Aller au contenu


Scialet des Chuats – Fleurs Blanches – Bouvante – Drôme Samedi -20 décembre 2014

photo Alexandre Pont

Participants :

Équipes  Fleurs Blanches : Laurent C., Ludo Nicoli, Alexandre Pont, Laurence Tanguille, Christophe Tscherter.

Equipe Chuats : Laurent Senot, Bertrand Houdeau, Philippe Monteil (Césame), Odile P. et Olivier V.

Cela faisait plusieurs mois qu’une invitation était lancée par le Geckos pour que LT aille visiter les Chuats, après quelques rendez-vous manqués, la date du 20 décembre est fixée par l’intermédiaire de CT.

Quelques jours avant la date de la sortie nous apprenons que finalement en plus des tritons annoncés, il y aurait une petite dizaine de personnes supplémentaire et donc décision s’orientait pour replier les tritons aux Fleurs Blanches.

Rendez-vous sur le parking du hameau de Fond d’Urle à 9h samedi matin tout le monde est là, sauf Bertrand et son passager Laurent S., la raison officielle est une panne de réveil ! Ils arriveront quand même une petite heure après.

photo Alexandre Pont

Une fois la troupe regroupée, arrivent les locaux, et après moult tergiversations dans le brouillard et le vent deux équipes se forment, une ira aux Chuats, l’autre aux Fleurs Blanches.

L’équipe Fleurs Blanches, arrive sur le parking et là une horde de spéléologues d’exploration, des vrais, tous équipés en texair s’apprêtent à descendre aux Fleurs Blanches pour faire des explos dans le méandre des huitres (où n’y a pas d’huitres !), l’autre dans le siphon de la boue qui lui porte bien son nom.

Les spéléologues du samedi, suivront dans le trou avec les kits de photos, et ils vont comprendre assez vite l’intérêt de mettre des texairs dans ce style de trou !!!

Très vite nous ferons le constat que le trou est très, très humide, jusque dans le P30 où là la douche est assurée pour tout le monde, ah quelle était froide ! Misère !

En bas du p30 commence disons, le moins bon du trou, le premier tronçon de méandre et là j’avoue une grande admiration pour Alex qui a fait preuve d’une abnégation, d’une obstination, d’une opiniâtreté et surtout d’une plastique assez malléable pour absorber ce que Laurent et Christophe ont renoncés à affronter, en faisant demi-tour.

Parce que, le premier tronçon était méandriforme avec des enchaînements de virages, qui pour les plus de 1,90 relevait quand même d’une prouesse, mais le deuxième tronçon était un chouillat plus sélectif. Mais ! Quand on débouche dans le collecteur des Fleurs Blanches, on savoure.

L’équipe fait un saut (façon de parler) vers le siphon de la boue qui porte parfaitement son nom et ou une équipe, dont le Ménil, qu’on a rencontré sur le parking, est à l’œuvre. Mais en bon touriste prudents nous ne nous y aventurerons pas.

Nous décidons d’aller vers les « carrés de chocolat » et quelques dizaines de mètres avant,  nous retrouvons l’équipe qui partait dans le méandre des huitres en train de déjeuner.

Nous passons voir ces fameux carrés de chocolat et après deux passages de navigation où Ludo, honteusement va profiter de la proximité forcée pour opérer un rapprochement physique que la morale pourrait réprouver, nous découvrons le spéléonaute et le siphon du bois vert qui jonctionnent avec le réseau des Chuats.

Après la salle du Brontosaure puis la cascade Picasso qui débite bien, nous ferons quand même une séance photo mais avec un seul flash parce que les autres sont remontés à la surface avec le pain et une grande partie de la bouffe.

Retour par le même chemin, tannés par l’équipe du Ménil qui remonte derrière nous, et je pourrais cafter mais je n’en ferai rien mais quand même, sur le trajet du retour, j’ai entendu un « je suis quand même gros », je tairai le nom de l’auteur de cet aveu mais suivez mon regard !!

Nous sortons vers 17h30. TPST environ 7h, il fait froid. Retour sur le parking, vite se changer, et blablabli blablabla avec Ménil, nous prenons, chacun dans une voiture, la route vers le gite chez François Landry. Le trajet est pénible avec le brouillard à couper au couteau.

Arrivés à St Laurent nous retrouvons nos deux coéquipiers. Douches et apéro et la deuxième équipe arrive à temps pour un repas pantagruélique avec des spéléos de Chablis, qui eux aussi étaient aux Chuats.

Dimanche 21 décembre 2014

Bournillon- photo Christophe Tscherter

Bournillon - Photo Christophe Tscherter

Participants : Laurent C., Alexandre Pont, Laurence Tanguille, Christophe Tscherter, Philippe Monteil.

Christophe avait décidé de faire des photos pour compléter l’échantillon qu’il mettra dans son livre qu’il va sortir en 2015, et tout particulièrement un portrait de LT.

Donc vers 10h direction Bournillon après avoir fait la bise au reste de l’équipe. Nous y passerons presque 3 heures. Le débit de la rivière est haut mais correct par rapport à ce que nous avions vu au cours du printemps ou de l’automne dernier.

Retour aux voitures vers 14h30 direction la terrasse des grottes de Choranche où nous rencontrons Laurent et Marlène Garnier qui rentraient d’une séance nettoyage de câbles d’un pompage dans un des ruisseaux qui sort de la falaise.

Après un pique-nique au soleil tout le monde regagne ses pénates.

Compte-rendu de Laurence Tanguille.

Compte-rendu équipe Chuats : Les Chats des Chuats !

Y ‘ avait bien longtemps que je n’avais pas fait de spéléo avec mes bons vieux amis tritonesques !

Alors l’idée de faire un tour aux Chuats ! Génial, merci Christophe.

Rendez-vous avec Laurent C. et Laurence T. à Chanas, voyage dans la belle Peugeot toute neuve de Laurent.

Arrivée sur Font d’Urle, y’ a de la neige (enfin quelques traces à l’ombre au bord de la route) mais bon ça fait peur… Sur le parking les belles Peugeot des Tritons brillent dans le brouillard du plateau (on se demande s’il n’y a pas un concessionnaire au club !).

Stéph Emmer arrive avec une jeune de l’école départementale de spéléo et 2 spéléo de Chablans* avec un belge local, Birk membre des Geckos (les geckos, c’est presque comme des Tritons en moins gros…http://geckos.speleo.over-blog.com/ ) sont aussi de la partie.

On fait les équipes : voir Cr de Laurence.

Je me retrouve donc à descendre dans les Chuats avec Steph (cela m’a rappelé une sortie mythique aux Partages, il devait avoir 15 ans… la dernière fois que je l’avais vu c’était au L5 avec PY Belette).

Dans l’équipe Chuats, Birk et deux Chablans partent devant pour finir l’équipement du P70. Euh combien, même pas peur… hein Odile et en plus y a pas d’eau, euh pas beaucoup d’eau… Ah il n’avait pas fini l’équipement la veille à cause de la crue…

Rassurés, avec Olivier et Odile, Laurent S. et Bertrand qui vient juste de se réveiller (le pilote automatique sur sa Peugeot a bien fonctionné…), nous suivons dans le brouillard les pas de Steph.

Le premier puits de 15 m s’ouvre dans une belle doline. Une pelle gît seule, 6 m au-dessus du puits. C’est pour repérer le trou en hiver…. bon voyez qu’il n’y a pas beaucoup de neige…

Bref après le puits d’entrée on arrive dans une vaste salle au sol ébouleux et ben la voie royale est là sous nos pieds ! Brave désob dans la trémie au sol de la salle, réalisée par Pyb et Steph pour jonctionner avec les réseaux et éviter 3h de progression désagréable.

Bref on descend dans la trémie, l’eau s’y écoule aussi… un petit jet d’une dizaine de mètres dont le départ très arrosé est « sécurisé » par une bâche qui dévie l’eau derrière nous. Ingénieux !

Je ferme la marche… et du coup le P70 est éclairé jusqu’au fond et avec le bruit de l’eau et les cris d’Odile qui passe la vire 10 mètres en-dessous de moi, le son et lumière est magnifique. J-J Q n’a pas fait mieux à Lyon pour les illuminations ! Le dernier jet est splendide !

Dans la salle nous progressons par le shunt du siphon, puis après une petite balade en bateau, une remontée de quelques mètres, nous contemplons le Gour Mélissa. Pause pique-nique rapide (Christophe nous avait acheté de quoi nous ravitailler), Steph nous fait une soupe et on se sépare.

Une petite équipe Olivier, Birk et moi-même dans les « Chats Perchés » pour aller voir la Chapelle Sixtine, et les autres guidés par Steph vont faire un tour dans ….

Alors les « Chats Perchés » des Chuats c’est 200 m de vire dans le haut d’un méandre d’une trentaine de mètres de profondeur pour 3 à 4 mètre de large…

Bah 200 mètres ça use les mousquetons de longes… Et vous fait découvrir de nouveaux muscles…

Deux passages en tyrolienne pour traverser le méandre, une descente au fond puis on comprend pourquoi ils ne sont pas descendus avant dans le méandre : le fond est constitué d’une épaisseur de mondmich impraticable… Sur la fin on en a jusqu’à ras les bottes, quand on ne marche pas dans un trou invisible. En remontant l’amont, on traverse par la droite un magnifique gour blanc, puis on gravit, « style zip le pingouin », une coulée de mondmich pour se stabiliser dans la salle de la Chapelle Sixtine. Un magnifique miroir de faille sur la droite et on remonte à travers les concrétions. En haut le spectacle est émouvant. Le plafond est décoré de milles fistuleuses et un gour splendide ferme le haut de la salle. Une étroiture permet d’atteindre une autre salle boueuse dont le fond est un petit lac magnifique. Après une rapide visite dans la suite des amonts, on se refait les « Chats Perchés » pour rentrer…

L’autre équipe n’est pas encore arrivée alors j’attaque le P70 devant, suivi par Birk puis Olivier. Les autres enchaînent derrière nous. Steph déséquipe. Dehors un vent glacial nous gèle, alors nous ne tardons pas à rejoindre les voiture. Le temps de me changer et j’ai les mains gelées. Olivier attend Odile et je descends au gîte de François avec Birk. Dans les canapés, l’équipe des Fleurs Blanches est déjà à l’apéro, certains, dont je cacherai les noms, depuis 14h…

Super repas, super soirée. Alex est toujours aussi raffiné.

Le lendemain séance photos à Bournillon avec Christophe, Alex, Laurent et la star du moment Laurence. Encore un grand moment qui me rappelle pleins de souvenirs…

Philippe

Publié dans Classique, Photo. Tagué avec , .

0 Responses

Stay in touch with the conversation, subscribe to the RSS feed for comments on this post.