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Rivière souterraine des Vitarelles –par le puits du Bret Lot

Vitarelles

Samedi 24 et dimanche 25 août  2013

24/08 : Rivière souterraine des Vitarelles – Gramat – Lot

sans doute plutot (-124 m + 19 / 14200 mètres – données 2000)

Participants Ludo N. – Laurence T. (la présidente) – Laurent S. -

Laurent C. (le GO) – Cécile P. – Brigitte A.

Arrivée vendredi dans la journée pour Ludo – Cécile.

Brigitte, Lolo et Laurence arrive  un peu avant minuit (à  l’heure du  train dixit Brigitte parce que Flaujac Gare porte bien  son nom et que bien qu’au bout du monde… le train passe à quelques mètres du camp!

Je rejoins les copains à 8h pétante alors que toutes les troupes ne sont pas encore levées.

Après un petit déj. et  briefing avec les lotois qui nous accueillent sur leur camp annuel, nous voilà partis. On descend tout d’abord le puits du Bret, puits artificiel (diam.1,20 m) qui au bout de 29 m débouche dans une salle (hauteur totale 40m). Au bas de la salle il ne faut pas chercher à descendre dans la galerie évidente en face (ce que nous avons fait !) mais à l’inverse emprunter une petite remontée équipée de quelques mètres qui permet d’accéder à une galerie très argileuse. Cette galerie donne accès aux puits qui permettent de rejoindre la rivière. La dernière longueur débouche à la voute d’une immense galerie au fond de laquelle on entend la rivière. Superbe et clameurs !. Au bas on se retrouve sur une pente d’éboulis qui à gauche donne vers l’aval et à droite vers l’amont.

Aujourd’hui l’objectif est l’aval. Nous progressons dans la rivière magnifique tantôt taillée dans la roche tantôt recoupant ses remplissages, beaucoup de marche dans l’eau et de crapahut sur les parois abruptes pour éviter les vasques les plus profondes. Brigitte filme et  nous jouons les figurants (le résultat est ici http://youtu.be/gvcYTJEM5ZE ).

Après avoir passé un chaos on rejoint plus loin le « grand canyon ». On apprécie un peu après les équipements en fixe rive droite pour éviter le bain complet ! pas mal d’ambiance dans les cascades. Un peu plus loin la rivière se jette dans un siphon. Il faut emprunter quelques dizaines de mètres avant une corde qui apres une remontéee d’une 15aine de mètre permet de prendre pied de manière acrobatique (escarpolette) dans une vaste galerie fossile. On poursuit ensuite dans cette galerie au sol étonnant constitué de grandes pentes de terre retournées par les lombrics présents en nombre (les pertes de Thémines et de Théminettes à l’amont ne sont pas loin).

Une petite pause repas est la bienvenue. Brigitte est fidèle à sa réputation est chacun apprécie le hâchis parmentier légendaire !

C’est revigoré que nous attaquons quelques reptations dans des éboulis pour accéder au réseau Zobépine par lequel les secours avaient rejoint les naufragés de la crue de 1999 (http://thierry.maillard.pagesperso-orange.fr/fr/topos/vitarel/index.htm)

Une descente dans une salle immense permet de retrouver la rivière aval au cours moins torrentueux. Après encore une heure de progressions nous arrivons à un large bassin au sol sableux. Je m’engage c’est frais et de plus en plus profond :  l’entrejambe la poitrine, les aisselles …STOP !

Bizarre  les lotois ne nous avaient pas parlé de ça, nous avons du rater quelque chose…

Nous repartons vers l’amont, ça fait déjà 4h30 que nous progressons et certains ressentent déjà l’appel de la sortie. En cherchant un peu je trouve rive gauche une corde qui s’élève vers une grosse galerie au plafond.

Nous y grimpons avec Laurence après la traversée de quelques cloaques boueux une vielle échelle en fer permet de prendre pied sur une terrasse de la rivière à l’aval du passage aquatique. La rivière est ici large et calme et l’eau profonde.

Nous décidons de faire demi-tour et de rejoindre nos compagnons. Nous les retrouvons sur les lieux de la pause déjeuner du midi, nouveau casse-croûte et nous retournons vers l’amont.

Pendant que Ludo, Brigitte, Laurence et Laurent S remontent les puits nous allons faire un tour avec Cécile dans la partie amont de la rivière. On a aussi ici affaire à un torrent qui cascade entre des parois très découpées. Nous nous arrêtons sur une vasque plus profonde que les autres.

Puis c’est la remontée des puits et à nouveau la galerie glaiseuse du début – nous voici de nouveau minable ! Un petit coup de brosse dans une bassine bienvenue au pied du P40 nous permet de nous lancer dans les deux dernières longueurs avec des bloqueurs encore fonctionnels.

Nous sortons échelonnés jusqu’à 19h00. Tout va bien y’a encore du soleil et les bières sont là avec de quoi les accompagner !

Un peu plus tard ce sont Guy, Nadir et Emilie qui sortent avec un grand sourire : les escalades à l’amont ont été fructueuses, une grande galerie avec pleins de promesses.

Repas du soir Nous mangeons tous ensemble sous le marabou à la lumière des lampes y’a comme un air de Monténégro sur le causse lotois …

25/08. Les mêmes avec Zoé qui s’est jointe à nous

Nous nous retrouvons vers 10h30 le matin pour faire le tour des pertes du coin nord ouest du causse de Gramat.

Réveillon

Tout d’abord le Saut de la Pucelle (à l’entrée duquel Cécile retrouve une vieille connaissance – que le monde est petit !) puis Réveillon (2ème porche le plus haut de France après Bournillon) et enfin Roque de Corn. Après casse-croûte et visite du début de cette dernière cavité c’est le retour pour les lyonnais.

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