La Gazette des Tritons n°21

Bulletin d’information du Clan des Tritons

Décembre 2000

" Si ce n'est pas dans la Gazette, c'est que ce n'est pas net ! "

Clan des Tritons 7 Place Théodose Morel 69780 Saint-Pierre-de-Chandieu

( 04 72 48 03 33

Mél : bbjpg@club-internet.fr

Directeur de publication : Jean Philippe Grandcolas

Comité de rédaction : Yves Bouchet - Jean Philippe Grandcolas – Bertrand Hamm – Guy Lamure - Alex Pont – Pascal Puisoye - Claude Schaan - Laurence Tanguille

Comité de lecture et de censure : Brigitte Bussière

Créée en septembre 1995.

Parution pluriannuelle à caractère trimestriel.

Tirage : 60 exemplaires.

Diffusion : membres + sympathisants + bibliothèque F.F.S. et C.D.S. Rhône.

Reprographie F.F.S. - Monique Rouchon

28 Rue Delandine 69002 LYON

Réunion du club le mardi à 21H00

au local du C.D.S. Rhône

28 Quai Saint-Vincent 69001 LYON.

Réunion principale le 1er mardi du mois.

 

Les colonnes de cette gazette sont ouvertes à tous.

Sommaire :

Editorial

Peu de sorties pour ce trimestre automnal et elles se sont effectuées toujours en petits comités. Jura, Savoie et Vercors auront été les objectifs géographiques de nos sorties. Les mois qui viennent, seront certainement très calmes aussi… !

En attendant d’autres " aventures ", bonne fin d’année….

Jean Philippe Grandcolas.

! &

Le compte-rendu des sorties

MAROC Août 2000

Cette année, les Darne Tanguille avaient décidé de passer leurs vacances au Maroc sous prétexte de trouver des trous et de faire de la spéléo.

Pour ne pas rester en tête à tête, ils avaient lancé un appel au peuple et au final, ce sont Jean François Rodriguez et Florence Gaillard du CESAME, Damien Grandcolas (le frère de qui vous savez) et sa famille (Véro, Antonin et Alexis) et Fabrice Ponçot, qui se sont joints à eux pour venir au bled.

Partis par un samedi noir, ils arrivent au bout de 3 jours à Tizy où les arrivées s’étalent sur deux jours.

Pendant deux semaines, la petite troupe va écumer la région en prospectant, sous le soleil exactement, au risque d’y laisser la peau. Les diverses informations venant des habitants ou de l’ONF du coin ont permis d’organiser les recherches. Malheureusement, la géologie et la géographie des lieux ont mis pas mal de bâtons dans les roues et ce, d’autant plus qu’assez rapidement la troupe a été confrontée aux problèmes logistiques liés à la chaleur et à la nécessité d’assurer le ravitaillement en eau potable.

Bref, le bilan spéléo est nul, pas de trou trouvé à l’exception d’une micro traversée. Il faut se rendre à l’évidence que la géomorpho de la région de Tisy n’est pas propice à la formation de trou, mais que d’ici quelques millions d’années, ça vaudra le coup de revenir.

Sinon les zones prospectées nous ont permis de découvrir des endroits superbes et de rencontrer des gens très sympas. En effet, passés les premiers moments de curiosités, les marocains du village étaient toujours prêts à nous rendre service et nous inviter à prendre le thé.

Compte-rendu de Laurence Tanguille.

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Samedi 26 août 2000 : Ain

Grotte de la Falconette (La Burbanche)

Part. Groupe Spéléo Hauteville-Lompnès : Bernard Chirol – Bruno Hugon – " Grigri " - Pierre – Pascal.

Part. Tritons : Claude.

Le G.S. Hauteville m’avait invité à me joindre à leur équipe pour visiter les nouveaux réseaux de La Falconette. Une séance de topographie et de désobstruction était au menu.

Nous avions rendez-vous à 7H00 sur le terrain, à 8H00 tout le monde était entré. Après les 2 laminoirs d’entrée, nous débouchions dans les grandes galeries. Une équipe s ‘attaqua à la désobstruction tandis que la deuxième se rendait au siphon final pour me montrer les lieux. Arrivés à ce terminus, nous eûmes la surprise de constater le désamorçage du siphon. Le passage n’était que de 15 cm, mais de courte durée, avec un fort courant d’air. Derrière, la galerie s’élargit très vite (5 par 3 m), continuer sur environ 300 m jusqu’à une grande salle de 10 m de haut au plafond de laquelle s’ouvrent 2 arrivées. La galerie se prolonge encore sur environ 150 m jusqu’à se rétrécir. A cet endroit, on perd le courant d’air.

L’équipe s’est divisée une seconde fois pour relever la topo, tandis que l’autre recherchait le courant d’air. Celui-ci fut retrouvé en amont vers la salle. Un méandre plongeant (-40 environ) débouche sur ce collecteur du massif qui ressort à la cascade de La Burbanche (beau collecteur ciselé par les crues avec pas mal de bouillon, succession de cascadelles et de bassins). L’exploration s’est terminée sur rien en amont comme en aval. La première équipe est ressortie vers 16H00, la seconde vers 16H30. T.P.S.T. : 8H.

Aux dernières nouvelles, la grotte avoisine les 4 kilomètres et les explos butent sur un bassin difficilement franchissable dans les amonts du collecteur. En dehors de la zone d’entrée, c’est une belle grotte inhabituelle dans l’Ain par sa taille et son développement.

Compte-rendu de Claude Schaan.

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Les pérégrinations escaladesques de Fab et Beb.

Samedi 16 septembre 2000 : Savoie

Creux de la Cavale – La Féclaz

Part. : Fabien Darne – Bertrand Hamm.

Objectif : Escalade d’un P7 et plus si affinité dans le réseau des Séminoles.

TPST : 7h30.

Le vendredi dans l’après-midi : message tatoo Fab. Fab rappelle : " escalade creux de la Cavale ", Beb acquiesce " 7h30 demain chez toi ". Pourquoi s’encombrer de détails. M’enfin le Fab se prépare seul le matos d’escalade. Départ vers 8h de St-Pierre, nous sommes au creux de La Cavalle avant 9h : çà y en a être pas très loin ce terrain de jeu. Discussions, enfilage des kits, des combis…bref le traintrain. On se jette dans le gouffre vers 10h30. Le Fab est frais comme un gardon, il saute, virevolte dans le fabuleux méandre de la Cavale. Je suis en produisant autant d’eau qu’il en circule dans la rivière parcourue (j’aurais eu des lunettes, je crois qu’il aurait fallu que je mette en action le désembuage). Heureusement le Bain turc nous fait baisser rapidement la température, et me permet d’éviter la surchauffe. On emprunte sur une courte distance le Larzac, heureusement : c’est un tas de boue, pour s’engager dans les Séminoles. On se retrouve à l’heure du pastis (midi moins dix pour les incultes) au pied de l’escalade. Une petite bouffe. Test de la perfo à accus : hum. Le bourrier a des ratés. On s’agite un peu sur la rallonge et ses prises électriques mais devant notre grande patience et notre ras le bol des problèmes de perforateur (troisième sortie de l’été pour le duo avec des perfos défectueux) on se dit que çà ira bien pour ce P7.

Avec seulement 4 goujons de 6, le Fab se retrouve quelques instants plus tard au sommet du P7. Je dois dire que le Fab était au summum de son art sur ce coup. Aucun accroc au déroulement des opérations, hormis le fait que son éclairage a soif et que bien sûr il n’avait pas d’électrique. La suite qu’offre ce P7 n’existe pas, puisqu’il s’agit d’un pincement. Et là c’est triste parce qu’un pincement çà fait mal. Alors Fab redescend majestueusement en moulinette. Dommage, il avait de la gueule ce P7. Après avoir remis un peu d’eau dans sa lampe, il s’attaque à une deuxième escalade qui commence par une vire. Il faut avouer qu’il n’était pas trop chaud parce qu’elle se terminait par un surplomb et que soit disant il n’avait pas d’assurance contre le vol. Aussi il me proposait de m’y essayer. Je déclinais l’offre arguant de ma contre-performance dans la course de la Cavale. Je lui proposai donc de l’assurer momentanément. Pour gâter l’affaire, sa lampe se mit à redéconner juste à la sortie du surplomb. Je lui proposais donc de l’éclairer un peu mieux. Une nouvelle fois, la suite se pinçait. Aller on plie les gaules. Le Fab sans lampe n’est pas du tout efficace : il nous a fait un micmac avec la corde d’assurance et les points d’ancrage : quelque chose de correct. Dans le noir il réussit à déséquiper sa deuxième escalade. Retour tranquille, j’ai fait encore deuxième dans la course de la Cavalle du retour. Bilan pas de bobo, le perfo mérite une petite révision, les deux escalades n’ont rien donné. Le seul point positif est qu’on ne s’est pas pris la crue. Ce qui est normal j’avais oublié ma couverture de survie. On est content de nous. Retour à St Pierre où l’on va torcher le saucisson et le muscat de Brigitte et JP devant les yeux ébahis de Laurence, Carole,Vincent plus des mômes.

A bientôt pour d’autres aventures avec perforatrice.

Compte-rendu de Beb.

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La sortie du come-back et du néophyte

Samedi 23 septembre 2000 : Savoie

Creux de la Cavale – La Féclaz

Part. : Brigitte Bussière – Bertrand Hamm + Pascal Allabouvette en initiation.

Objectif : Balade dans la Cavale.

TPST : 4 H 30.

Rencard chez Beb à 7h30 pour Pascal qui a déjà assommé deux heures de boulot. Arrivée à 8h en BX Limousine (c’est la voiture de fonction du GAEC Allabouvette) chez Brigitte et JP des deux Pusignanais. Tout le monde est fraîchement motivé pour une balade dans la Cavale disons jusqu’aux Grandes Salles à la côte –100 et des brouettes. On file jusqu’au creux de la Cavale sans encombre même si Pascal et Brigitte me chambrent un peu sur mes hésitations quant à l’itinéraire. Il est vrai que je me suis déjà aventuré en ces lieux la semaine passée, et que j’ai trouvé le moyen de me planter de carrefour. L’erreur nous aura fait perdre 2 minutes seulement. Le Pascal est ultra motivé et est le premier tout habillé. Il pose plein de questions du genre " est-ce que les étangs de sous terre sont haut de plafond ? " ou alors " est-ce que l’on va suffisamment y voir ? ? ? ". Quand à Brigitte elle se demande si on ne va pas se perdre. Il est vrai que son avant dernière sortie il y a un an presque jour pour jour dans cette même cavité avait fait la une des journaux en manque de sensation ! : 11 Tritons bloqués dans la traversée Garde-Cavale çà ne vous dit rien. On plonge dans le gouffre sans se faire mal. Le Pascal est aux anges et progresse comme si il faisait de spéléo depuis dix ans. Brigitte est méfiante quant à ma capacité à suivre le bon itinéraire et à retrouver la sortie. (merci JP d’avoir briefé Brigitte dans ce sens là). Du coup la damoiselle se tient en arrière et se retourne fréquemment pour observer les passages clés. Je fais remarquer à tout le monde que l’affluent de droite se trouve sur la gauche en suivant la Cavale. Cette remarque achève Brigitte, elle n’aura plus jamais confiance dans les spéléos. Le Pascal subit par ailleurs un brave exposé de spéléo-génèse in-situ comme on en voit même pas dans les stages (sur la route on avait la formation du calcaire - des montagnes – des grottes). Quand même dans les passages bas de la Cavale on ne fait pas les fiers, non pas à cause de la faible température de l’eau, çà ne nous fait pas peur çà, mais plutôt à cause de la mousse de crue que l’on retrouve à un mètre au-dessus de la rivière. On se dit, en pensant à toutes les crues de l’année écoulée qui nous ont obligé soit à des points chauds soit à des secours, qu’il n’aurait pas fallu traîné là jeudi 21 alors qu’il pleuvait des cordes pas de spéléo l’eau l’eau. Un petit bain turc, des grandes salles, une petite bouffe rapide. Le Pascal est surpris de l’importance des grandes salles. " çà fait au moins trente mètres de haut ! ? ". Et puis on s’en retourne vers notre BX Limousine. On fait un petit détour (volontaire) dans l’affluent des Pawnees. On laisse Brigitte nous guider vers la sortie. Je ne dirai rien. On retrouve le soleil et notre casse-dalle avec joie. Un gens nous agresse en nous disant qu’il ne faut pas faire de spéléo, grosso-modo parce qu’il en fait pas. On se barre en écrasant 4 VTT et deux randonneuses sans poussette. Heureusement c’était le samedi, carrouf est ouvert. Pour Brigitte un retour contrôlé aux bloqueurs (importance du préparateur mental JP), pour Pascal une superbe découverte (parce que j’ai décidé) et pour Beb un plan qui se déroule sans accrocs, çà fait plaisir. Un bien belle journée.

Compte-rendu de Beb.

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Samedi 23 septembre 2000 : Vercors

Part . : Alex et Séverine.

TPST : 0 h.

Belle journée ensoleillée pour aller lézarder et se faire un peu les doigts sur le rocher du Vercors. Objectif : une petite falaise située après Choranche en direction du Pas du Ranc où Alex se souvient avoir déjà usé de ses talents de grimpeur. Du bord de la route, un petit chemin part dans le flanc de la montagne et on cherche en vain les voies d'escalade, mais on trouve à un quart d'heure de marche, le long d'une petite barre rocheuse, plusieurs courants d'air sortant au travers des cailloux sur dix mètres environ : vraisemblablement, l'arrivée d'un delta avec un réseau en amont. Après le choix du meilleur endroit, on commence à déblayer l'entrée de la terre et des feuilles mortes qui sont devant ainsi qu'un gros rocher. L'entrée est dégagée maintenant et la suite présente un petit passage à agrandir, composé des rochers fracturés et peu solidaires entre eux.

Des photos de l'entrée ont été prises mais l'appareil n'avait pas de pellicules (Super Alex)!!!

Un we explo avec brochettes en soirée serait peut être envisageable ?&hellip.

Sév et Alex (apparemment trouve petit… car taille de l'entrée de 20x20 cm).

Nota : Gros courant d'air froid au-dessus de ce qui ressemble fort à une résurgence temporaire. Malheureusement, la zone semble bien broyée, et la désob un peu ambitieuse. A revoir impérativement avec quelques pelles et barres à mines.

Compte-rendu d’Alexandre Pont.

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Samedi 30 septembre : Jura

Part. : Laurence Tanguille – Guy Lamure – Jean Philippe Grandcolas.

Gouffre de la Balme – Puits Bip-Bip (Dével. du réseau : 4010 m ; -78, +2) – Commune de la Balme-d’Epy.

Ce qui devait être une belle traversée haut-savoyarde, 3 Bêtas – Diau, s’est à cause d’une météo douteuse, transformée en modeste traversée jurassienne. Les objectifs ayant été réduits, la " troupe " s’est réduite du même coup ! La moyenne d’âge des participants a été vue à la hausse (mais n’en faisons pas un complexe) ! Alex, qui s’était annoncé le vendredi soir, nous a fait faux bond le samedi matin, Séverine a dû avoir plus de poids dans le " décisionnel "… ! Et puis, il devait faire meilleur sous la couette que dehors, où le temps était à l’humide. Dommage, la moyenne d’âge aurait baissée, mais quelle importance …. ! Certains souvenirs douloureux de crues restent trop frais dans la tête de nos tourtereaux, jamais " 2 sans 3 " comme dit le vieux dicton cartésien. Merci à vous, tourtereaux ! les vieux routards que nous sommes, n’avons pas eu notre crue ! et Laurence nous en portera pas grief !

Bref, nous décollons de Saint-Pierre-de-Chandieu à 20H45, direction le nord ou le Jura sud. 1H30 plus tard, nous sommes à pied d’œuvre ; nous repérons sans trop de souci les 2 entrées séparées par quelques centaines de mètres et par un kilomètre en souterrain. Jour exceptionnel pour Laurence : pas d’embrouille catastrophique, du genre, " mon sherpa est léger aujourd’hui, … y’a pas de matos spéléo dedans ! ", ou " on m’a volé mon sac à main ", bref, je cesse là tout propos diffamatoire. Le seul petit hic, la brave fille a emprunté la combi de son " mâle " de compagnon, qui approche le quintal pour 190 cm (j’exagère), alors que elle en fait la moitié sur tous les plans ! Et puis, le " patte d’eph ", ça revient à la mode… et si il y a beaucoup d’eau dans le trou, elle aura un meilleur " surfing " !

Nous allons donc équiper la zone d’entrée du gouffre de la Balme (P4 - vire - P4 - P12), je fais une reconnaissance à la rivière, le débit est vraiment insignifiant, pas de crainte à avoir de boire la tasse ou de passer 3 jours sous terre avec 2 Grany. Nous ressortons moins d’une heure plus tard pour attaquer notre traversée par le Puits Bip-Bip, l’équipement est plaisant : R5 – R3 – R3 – P11, et nous atteignons, après une brève zone fossile, un actif menant rapidement au ruisseau principal du réseau.. Nous allons voir le siphon terminal de ce réseau (-78 m), ce qui nous rajoute 2 km sur notre traversée (un km environ). Remontée tranquille, toujours avec très peu d’eau (merci encore à Alex !), ponctuée par une visite de la salle des assiettes et quelques passages " réducteurs ". Laurence déséquipera le gouffre de la Balme, car les équipements posés par un " grand " sont toujours sympas à déséquiper pour un petit ! T.P.S.T. : -3H environ.

Après une petite bouffe, Guy et J.P. vont déséquiper le Puits Bip-Bip (1/2H).

Nettoyage du matos dans le ruisseau qui sort de la grotte religieuse de La Balme d’Epy. Et retour autoroutier sur notre " sweet home ".

Nota technique : compter 5H en tout, entre les équipements divers et variés, la visite et les déplacements pédestres.

J’ai refait une fiche technique de cette petite classique franc-comtoise qui mérite une visite.

Nota historique : à la base du premier R3, un gros " Aubriot " est écrit au noir de flamme acéto, Guy a souvenance d’une sortie d’il y a plus de 20 ans où notre ancien Triton, devenu ardéchois depuis, a fait une escalade en libre du P11 de fort beau diamètre où il fait bon avoir une corde et du R3, exploré un petit méandre bien lisse et s’arrêter à une dizaine de mètres sous la surface. Après recherches bibliographiques dans " Sorties Clan des Tritons – 1972 à 1976 " par Guy Lamure – 1993, ce fait remonterait soit au 17/12/1972, soit à octobre 1974. L’histoire de la cavité devra être réécrite ! Sachez aussi pour votre culture perso, que l’accès à la rivière a été trouvé par 2 Tritons en 1951, et qu’en 1968, la section locale de St-Amour (Jura) du Clan des Tritons a exploré après désobstruction, le ruisseau sur environ 2000 m jusqu’au siphon terminal.

Compte-rendu de J.P.G.

et relecture de Laurence.

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Samedi 14 octobre 2000 : Vercors

Part. : Alexandre Pont – Séverine Andriot (Vulcains) – Olivier Morin – J.P. Grandcolas.

Objectif : Désobstruction du trou repéré 3 semaines avant par Alex et Séverine.

Départ vers 10H de Saint-Pierre, avec une mini-pioche, 2 burins, 2 massettes, 1 serpe et une corde de 26 m.

Dans les gorges de la Bourne, en aval de La Balme de Rencurel (Isère) , lieudit " Le Ranc ", accès par le chemin de l’abri de Goulandière (Forêt des Coulmes).

Nous avons creusé pendant au moins 5 H et sorti des quintaux de cailloux : travail de " pakistanais " ! Alex est très motivé par ce trou, les autres moins… mais Alex ne connaît pas grand chose à la géologie, laissons le rêver !

Toutefois nous avons fait au moins 3 mètres de première !

Sur la route du retour, crochet à Vinay et apéro chez les Borel-Tanguille.

Compte-rendu de J.P.G.

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Dimanche 22 octobre : Vercors

Traversée Couffin Chevaline – Choranche – Isère.

Participants : Olivier Garnier (notre guide) (G.S. Valence), Pascal Puisoye, Pierre-Jean Borel, Yves Bouchet.

Départ du parking des grottes de Choranche vers 9h. La météo annonce une journée superbe, nous entrons donc dans le réseau de Couffin sans aucune inquiétude. Pourtant dès le début, le niveau de l'eau est limite et nous sommes obligé par endroit de forcer un peu le passage en quittant le casque. Déjà mouillés. Nous arrivons rapidement dans la zone des cascades que nous remontons toujours aussi proprement.

Et enfin nous sortons de cette partie aquatique pour progresser dans le "gruyère", ici tout est moins humide et un peu plus étroit. Des points de repères nous rappellent que nous ne sommes pas perdus : voilà les 2 mamelles, puis les 3 mamelles que nous enjambons sans arrière pensée...

Après 250 m de remontée, nous traversons le passage qui nous permet d'accéder à Chevaline, où nous retrouvons bientôt un actif. Notre progression devient alors complètement différente : Faut-il passer tout en haut ou en bas des marmites. Nous décidons de rester près de l'eau pour tomber de moins haut.

Pour passer, il faut alors soit se jeter à l'eau, soit effectuer des

oppos très acrobatiques. Pierre-Jean et Olivier adopte, sans ponto, plutôt la deuxième solution, quant à Pascal et moi-même, avec ponto, notre souci est plutôt de rechercher l'endroit où l'on a pied.

C'est vers 15h, que nous arrivons dans la partie de Chevaline ouverte au public, et en musique.

Merci à Hélène pour l'organisation de cette agréable journée et à Olivier Garnier pour son accueil.

Compte-rendu de Yves Bouchet.

Dimanche 22 octobre : Vercors

Traversée Couffin Chevaline (+411 ; 16 km) – Choranche – Isère.

Rendez-vous et accueil au parking de Choranche à 8H30 par Olivier, un membre du G.S.V.

Rentrée par la grotte de Coufin, passage des voûtes mouillantes (pontonnière conseillée), puis progression le long de la rivière, en remontant au début, franchissement de petites cascades très sympathiques, jonction avec la grotte Chevaline au sec, puis retour dans la rivière, franchissement de bassins plus ou moins profonds ; sortie par la grotte touristique, dans la salle où le son et lumière est présenté. Très belle sortie spéléo, marche d’approche très réduite et "cool ", café à la sortie… T.P.S.T. : 5H20.

Compte-rendu de Pascal Puisoye.

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Samedi 28 octobre 2000 : Jura

Part. : Laurence Tanguille – Jean Philippe Grandcolas.

Caborne de Menouille (6665 mètres ; -55, +102) – Cernon.

Finalement, on n’était que nous deux, Jean Phi et moi, le samedi 24 octobre à se décider à partir vers le nord. Y avait du brouillard en plus !

Notre objectif : la Caborne de Menouille, non Alex, ce n’est pas une contre pétrie, mais un vrai nom de grotte, caborne ça veut dire grotte en jurassien. La Caborne de Menouille, c’est grosso modo au-dessus du barrage de Vouglans sur la commune de Cernon.

L’entrée de la Caborne ne passe pas inaperçue. A l’occasion des travaux de construction du barrage, EDF a fait des recherches dans le trou et du coup, l’entrée est farcie de rails et autres bidules en fer, mais surtout l’entrée est barrée par une énorme grille de fer que l’on franchit aisément par le côté.

Alors que nous étions en train de déballer le matériel, deux employés de la commune qui venaient pour emporter la remorque parquée à l’entrée, nous ont gentiment demandé d’aller signaler notre présence " chez l’adjoint ". Et oui !, depuis la mésaventure de nos amis dardillynois* en 96, la commune a mis en place cette procédure, si on n’a pas signalé sa sortie à l’heure prévue, les secours sont déclenchés. On trouvera la maison de l’adjoint vide, mais la télé allumée, alors on laisse un petit mot sur le seuil de la porte.

Bref on retourne vers la caborne, on se chausse et on y va..

C’est gras ! toute la zone d’entrée est patouilleuse, on glisse sur des vieux morceaux de planches au milieu des restes de rails. Les bottes s’enfoncent dans de la boue liquide, beurk ! L’ambiance n’est pas terrible, on se croirait dans une veille mine. Après c’est mieux, mais comme l’entrée sup. du réseau sert de tout à l’égout pour la commune de Cernon, la rivière est comme qui dirait douteuse, disons que ça patine un peu au fond. Sinon parfois c’est joli, la progression est sympathique , tout à fait adaptée à un couple de pré retraités !

Après une visite dans le réseau sup., on s’est glissé vers le réseau inf., ou la fac de Franche Comté a mis en place des instruments de mesure des différences de pression dans les calcaires. A la sortie, après un strip-tease de Jean Phi pour moi toute seule, un autochtone nous a accosté, et pas des moindres, François Jacquier, celui-là même qui a fait la topo de la caborne. Alors là, le Jean Phi fait son intéressant, le genre qui connaît les trous du coin, il pose des questions, il s’intéresse. Bon finalement, il commence à faire froid et les deux garçons n’ont plus rien à se dire et nous roulons signaler notre sortie à l’adjoint qui lui aussi est sorti. Voilà. TPST 5 H.

* En réalité, cette décision a été prise suite aux secours déclenchés pour sortir des universitaires de Besançon, qui s’étaient gazés dans la cavité, après avoir fait fonctionner un groupe thermique dans la cavité ! (info J.C. Frachon).

Compte-rendu de Laurence Tanguille.

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Vendredi 03 novembre 2000 : Vercors

Participants : Benjamin Richard – Guy Lamure.

Objectif initial : TA28.

Bertrand s’est activé en fin de semaine et le perfo est donc réparé, remonté et prêt à fonctionner. Il ne reste plus qu’à récupérer les détos et le cordeau chez Fabien ; comme il part en vacances mardi soir , il doit mettre le matériel dans son garage et Jean-Philippe a les clefs de sa baraque (pas de problèmes vous passerez par la porte arrière du garage).

Par prudence, je décide de tester le perfo, la séance se déroule dans mon garage (c’est toujours mieux qu’allongé dans le boyau du TA28) ; au bout d’½ heure, je déclare forfait : il refuse obstinément de démarrer. Comme il a l’air d’être noyé, je démonte la bougie, la sèche et je recommence à tirer sur le lanceur : toujours rien ! ! ! !

Je prévois donc de modifier l’objectif de la sortie : soit le TA28 si Benj a envie de faire de la mécanique, soit une visite au Scialet des Lattes avec topo du fond et du méandre de – 83 au bas du P19. Dernier avatar avant la sortie, la porte du garage de Fabien est verrouillée et JP n’a pas la clef ; donc le dynamitage au TA28 sera pour une autre fois. Montée sous une pluie battante au TA28 ; visite au terminus du boyau où on commence une séance marteau-burin dans l’espoir de voir ce qu’il y a après le virage à gauche : peine perdue, il faudra revenir avec le perfo (dommage il y a aujourd’hui un super courant d’air aspirant ). TPST : 1h.

Casse croûte rapide et direction les Lattes. On prend seulement le matos pour le fond et on se glisse sous les tôles recouvrant l’entrée à 13h30. Arrivés au bas du P17 terminal on est surpris par la quantité de matériel en place ( voir liste ). On commence la topo à l’aplomb de la corde et on s’arrête à ~ 2 mètres avant le dernier dynamitage (paroi de gauche , station matérialisée par un rond noir à l’acéto). Je fais une reconnaissance après le dernier passage élargi (étroiture verticale), progression sur 4 mètres et arrêt sur virage à droite (méandre de 3,5 m de hauteur et 15 cm de largeur) ; gros courant d’air aspirant.

Sortie du trou à 17h30 dans un décor hivernal et sous les flocons de neige. TPST : 4h.

Vendredi 19 novembre 2000 : Vercors – Massif de la Moucherolle.

Participants : Dominique Berthomieu (Césame) – Philippe Monteil – Laurence Tanguille – Fabien Darne.

Le dimanche 19 novembre, Philou, Dom, Lo et Fab partent dès potron-minet pour faire parler la poudre au TA 28. Mais avant, ils ravirent le perfo du lycée de la Mache pour pallier la panne attendue de celui des Tritons… dans le doute, Fab a quand même emmené celui qui ne marche pas au cas où… et puis c’est la voiture qui porte ! Heureusement, il a quand même fait les essais sur le parking et non à l’entrée du trou ! Bref, à 11h30 sur le parking de Corrençon, la dream team chargée comme des mulets, s’élance dans la neige vers les cimes vertacomicoriennes. Comme d’habitude, Philou est venu avec son sac à main histoire de ne pas monter trop chargé.

Pendant que le couple légitime Monteil-Berthomieu s’occupe à la construction d’un 3 pièces cuisine au dessus du Scialet des Lattes, au cas où quelqu’un aurait l’idée saugrenue d’y passer le réveillon du jour de l’an, l’illégitime descend dans les boyaux du TA 28 pour faire boum. Vous le croirez si vous voulez mais le perfo de la Mache tourne comme une horloge, Fabien était tout content d’avoir un perfo qui marche.

Pendant que Fab, Dom et Lo se relaieront pour faire des trous et charrier des cailloux, Philou fait l’équipe de surface les pieds bien emmitouflés dans la combinaison de ski de Dom, les mains dans les moufles et sous trois polaires, il se décidera finalement à enfiler son matos au moment de partir. 3 tirs résonneront sous les sapins dans l’après midi. On a beau dire mais le TA 28 pour l’instant ce n’est pas large ! Le résultat de la journée est moyen mais prometteur , le trou s’est allongé de 80 cm…

On redescendra sous la pluie vers 17 h .

Compte-rendu de Laurence.

PS : le dernier tir ayant été trop efficace, il faudra prévoir une bonne séance de déblaiement avant de revoir le méandre… Il reste 1 l de mélange à l’entrée.

 

INVENTAIRE MATERIEL SCIALET DES LATTES

- au fond : 1 marteau + 1 burin + ligne de tir.

- au bas du P17 : vielle corde 8m + 1 vieux kit + 0,4 l essence + 1 déto + 1 couteau + scotch + cordeau à volonté (petit et surtout gros diamètre) + petite bitte à carbure (pour 1 lampe ).

INVENTAIRE MATERIEL TA28

- dans boyau : 1 burin.

- extérieur (rebord puits) : essence.

PAS DE LIGNE DE TIR.

Compte-rendu de Guy Lamure.

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Les derniers chiffres du Gouffre des Partages (rectificatif par rapport à ceux annoncés dans le Gazette n°20).

D’après les calculs du Docteur Pont.

Profondeur : - 1091.50 m (altitude 1024.65 m).

Développement total : 22013.92 m.

Développement première 2000 : 1273 m.

Vous pouvez consulter le site :

http://webperso.easynet.fr/alexpont/ : Les photos de cet été.

 

Alain Papillard dit " Papi ", membre du Césame et participant GDP en 1995, que j’ai fouetté pour qu’il creuse à la Salle de l’Epine au gouffre des Partages ! et avec qui j’ai fait une bien belle première ! a décidé de nommer son restaurant ardéchois de Vallon-Pont-d’Arc, " le M413 " (nom de prospection du Gouffre des Partages) (Info Philippe Monteil – 4/10/2000).

 

ECLIPSE - ELLIPSE

Suite à une question posée par Fabien quant au calcul de la surface de la salle de l’Eclipse du gouffre des Partages.

 

 


 

 

Aire de l’ellipse : p a b

Equation de l’ellipse : (x²/a² + y²/b²) = 1

Périmètre de l’ellipse : 4 a

Cette intégrale est elliptique et se calcule numériquement quand on connaît a et b.

Jean-Michel Ameil

Les résultats par Alex, avec l'aide de Bertrand Houdeau et d'Autocad :

Aire = 47604.7120, Périmètre = 1069.5938 ( hypothèse haute)

Aire = 44527.0973, Périmètre = 1082.6468 ( hypothèse basse)

Aire = 47007.6340, Périmètre = 1073.8970 (hypothèse réaliste). (Chiffres en m2 et m).

Donc, une salle plus vaste que la salle de la Verna, mais moins haute.

La Salle de l’Eclipse

L’aire de ce patatoïde écliptique (selon le dessin d’Alex) calculée en 2 polygones donne

A= 48 004 m² ± 127 m² (y compris incertitudes de mesure et de dessin)

 

Quelques dates à retenir

 

Les sorties programmées

 

Le coin des stages 2001

Changement d’adresse – téléphone – nouveau mél

Divers

Carnet rose chez les Jacquemet Anne et Christian, Victor est né le 22 septembre 2000.

Carnet rose chez Isabelle Gangloff et Thierry Flon, Léa est née le 10 octobre 2000.

Les Tritons sont adhérents à l’A.R.S.I.P. (Association de Recherches Spéléologiques Internationales à la Pierre-Saint-Martin). Nous recevons donc ARSIP Info, le journal de l’association. Le numéro 63 de Juillet 2000 est le dernier numéro paru.

Pour consulter le site KARSTOLOGIE.COM : http://www.karstologie.com

Une assurance d’initiation à la journée est mise en service à compter de fin avril. La doc est disponible, son coût est de 6 francs, valable un jour et non cumulable. Achat 30 francs pour 5 (d’après info de Joël Possich – Président de l’E.F.S.).

Pour ceux que cela intéresse, il me reste quelques comptes-rendus du stage Topographie Assistée par Ordinateur, me le réclamer.

Pour ceux qui n’auraient pas eu le Spéléo-Dossiers n°30, le réclamer.

EXPLOS Tritons n°9 – Activités 1998-1999, Explos Tritons Spécial Camps 1981 – 2000 et le Tome 2 de Moucherolle Souterraine sont en cours d’élaboration. Si certains se sentent une âme d’écrivain et de relecteur, faites signe ! Pour le Tome 2, il reste du boulot sur le terrain (topographie et désobstruction), là aussi, il faut y aller.

 

Petite rubrique " Escalade "

Par Jean Philippe Grandcolas

Pour ceux qui pratiquent en dilettante autour de Lyon ! il ne s’agit pas là de remplacer les topoguides existants, mais d’indiquer quelques coins sympas ou originals.

Aux confins sud-ouest du Rhône, à la limite de la Loire, en contrebas de Saint-Maurice-sur-Dargoire, on retrouve le tracé de la voie ferrée Mornant – Rive-de-Gier qui n’a jamais été achevée au début du siècle ; les restes d’ouvrages de chemin de fer assez grandioses existent encore, notamment un imposant viaduc courbe emprunté par un circuit V.T.T., et deux piles de pont de plus de vingt mètres de haut, sont équipées de broches.

A l’opposé du département cette fois, dans le département de l’Isère, dans l’Isle Crémieu, existent quelques jolis sites taillés dans le calcaire de l’extrême sud du massif jurassien : à Hières-sur-Amby, en direction du Val d’Amby (panneau), et à Verna, à une centaine de mètres de la fameuse grotte Saint-Joseph, où il existe deux sites d’escalades.

 

" Culture "

Sur la " liste spéléo ", Philippe Monteil écrivait :

" Je viens d'apprendre que Lechuguilla Cave (Etats-Unis) n'aurait qu'une entrée !  Comment ont-ils fait (nombre de personnes, durée, ...) pour explorer ces 141,68 km en passant par la même entrée (cela me paraît impressionnant, peut-être même exceptionnel !!!)".

Daniel Chailloux lui répondait :

" La grotte-gouffre de Lechuguilla au Nouveau-Mexique est située près de la célèbre grotte touristique de Carlsbad Cavern (7 km) dans le parc national qui porte le même nom. En effet Lechuguilla n'a qu'une seule entrée et développe en Octobre 1999, 164 km de galeries topographiées pour 525 mètres de profondeur. La cavité se développe dans un parallépipède de 2 km x 4 km x 525m. Toutes les explorations se font par cette unique entrée.

Pour concevoir l'exploration d'un tel réseau, il faut passer par l'organisation de camps souterrains de longue durée. Généralement il s'agit de bivouacs de 7 nuits et 8 jours. Six emplacements de bivouacs sont prévus dans la cavité, ils sont situés à proximité d'un point d'eau (lac ou grand gour). Compte tenu de la température élevée, 20°C et de l'hygrométrie très élevée, la gestion d'un bivouac est très stricte. Si une telle expédition est composée de 12 personnes maximum et il y en a six par an, chaque spéléo "vit", au bivouac, sur un emplacement très limité. Il dort et mange sur une surface de 4m². Il est isolé du sol par une toile afin de ne pas contaminer ou apporter des miettes ou autres éléments qui pourraient proliférer et même polluer la grotte (champignons) et plus particulièrement le ou les points d'eau.

Les explorations sont gérées par une association (LEARN). Se rendre sur le site pour plus d'information : http://www.redshift.com/~mrosbrook/learn/.

On ne "visite" pas Lechuguilla, on l'explore. L'exploration de Lechuguilla passe obligatoirement par la topographie. A Carlsbad Cavern, l'association a un centre de traitement de topographie : ordinateur, logiciel COMPAS, traceur grand format, photocopieuse et tenez-vous bien, une armoire forte dans laquelle toutes les fiches originales des carnets topo sont archivées. Plus de 25 000 étiquettes ont été utilisées pour repérer les stations topo! A coup sur, vous rapportez de la topo de nouvelles galeries à chaque expédition. En Août 1999, date de ma dernière expé dans Lechuguilla, nous avons découvert une nouvelle branche de 1300 mètres de développement et pas n'importe quelle première puisqu'une des salles mesurait 220 m de long, 55 m de large et 10 m de hauteur. Elle était presque entièrement occupée par des buissons d'aragonite de près d'un mètre de hauteur! J'ai quelques photos de ces endroits sur le site de LEARN.

Pour plus de renseignements sur le sujet, il faut lire : LECHUGUILLA, Jewel of the underground de Urs Widmer - Speleo Project - 1991. La version française est épuisée. La seconde édition - 1998, en anglais également, a été augmentée de plusieurs chapitres dont un sur la biologie et un autre sur la topographie. Vous pouvez lire également l'histoire de la découverte de cette fabuleuse cavité dans Deep Secrets : www.deep-secrets.com que vous pouvez commander en ligne sur le site de LEARN ".

 

Et n’oubliez pas, le premier mardi de chaque mois, réunion " principale " Tritons au C.D.S. – c’est l’occasion de discuter de certains points et de déterminer un programme de sorties.

N’hésitez pas à faire passer dans les colonnes de cette Gazette vos comptes-rendus, vos infos, vos coups de gueule,...