'eau au-dessus de la tête de la femelle, afin de lui faire parvenir un message odorant (Jean-Philippe nous a promis une démonstration au congrès spéléo de Samoëns).

Puis, il ondule de tout son corps, avance, recule et largue son spermatophore (dit aussi préservatif), une enveloppe renfermant des spermatozoïdes. En passant au-dessus, la femelle recueille les cellules reproductives mâles dans son cloaque où se produit la fécondation. Il n'y a ni contact physique, ni accouplement.

Extrait de Terre Sauvage n°160, avril 2001 p.11

Communiqué par Philippe Monteil

COMMUNIQUÉ

SPÉLÉMAT ET EXPÉ FUSIONNENT

Dans le domaine de la distribution sportive, il est de plus en plus difficile à des sociétés indépendantes de soutenir la concurrence venant des grands groupes intégrés.

Pour faire face à cette situation, les sociétés SPÉLÉMAT et EXPÉ ont décidé d’unir leurs forces, afin d’assurer la pérennité de leur développement dans leur domaine d’excellence : les sports de montagne.

La nouvelle entité sera mise en place le 30 avril 2001 sous l’enseigne EXPÉ. Mr Christian RIGALDIE, actuel gérant de SPÉLÉMAT, assurera les fonctions de Président-Directeur général. Le siège social et opérationnel reste à Pont-en-Royans.

Le nouvel ensemble se développera selon trois axes :

• La vente par correspondance.

Depuis Pont-en-Royans, la plate-forme de stockage continuera d’alimenter les activités de vente à distance adossées au catalogue EXPÉ et à la boutique Internet expe.fr.

• La vente en magasin.

Le réseau des magasins spécialisés déjà mis en place par SPÉLÉMAT prendra l’enseigne EXPÉ, et sera renforcé et étendu.

Il se compose actuellement de quatre unités sur LYON, MARSEILLE, NICE et SAINT-ETIENNE, ainsi que d’un dépôt-vente situé à ST CYR-SUR-MER (83) dans les locaux du magasin L’AVENTURE.

• La logistique.

La plate-forme de distribution de Pont-en-Royans développera ses partenariats actuels avec les sociétés de vente par Internet, et alimentera en matériel technique les magasins spécialisés Montagne du groupement SPORT 2000.

Ainsi renforcé, le groupe EXPÉ-SPÉLÉMAT peut envisager sereinement les défis de l’avenir, et prévoit de développer l’emploi sur ses divers établissements. Il s’attachera à améliorer encore ce qui demeure sa raison d’être : le conseil et le service fiable, efficace et personnalisé qu’apprécie la Clientèle fidèle qu’il est heureux de remercier ici très sincèrement pour sa confiance.

Georges Marbach

 

Info concernant le Causse Méjean

(d’après liste spéléo – communiqué par Fabien).

* Vendredi, petite balade tranquille à l'aven de la Barelle (Lozère). Le laminoir en bas du P33 était obstrué par quelques cailloux, cela tombait bien nous avions l'intention de nous arrêter ici ! Et de la mousse au plafond attestait des mauvaises conditions météo de ces derniers temps. Jusque là rien d'extraordinaire allez vous me dire ! Si ce n'est qu'à la sortie, nous avons eu la bonne surprise d'avoir un PV de 450 balles sur le pare-brise, pour cause de stationnement illégal dans le parc national des Cévennes. L'aven qui est une classique du Causse Méjean se situe à quelques dizaines de mètres de la route et les spéléos ont l'habitude de se garer juste devant le trou. Jusqu'à 6 véhicules ce vendredi. Apparemment c'est une très mauvaise habitude ! Qu'on se le dise !

Eddie, spéléo verbalisé.

 

* Eddie PETIT n'est pas le premier spéléo à avoir été verbalisé par un agent du PNC sur le Causse Méjean : c'est proprement scandaleux, et je m'en suis personnellement ouvert à trois directeurs successifs de cet organisme d'Etat dépendant du Ministère de l'Environnement. Pour avoir le droit de circuler librement sur les chemins de la zone centrale du PNC, il faut être directement propriétaire (et pas cousin ou ami), ou bien chasseur membre de l'Association Cynégétique du Parc. C'est ainsi que, personnellement, je suis verbalisable sur des terrains du Méjean (zone centrale) que ma belle-soeur possède au pied du Pic d'Usclat ! Par contre, les chasseurs qui viennent régulièrement lui extorquer des cartes de chasse seront assurés de l'impunité. J'ai demandé à Monsieur MOULINAS (Directeur du Parc) de faire quelque chose en notre faveur, par exemple de nous délivrer des macarons indiquant que nous sommes en règle avec l'administration. Il en a pris acte, et j'ai eu la surprise de voir dans le Programme d'aménagement du Parc National des Cévennes 2000 - 2006 que cette possibilité était à l'étude, pas pour les seuls spéléos, mais pour toute personne qui saura en justifier la demande. Pour l'heure, malheureusement, force est de reconnaître qu'on risque un peu partout des PV en Lozère karstique : une très grosse partie du Méjean est en Zone centrale, et le reste en zone périphérique (en ce cas, la circulation en automobile est permise, pour le moment) ; mais viendra bientôt l'heure du classement des Gorges du Tarn et des Gorges de la Jonte, avec extension marginale sur les Causses Méjean, Noir et Sauveterre. Il s'ensuivra que la totalité du Méjean sera un jour "mise sous surveillance" ! Le Canton de Meyrueis a vocation à accueillir des touristes : les spéléos qui viennent parfois de loin pour visiter nos cavités sont assimilables à des touristes, puisqu'ils contribuent à l'économie locale (location de gîtes, achat de bouffe, etc.). Je suggère à Eddie PETIT d'écrire ses griefs, de ma part, à Maître POTTIER, Président du Conseil Général de la Lozère, Rue du Commandeur, 48150 MEYRUEIS. Il faut savoir que Maître POTTIER a la dent dure contre le Parc, qu'il juge outrancier dans l'application de certains textes ; mettre un PV à des "touristes" spéléos garés, certes en zone centrale, mais très près de la route départementale, est à mon sens outrancier. Le propriétaire de l'aven de la Barelle est un grand ami des spéléos : Fernand VEDRINES, ancien maire de Meyrueis, également propriétaire de la grotte de Nabrigas, première caverne qu'a étudiée MARTEL. F. VEDRINES est mon ami de longue date, comme il est aussi celui d'Alain GAUTIER (co-directeur de Spelunca). Qu'Eddie PETIT écrive, de ma part, à MM. Fernand VEDRINES (et ses enfants Michel et Bernard), Le Mas de la Font, 48150 MEYRUEIS, pour lui demander de téléphoner à la chef d'antenne du PNC du Causse Méjean... qui n'est autre que Nathalie THOMAS, spéléologue de mon propre club, le S.C. Meyrueis. Ensuite, je demande solennellement à Michel WIENIN, Vetus Reptator dans la Liste, d'intervenir spécialement pour faire retirer ces PV. Michel est membre du Comité Scientifique du PNC. Le connaissant bien, je sais qu'il a le même sentiment que moi sur cette question. Les spéléos sont des amis de la nature : ils font moins de dégâts que les chasseurs. Sauf si le propriétaire subitement ne veut plus entendre parler des spéléos (cela m'étonnerait !), il serait temps que le PNC revoie sa position au sujet de l'aven de la Barelle. Quant aux autres cavités dont l'accès est délicat (aven de Deïdou, avens du Pic d'Usclat, aven de Fretma, aven de la Bastide, par exemple), il vaudrait mieux écrire au Parc National des Cévennes, Château de Florac, 48400 FLORAC, pour obtenir l'autorisation de circuler sur les chemins (longues progressions en zones "interdites"). Ou bien, il faut se mettre au VTT avec remorque... Mais, rassurez-vous, il vous reste l'Aven Armand (trou voisin de la Barelle), Dargilan, et, encore pour quelques mois, Bramabiau ! La spéléologie dans les environs de Meyrueis n'est donc pas tout à fait condamnée... Voici une anecdote : quand on se rend au siège du Parc, on est tout surpris de voir que le bâtiment tout entier est dédié à... Edouard-Alfred MARTEL, inspirateur des Parcs Nationaux Français ! Je suggère à Eddie PETIT de dire à M. MOULINAS qu'il trouve choquant que les "successeurs" spéléens de MARTEL soient ainsi traités par ses "successeurs" protectionnistes. A toi d'intervenir, Vetus Reptator.

Daniel André

 

 

 

Le dernier Spéléo-Dossiers, n°31-2000, revue du C.D.S. Rhône, vient de sortir. Pensez à me le réclamer quand vous passerez à la maison ! ou au C.D.S. ou ailleurs !

J.P.G.

 

Et n’oubliez pas, le premier mardi de chaque mois, réunion " principale " Tritons au C.D.S. – c’est l’occasion de parler spéléo (et autres) ou tout simplement de se retrouver.

 

Sur le site Tritons :

http://lestritons.sont-ici.org

http://clandestritons.multimania.com

dans la rubrique Espace adhérent, vous avez accès à l'annuaire des Tritons et à quelques photos de la sortie de Bip Bip et Thierry à la Grotte Vallier.

Fabien

 

Site Tritons - concept : Fabien Darne.

http://clandestritons.multimania.com

N’hésitez pas à faire passer dans les colonnes de cette Gazette vos comptes-rendus, vos infos, vos coups de gueule,...