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Cavité d’Envernibard-

le 26 février 2013

Vercors- Méaudre développement 1255m dénivelé-219m

Participants :

3 tritons et 1/2 (Alain Giraud (Gigi)  Laurent Senot (Lolo), Brigitte Aloth , Cécile Pacaut)

1 SGCAFet 1 /2 (Cécile Pacaut et Benoît)

TPST : 6h40.

Comme d’hab. la section Acétos2011 des Tritons est parfaitement dans le timing …Un peu de retard pour le reste de l’équipe, (ouais, 5mn quoi ! le RDV était à 9h15) ce qui nous aura donné le temps de prendre un café et croquer un bout de gâteau…

La jonction faite, on part… Le thermomètre en route, confirme que la couverture nuageuse a bien été absente de la nuit, du reste le ciel est d’un bleu éclatant et moins 11°C s’affiche au tableau de bord. Nous sommes tous contents d’avoir nos sous combinaisons d’enfilées.

Alors point positif pour Envernibard … c’est la marche d’approche, un peu moins longue que pour le G.Campaeloup mais en descente et dans la poudreuse sympa ! Mais pas beaucoup de place à l’entrée pour compléter l’équipement. Cécile nous annonce étroiture pour démarrer puis après assez vite, plus cool ça s’élargit… Hum !hum ! Doute…il me semble avoir remarqué que Cécile est la version féminine de Lolo donc se méfier de tout ce qui est : « ludique, marrant, cool, sympa, voir mimi » ! Effectivement ça s’élargit par moment…mais que par moment, parce que des passages intimes y’en a…. (Voir très intimes !)

Quelques jolis passages agrémentés de concrétions et de cascades de calcite ponctuent l’itinéraire.

Bref !environ -100m et midi cinq, pose repas, pour les grandes occasions soupe-  saucisson (qui ne sera pas mangé mais qui aura une fin… peu commune, à suivre !) blanquette, fromage… gâteau et « Bon Anniversaire » à Cécile avec bougie et le cœur émouvant des mâles spéléo chantant… Presque la larme à l’œil d’émotion !

En fait ces messieurs grignotent à peine préférant éviter le coup de barre post digestion pour être en pleine possession de leurs moyens. Oups pas bon…. Si l’instinct mâle du spéléo de survie prend le dessus c’est que la suite ne doit pas être si cool que ça… !

Parce des frottements, des râles, des soupirs, des halètements, des jurons divers et variés y’en a eu. Certes la pesanteur et le mondmilch présent presque partout aident dans le sens de la descente à glisser… Rapidement les combinaisons virent du rouge au marron et tout est couvert de boue gluante. A 100m estimé du fond, méandre bien « moulant » et quand la voix étouffée de Cécile en tête suivi de Lolo, nous parvient à Gigi et moi « p…  .. peine … venir… j…q.. là » Nous traduisons vite et c’est en marche arrière -puisqu’il est impossible de se retourner- que nous reprenons le ramping de retour. Et là, curieusement, la gravité et le mondmilch sont beaucoup moins aidant pour la remontée, bien que pas aussi catastrophique que je le pensais. Du reste Lolo trouve que ça va beaucoup mieux ! C’est vrai que pour Lolo plus ça cafouille plus c’est ludique et plus il s’éclate sinon il s’ennuie ! Après avoir pris le temps de regarder la belle galerie d’effondrement à la jonction amont-aval, nous allons faire un petit tour en amont entre autre dans la galerie du Brouillard où il est impossible de prendre photo ou film tant la buée se dépose sur l’objectif. Nous n’irons pas jusqu’au bout l’intitulé sur la topo : « Laminoir Tu avances, tu recules » ne nous inspire pas vraiment !

16h30 nous voici au kit laissé dans la salle à manger et nous goûtons. Cécile qui s’est déboitée l’humérus  dans ce même trou il ya 10 jours se tord un doigt mais il en faut plus pour la retarder ! Un bon juron et ça repart.

La dernière étroiture à 3 m de la sortie nous fait encore transpirer un bon coup (du moins Gigi et moi pas vu les autres). 18h, la sortie,  vite on dévisse tout ce qu’il y a à dévisser, on enlève les doubles nœuds des chaussures, nous sommes trempés et le gel bloque tout rapidement. Le retour les pieds mouillés dans la neige ne les réchauffent pas vraiment. On ne traîne pas pour se changer, les affaires posées à terre collent au sol presque instantanément, vite une bière fraîche, la bise et chacun remonte dans les voitures où pour une fois je ne rouspète pas d’avoir le chauffage à fond.

Une chose de sûre Envenibard laisse des traces… Peu de puits, peu de fractionnements mais on ne s’y ennuie pas !En ce qui me concerne quelques légères courbatures même au niveau muscles dorsaux, de la boue bien collante de partout au moins autant que dans la Buse, c’est peu dire ! Et surtout une idée lumineuse,  un essai, une tentative… Une nouvelle game diétététique va peut-être lancée! Pour réduire la graisse d’un saucisson…. Le passer à la machine à laver (fonte de la graisse avec la chaleur) et essorage par derrière pour éliminer les traces de gras restant… Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant du résultat gustatif lorsque Cécile aura fini de le faire sécher !    Brigitte – Cécile

le film : http://youtu.be/sib6THrSd5k

Publié dans Classique. Tagué avec .

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